Andrée Décarie : « Du pétrole, jusqu’à quand ? »
Andrée Décarie écrit depuis toujours. Après un premier roman à 18 ans, des études de comptabilité et d’informatique, elle suit un parcours professionnel hors du commun, qui lui permet aujourd’hui d’avoir un regard avisé sur des domaines aussi larges que la sécurité numérique, les industries de l’énergie ou encore la géopolitique. Dans ses derniers ouvrages, sous la forme de romans, Marie-Andrée Décarie décrit le monde qu’elle connaît au fil de ses intrigues. Elle fait aussi la promotion de livres électroniques résistants avec sa maison d’édition Révolte.
Nous l’avons rencontré au Salon du Livre de Paris où elle présentait « Petrol, Last Call », son dernier ouvrage et pour cette occasion avait préparé une mini-conférence sur le pétrole et ses dérives.
Toom, pour le Cercle des Volontaires
Propos recueillis par Jean-Baptiste Collet et Raphaël Berland
Tags : Pétrole : la fin ? Pétrole et essence
4 réactions à cet article
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jusqu’à quand ? jusqu’à la dernière goutte... Et on passe a autre chose,on ne vas pas en pondre des barils ,alors Si on pouvait ne plus nous faire chier avec ça,quel bonheur.
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On en a encore au moins pour 100-200 ans du pétrole depuis qu’ on en extrait du schiste, des sables bitumineux.
La vraie question est jusqu’ à quel prix on va pouvoir se le payer ? Bien des puits ont été abandonnés quand le pétrole valait 30-40 dollars le baril. Depuis qu’ il est à 100 dollars, on les réouvre.Et puis il y a les nouveaux carburants issus des algues, des bactéries, etc, qui sont encore cher mais dont les recherches sont en cours. IL va falloir attendre 20-30 ans encore de ce côté là.-
Faut prendre le problème par l’autre bout aussi, à un moment faut se demander si on a vraiment besoin de consommer tout ce pétrole, commencer à réfléchir à ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas (par exemple, les carburants, ça sert surtout à aller bosser ou faire du tourisme, deux choses inutiles exceptées pour enrichir les 1%).
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Tout ça on le sait déjà.
Mais ce que les gens ne comprennent pas c’est que l’important n’est pas la quantité de pétrole restante mais du coût en augmentation de son exploitation.
Les conséquences directes et indirectes impactent l’Economie. Tous les secteurs se refilent la patate chaude de la perte de compétitivité énergétique, pour finalement retomber sur la classe moyenne qui perd son pouvoir d’achat, son travail, sa bagnole (dans l’ordre).
L’appauvrissement de la classe moyenne est le moyen "naturel", en quelque sorte, que le système adopte pour s’adapter au pic pétrolier.Faute de décroissance choisie (il est important de préciser ce petit détail).
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