François Asselineau : l’Europe sécuritaire
Nouvelle conférence de François Asselineau, filmée lors de son dernier passage à Lyon. A travers de nombreux exemples (ACTA - rejeté de justesse ce mois-ci, ce qu'Asselineau ne savait pas encore au moment de la conférence -, lutte anti-terrorisme, caméras de surveillance, mandat d'arrêt européen, système Indect, puce RFID), il montre comment les libertés publiques se sont incroyablement dégradées lors de la dernière décennie, dans un premier temps aux Etats-Unis, puis dans le cadre de l'Union européenne qui a suivi le modèle du Patriot Act. L'Europe avait pourtant fait des libertés publiques un véritable cheval de bataille depuis le Moyen Âge ; mais l'Empire semble avoir décidé de changer la donne pour le moins brutalement.
Raison supplémentaire de ne pas louper cette vidéo : il a fait l'effort de boucler en moins de 2 heures, et ça c'est exceptionnel ! Merci à Egalité & Réconciliation de l'avoir relayée.
Tags : Europe Sécurité Police Terrorisme François Asselineau ACTA
20 réactions à cet article
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F. Asselineau a été le premier politique à dénoncer INDECT et la menace djihadiste bidons de Sarko depuis décembre dernier... Bravo !
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"et la menace djihadiste bidons de Sarko "
Merah c’était bidon ? -
Merah ! aucun réseau terroriste mis à jour, par contre une accointance avérée avec les services spéciaux français... comprenne qui pourra
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@RepublicainVox :
Asselineau revient sur le cas Merah à partir de la 50ème minute. A noter que la source qu’il utilise pour étayer son propos (une vidéo que seule la défense du clan Merah dit avoir à sa disposition) est encore discutable. Quoi qu’il en soit, les relations entre Merah et les services secrets ont bel et bien existé, d’une manière ou d’une autre : voir notamment cet article. -
Asselineau, collabo des islamistes ! dehors, coup de pied au cul !
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Asselineau, collabo des islamistes ! dehors, coup de pied au cul !
Au contraire.Asselineau est contre les islamistes puisqu’il n’adhère pas aux valeurs de la dite « communauté internationale » (tels que les médias les nomment), et qui eux sont leurs amis ou du moins qui les entretiennent, comme en Syrie ou en Afghanistan à l’époque.De plus, Merah était en contact avec des « services français », c’est un fait. Pour le réseau islamiste cela reste une conjecture, à part bien sûr qu’il a probablement été envoyé ça et là avec la bénédiction de ces services, en tant qu’informateur. -
Très belle démonstration. F.Asselineau a parfaitement raison et cela ne peut pas être mieux dit : sa conférence est en tout point remarquable. Cette sortie de l’Europe qu’il voit si simple, va certainement provoquer un tel tremblement de terre, qu’il faut s’attendre à des réactions violentes de la part de ceux qui ont installé ce système verrouillé de partout. Il feront tout pour faire échouer le projet : ils tiennent les finances, ils ont l’effet d’inertie de la masse entrainée dans le totalitarisme impérial en marche*, il ont l’intelligence des plus doués, ils ont tous les moyens de communication et d’informatique en main, etc, etc, le combat est inégal, perdu d’avance. Il faut voir ce qu’est réellement la liberté de la Suisse : elle collabore au système, en tire parti et participe au ficelage tous azimuths... Je ne vois pas d’issues. On se rend compte de cela à leur manière de faire vis à vis des pays récalcitrants, qui veulent garder leur liberté : attaque de l’un après l’autre, systématique, par l’emploie massif de la force, sans aucune retenu sur le plan humanitaire, bien au contraire : provoquer la trouille par la violence pour que tout le monde s’écrase... Et cela dans l’indifférence générale de ceux qui font les autruches et font semblant de ne se croire pas concerné.
Ils ne voient pas qu’ils acceptent un monde qui va leur être imposé et où ils n’auront plus rien à dire.
Les balancements de l’histoire sont longs, les empires durent deux siècles et il en faut autant pour en sortir après un chaos effroyable. La population de l’Europe à été minimale au temps des Mérovingiens. On sait quelle a été la barbarie de l’époque.
Pour le moment les français ont pleinement conscience qu’ils sont totalement dépassés par cette évolution du monde, ils ont baissé les bras. Ils pensent qu’en cultivant leur petit jardin, en cultivant le beau, en participant à la recherche artistique ou l’activité sportive ; ou plus simplement en profitant de leurs vacances, cela suffira à faire fonctionner le système et à le rendre acceptable. C’est une option bien compréhensible, ils n’ont peut-être pas tort : Elle est fondée sur l’idée que ce que nous vivons chez nous sera reproductible partout pour le bien de tous.
Mais n’est-ce pas là justement l’erreur, puisque, est-ce possible ?* Il faut réfléchir à ce que représente "les occidentaux" : Canada US, Europe, Australie, Nlle Zélande etc. C’est du méga pour un volant d’inertie...
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Fais gaffe François Asselineau ... E&D risque de venir t’accuser d’être pour l’insécurité !!!
Voir ici, par exemple ... brrr ... Quand il s’y met E&D ... ça fout la trouille ...
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Je suis toujours partagé concernant Asselineau, ce personnage est d’une certaine façon "captivant" , je lui reconnais une originalité d’analyse plutôt intéressante, le personnage dérange manifestement vu qu’on a tenté de le comparer à l’extrême droite, ce qui est un comble quand on voit l’érudition du personnage et la bêtise des Lepen...
Ce qui est plus "trouble" c’est qui est derrière Asselineau, car il y a toujours quelqu’un ou quelque chose derrière l’apparition de nouveaux courants, on connait un peu son passé (qui n’est pas forcément glorieux dans ses relations), mais qu’est ce qu’il l’a poussé à créer l’UPR qui navigue en eau trouble (car non conventionnel et fleurtant avec des théories dîtes conspirationnistes), ect ....
Bref, il y a des théories, des idées et des positions intéressantes chez Asselineau mais tout ça reste trop opaque.... si il n’y avait pas internet, jamais je n’aurais entendu parlé de lui, et pour avoir un point de vu plus objectif, il faudrait des débats entre Asselineau et des politiques, historiens, philosophes, économistes, ect...
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Je comprend ta vision, moi aussi je ressens une forme "d’attirance" dans ses conférences, mais afin d’éviter la croyance (contre productive) , l’UPR devrait désormais organiser des débats avec des contradicteurs ou des "spécialistes" dans divers domaines, pour apporter de la consistance aux théories...
Je reste ouvert d’esprit mais prudent (l’un ne va pas sans l’autre), et j’ai besoin de plus pour me faire une idée objective d’Asselineau et de son courant !
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@Maren La Pine :
Asselineau a fait plusieurs débats que vous pourrez trouver seul mais pour vous faire les dents, en voici 2 récents et de très bonne qualité :- avec Marc d’Héré : http://www.youtube.com/watch?v=FJOoEivCqg8- avec Christian Saint-Etienne : http://www.youtube.com/watch?v=NgL10sReRo4 -
L’UPR et Asselineau veulent débattre avec tout le monde, et le réclame. Mais les tentatives qui peuvent parfois être maladroite qui ont été faites jusque là, on souvent révélé une chose : c’est que ce sont les autres qui refusent de débattre avec eux...
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@Eddy Roos :
Il y a sans doute des gens qui ont refusé de débattre avec Asselineau, mais il lui est aussi arrivé de refuser une invitation sur un média, à savoir Enquête & Débat : voir cet article. -
Tomber la, tomber la....
il a tombé la veste,
tomber la, tomber la....
il a tomber va chemise =)-
Il faut dire qu’il faisait très chaud ce jour-là à Lyon...
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Lumineux et précis comme d’habitude, un régal !
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Un peu répétitif quand on a déjà vu ses autres conférences mais toujours aussi révélateur pour les néophytes. Bravo Mr Asselineau, continuez et multipliez les actions de votre mouvement pour mieux diffuser vos idées. Le temps joue pour vous.
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il a rajouté l’affaire merah , et le projet indect.
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A une époque où la quasi-totalité de « nos chères têtes blondes » ne savent pas où se situe la Thrace – région que les Grecs et les Romains appelaient « Europe » (encore ne donnèrent-ils le nom d’« Europa » qu’à une province particulière de la Thrace, un mouchoir de poche) – ni même que la Thrace existe, les quelques connaissances historiques superficelles de M. Asselineau peuvent assurément passer pour de l’érudition et, donc, impressionner un auditoire, particulièrement si celui-ci a lui-même l’impression d’être « cultivé ».
M. Asselineau a toujours un mot gentil pour l’Europe. Cette fois, il le place au tout début de sa conférence, insistant longuement sur « Europa », « Europe », « occidere », le soleil qui se couche, etc.
En bon carolingien (on sait que Charles dit « le grand », le « très-chrétien » est une des coqueluches de l’UE), M. Asselineau ne dit pas à son auditoire que ni les Grecs ni les Romains n‘ont jamais désigné notre continent sous le nom d’« Europa » et que c’est sous les carolingiens que ce terme est entré en vigueur. Encore le terme était-il restrictif. « Europenses » désignait les habitants de la partie ouest de notre continent. Un non chrétien habitant Brest n’était donc pas considéré comme un « Européen. Quant à la dichotomie « Occidens/Oriens », elle servit originairement à désigner respectivement la partie ouest et la partie est de l’Empire romain, une fois la scission opérée. Ni plus ni moins. Ces informations se trouvent même sur wikipedia : c’est-dire. Ajoutons que ni les Arabes, ni les autres Asiatiques du « moyen-âge » n’appelaient les habitants de notre continent des « Européens » et encore moins des « Occidentaux ».
« Europa », la déesse, était phénicienne. Son enlèvement par Zeus symbolisait, comme de nombreux mythes grecs, la conquête et la soumission par les Hellènes nordico-aryens des peuplades d’origine sémite qu’ils avaient trouvées à leur arrivée dans la péninsule. En choisissant le nom de cette déesse pour baptiser notre continent, non seulement le christianisme trahissait ses origines sémites, mais il vengeait symboliquement ces peuplades sémites, en attendant de les venger dans l’histoire, dans les faits.
Avec cet arrière-plan en tête, ceux qui ont les capacités de s’élever à une certaine hauteur de vue verront la tragédie grecque actuelle prendre une toute autre dimension que celle, purement économique, dans laquelle M. Asselineau, en bon comptable, la considère et l’enferme. Une dimension, à vrai dire, sinistre.
II est vrai qu’en bon gaulliste M. Asselineau n’a retenu de la définition donnée par de Gaulle de la France que sa dernière clause : « un pays… de religion judéo-chrétienne » et, tout particulièrement, le premier terme de cet adjectif composé. Et que sa connaissance de l’antiquité gréco-latine n’a rien à envier à celle des potaches d’ER.
Tout ou presque, chez M. Asselineau, est à rectifier, à démystifier, sachant que chez lui, sous des dehors de gentlemen-farmer, se dissimule une réflexion de caractère essentiellement oriental.
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