Manque d’eau : comment affronter la catastrophe ?
Doit-on s’habituer au manque d’eau ? Chaque année, la situation est de plus en plus tendue et alarmante. La sécheresse de 2022, a été la plus grave dans le pays depuis au moins un demi-siècle. Elle a révélé à quel point la France n’était pas préparée.
Et l'inimaginable est arrivé. Plus de 700 communes ont eu des problèmes d’approvisionnements en eau potable et des mesures exceptionnelles ont dû être mises en place pour ravitailler les habitants par camion citerne ou distribution de bouteilles.
Cette année, cela pourrait être encore pire. Après une sécheresse hivernale inédite et alors que l’été 2023 est déjà entamé, 68% des nappes phréatiques ont un niveau inférieur à la normale. Début juillet, 70 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau. Tout ceci risque d’augmenter encore les tensions sur la répartition de l’eau qui ont émergé l’été dernier mais aussi cette année avec notamment les manifestations contre les méga bassines. Pour Charlène Descollonges, hydrologue, “La question de l’eau est éminemment politique et démocratique. Nous devons apprendre à la gérer collectivement pour éviter les conflits, tout en y associant l’ensemble du vivant”
Alors que faudrait-il faire aujourd’hui pour se préparer aux pénuries d’eau et les éviter au maximum ? Le plan eau du gouvernement est-il à la hauteur ? Et comment mieux gérer la répartition de ce bien commun ?
Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Charlène Descollonges.
Tags : Environnement Ecologie Catastrophe Changement climatique Climat Nature Eau
8 réactions à cet article
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Leur grande campagne pour taxer l’eau fait un flop !
Des exemples ne prouvent rien, il y a 2 accidents ferroviaires par jour dans le monde, si vous les relayez tous, avec des photos atroces et des inteviews pathétiques des victimes, vous ferez croire que le train est un moyen de transport très dangereux.
Vous pourrez instaurer une nouvelle taxe ferroviaire, pour sauver des vies innocentes.
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La sécheresse escomptée pour nous imposer tout un tas de saloperies n’a pas spécialement eu lieu, en France notamment dans le nord ou l’été a été pluvieux.
Il faudra attendre le prochain choc.
Ne pas oublier que la France à de grosses compagnies d’eau depuis longtemps et qu’elle a été l’un des premier pays à penser à faire payer l’eau à ces citoyens, en attendant, peut-être, de taxer l’air qu’on respire ?
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Il faudra aussi qu’on m’explique, puisqu’il n’y a plus d’eau, où vont les molécules d’eau ? Elles ne disparaissent pas chimiquement...
Donc elles vont ailleurs, dans l’atmosphère, dans d’autres pays, dans la mer ?
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bizarre, elle ne parle pas de l’eau virtuelle ... l’eau importée dans la viande ou les produits électroniques. L’europe consomme beaucoup plus d’eau virtuelle importée que le reste de la planète ce qui nous rends extrêmement dépendants.
étrange qu’elle n’en parle pas pour une spécialiste du domaine.
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L’écologie en dérivant de la logique de l’habitat (ressources, pollution, ...) vers de la climatologie catastrophiste (en fait de la météorologie sélective) fait la même erreur(?) que la gauche depuis 35 ans qui met le sociétal en avant pour masquer le social.
Dans les deux cas le tout profitera d’abord au capital, ainsi qu’aux politiques qui auront encore une fois abandonné une lutte réelle pour une autre fictive bien moins exigeante en résultats et dont on laissera au final le marché se débrouiller.
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j’ai une solution pour pallier au manque d’eau !
vous prenez 2 gourdes ou 2 gourdasses que vous posez sur un plateau (tv) ;
vous les remplissez au raz bord de conneries qui coulent en permanence dans les tuyaux en plomb du réseau merdiatique ;
et vous obtenez 2 gourdasses toujours pleines de débilités imbuvables
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