Le Parlement chypriote a rejeté mardi soir à une large majorité le projet de loi sur la taxation des comptes bancaires, condition du déblocage d’une aide financière internationale de 10 milliards d’euros. Face à la colère des épargnants, le gouvernement avait modifié son projet de taxe, exonérant les dépôts bancaires inférieurs à 20 000 euros et prévoyant de taxer à 6,75 % les sommes situées entre 20 000 et 100 000 euros et à 9,9 % les comptes de plus de 100 000 euros.
Mais le Parlement, où aucun parti ne dispose de la majorité absolue des 56 sièges, s’est prononcé contre le projet de loi par 36 voix contre et 19 abstentions. Le projet de taxe exceptionnelle sur les comptes bancaires chypriotes, une première dans les plans d’assistance financière aux pays de la zone euro en difficulté, avait été convenu lors des négociations des ministres des Finances de l’Eurogroupe sur une aide à Chypre dans la nuit de vendredi à samedi à Bruxelles. Lundi soir, l’Eurogroupe avait recommandé à Chypre de ne pas taxer les comptes dont le solde est inférieur à 100 000 euros.
L’UE anti démocratique fait des "tests" grandeur nature et de plus en plus fous ! Malheureusement, ces gêneurs que sont les élus nationaux, contrecarrent - une fois n’est pas coutume ! - ses plans (aucuns problèmes pour eux dans la "zone France" par contre).
Les dirigeants européistes regrettent de plus en plus qu’en Europe...
Je ne suis pas sur que l initiative de cette mesure débile vienne des têtes habituelles qui sévissent a Bruxelles. Je pense qu’elle a été concotee par des fonctionnaire chypriotes en poste a Bruxelles et que les autres pays ont du penser " s ils y parviennent tant mieux....."
Je crois que vu la tournure des évènements le rejet de cette mesure doit soulager pas mal de gens et pas seulement a Chypre ....
Il est significatif que ce "plan" d’escrocs n’a été approuvé par AUCUNE voix des 56 élus. Ce plan n’était pas seulement inique, il était catastrophique pour la confiance dans le système bancaire de proximité et annonciateur d’une ruine totale.
Honneur à la petite Chypre, à moitié occupée par les troupes barbaresques de l’Empire et qui a le courage de resister encore une fois à la tyrannie des banquiers.