L’Europe Veut Interdire Twitter
L’UE rend la lutte contre « la désinformation » obligatoire le 25 août. Mais qui décide de ce qu’est la désinformation ? Qui va nous dire ce qui est vrai ? Ce qu’il faut penser ? Twitter, de son côté, quitte le code de bonnes pratiques. Mais attention ! Le ministre français délégué au numérique prévient : Twitter sera "banni" de l'Union Européenne s'il ne respecte pas ces règles. Découvrez les enjeux de cette bataille pour notre débat public et notre démocratie.
Tags : Censure Réseaux sociaux Twitter
10 réactions à cet article
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« Mais qui décide de ce qu’est la désinformation ? Qui va nous dire ce qui est vrai ? Ce qu’il faut penser ? »
Ursule.
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@rogal
facile.la définition officielle du conspirationisme consiste à ne pas croire en la version officielle.
La désinformation c’est ce qui s’oppose à la version officielle. -
@yoananda2
Vous établissez un constat or ce n’est pas une définition :
- — définition de constat : "ce par quoi on constate"
- — constat de définition (Larousse) : "Fait de déterminer les caractéristiques d’un concept, d’un mot, d’un objet, etc., ensemble des propriétés essentielles de quelque chose"
Il y a une grande différence car la constatation n’a pas de valeur de véracité mais de preuve pour établir le vrai ou le faux tandis que la définition établit le sens véridique de quelque chose. Il n’y a que chez les animaux que ces deux concepts se rejoignent or en assimilant la version officielle au vrai par définition, vous lui conférez les attributs de la bestialité... comme vous y allez, cela n’engage que vous... :)
Ceci dit, s’ils censurent Twitter, j’ai bien peur que les autorités ne vous donnent raison et offrent à Twitter une aura de martyre de la bestialité qui lui permettra, après une mise au placard temporaire, de revenir sur la scène avec une force décuplée.
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@christophe nicolas
je suis un animal. Il n’y a pas de différence entre moi et un animal. ceci explique peut être cela. -
@yoananda2
"la désinformation est ce qui s’oppose à la version officielle". Oui, dans les faits c’est ça. On l’a vu de façon flagrante avec la crise sanitaire où des experts sur la technologie des vaccins à ARNm (Malone par ex) ou dans le traitement hospitalier des cas Covid, se voyaient trainer dans la boue, stigmatisés, quand ils n’étaient pas virés ou condamnés à se taire par interdiction d’utiliser les médias internet de grande diffusion et inexistants sur les plateaux TV bien sûr.
Tous les grands médias ont battu les tambours du consensus (factice) à la fois sur l’origine du virus, les méthodes de traitement (le vaccin point final) et l’innocuité de cette nouvelle technologie.
En science le consensus nait du débat contradictoire, là il naissait par édit bureaucratique disposé de s’appuyer sur le réel. Tout débat grand public était simplement interdit.
La guerre d’Ukraine a offert une nouvelle opportunité d’enfoncer le clou. On a débranché RT (on ne sait jamais, des français risquaient de prendre les armes pour venir épauler les russes peut-être...), puis Rumble. Sur Youtube ce fut une boucherie, les censeurs se sont régalés.
On peut en principe respirer encore un peu avant l’arrivée massive de l’I.A. qui traquera le délit de "haine" 24h/24 et 365 jours par an, ce délit étant bien sûr réservé à tout ceux risquant de troubler le ronron du narratif propagé par la machine de guerre contre l’information que sont devenus la quasi totalité des grands médias.
Twitter est dans le viseur pour refuser de se soumettre à des règles qui seront taillées sur mesure pour interdire tout accès à la vérité des faits dès que des pouvoirs trouveront notre curiosité un peu gênante.
Un simple texte aussi peu passionnel et enflammé que celui-ci sera un jour interdit sinon passible de poursuites pénales pour avoir semé le doute sur la parole officielle. En matière de liberté d’échanger nous avons mangé notre pain blanc. -
@yoananda2
C’est cela même. On peut dire aussi : Dans "nos démocraties" on est libre d’avoir une opinion quand c’est la bonne, alors que dans une dictature on est obligé d’avoir la mauvaise. Ah là là, comme disait Desprosges, l’ennemi est bête car il croit que l’ennemi c’est nous alors que c’est lui
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Ce n’est pas twitter qu’ils veulent interdire, mais l’expression de toutes voix divergentes à leur délires ; ce que twitter à lancé aux USA, l’UE veut absolument l’éviter à tous prix. Ce qui est une bonne chose, cela indique qu’ils sont dos au mur et c’est en général dans ces cas là que l’on fait des erreurs.
Interdire twitter sera la pire connerie qu’ils feront et ils la feront, pensez à tous ces tweettos qui ne pourront plus assouvir leur addiction. Des camés en manque n’en veulent jamais à leur dealer, mais aux flics qui l’on enfermé.Je suis favorable à l’interdiction de tweeter net je pense que Musk doit l’espérer aussi, ça fera son jeu.
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@wendigo
Je pense en effet que l’interdiction de ce Tweeter devenu "incontournable" va créer un choc intéressant. S’ils en viennent même à interdire des réseaux sociaux US trop hors système (pour pas grand chose en fait), le suiveur naïf en viendra peut-être à se poser des questions. -
@wendigo
Je suis favorable à l’interdiction de tweeter net je pense que Musk doit l’espérer aussi, ça fera son jeu.
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Absolument, en fait, ils sont pris au piège, à leur propre piège !
En interdisant Twitter, ils vont provoquer "l’effet Streisand" puissance mille....et inciter les gens à passer maintenant par un vpn, ne leur restera plus que le "blackout internet total" ( comme actuellement au Sénégal je crois....) mis à part Starlink qui fonctionnera toujours. Donc effectivement Musk peut se frotter les mains face à cette engeance de crétins psychopathes qui font tout à l’envers pour essayer de sauver leurs fesses, mais la tempête ne les épargnera pas...
Nuremberg 2.0 est au bout de la route ! -
@wendigo
Je ne pense pas qu’il faille considérer les interdictions (envisagées ou passées) de certains médias comme le seul moyen, ni seulement comme un moyen direct, de faire taire les voix divergentes.Certes, interdire ces médias et empêcher techniquement leur diffusion peut apparaît comme une erreur de la part des instances politiques, surtout si l’on persiste à croire que les populations attachées à la liberté d’expression exercent encore un contrôle sur ces dernières.
Mais il faut surtout y voir un moyen pour le pouvoir d’envoyer des signaux. D’une part, un signal d’allégeance au pouvoir américain actuel, qui a également Twitter dans son collimateur depuis son rachat par Musk. D’autre part un signal d’affirmation de son autorité en Europe, destiné en quelque sorte à rappeler aux Européens qui est « le patron », qui sont « les méchants » (pour ceux qui croient à la légitimité des autorités ou qui craignent leur puissance) et de quelle manière il faut se comporter pour « rester dans le droit chemin ».
Ainsi, même si les interdictions, la répression et les mesures vexatoires sont impopulaires et ne s’avèrent pas pleinement efficaces, elles ne menacent en rien la stabilité d’un régime qui n’a de toute manière plus rien de démocratique, et elles peuvent suffire à dissuader nombre de médias de résister.
L’UE pourrait donc bien interdire Twitter sur son territoire pour ces raisons.
Mais elle pourrait également recourir à d’autres mesures, comme imposer une amende record à l’entreprise, entraver son financement (notamment en interdisant aux annonceurs de faire de la publicité sur le site) ou, plus indirectement, de s’attaquer aux autres intérêts de son propriétaire (éventuellement avec la complicité de l’administration américaine).
Le bras de fer qui se joue entre la Commission Européenne et Elon Musk pourrait donc bien réserver des surprises.
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