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Accueil du site > Actualités > International > Angela Merkel les nerfs à vif devant l’impolitesse de Berlusconi

Angela Merkel les nerfs à vif devant l’impolitesse de Berlusconi

Incroyable manque de politesse de Silvio Berlusconi envers Angela Merkel ! Après avoir mis les nerfs de la reine d’Angleterre à rude épreuve, le président du Conseil italien a semblé exaspérer la chancelière allemande lors de son arrivée à Kehl, en Allemagne, pour le sommet de l’OTAN.

Alors que son hôte l’attend à sa sortie de voiture, Berlusconi au téléphone la fait attendre... longtemps... très longtemps... jusqu’à ce qu’Angela Merkel finisse par partir.

L’AFP rapporte l’incident : "Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, pendu au téléphone, a perturbé samedi matin une cérémonie réunissant les 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Otan sur les rives du Rhin. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi parlait au téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan... M. Berlusconi tentait de convaincre M. Erdogan de ne pas continuer à s’opposer seul à la nomination du danois Anders Fogh Rasmussen comme secrétaire général de l’Otan..."

Accompagnée par les 27 autres chef d’Etat, la chancelière a finalement démarré la cérémonie, s’engageant sur la "Passerelle des deux Rives", pont suspendu reliant Kehl à Strasbourg. Berlusconi ne s’est engagé sur la passerelle que six minutes après le groupe, sans réussir à le rattraper.

Il n’a rejoint les 27 autres chefs d’Etat et de gouvernement que pour la photo de famille finale, sur la rive française. Il a en revanche manqué celle organisée au milieu de la passerelle lorsque le président Sarkozy est venu à la rencontre de ses homologues.

Après leur traversée du Rhin sur le pont suspendu long de 400 m, les 28 chefs d’Etat et de gouvernement ont participé à un hommage aux morts et aux blessés des opérations de l’Otan. Silvio Berlusconi étant encore absent lors de la minute de silence.

La très grande classe...




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18 réactions à cet article    


  • 7 votes
    (---.---.227.83) 4 avril 2009 15:17

    Céline,

    De la voir là, à attendre comme une "gourde", ce sinistre personnage(pour rester polie), ça me met en rage... quelle patience ! et pourquoi ?

    Berlusconi / Sarkozy, en vérité, je serais curieuse de savoir ce que pense vraiment Angela Merkel de ces deux-là !

    MAIS

    La crise actuelle complique les projets de la classe dominante. Elle contraint d’abord le pouvoir politique à théâtraliser un pseudo-divorce avec le patronat et à substituer un discours " moralisateur " au discours " décomplexé ". Surtout, au-delà des belles paroles, la classe dominante navigue à vue, tiraillée entre deux stratégies qui s’expriment lors du sommet du G20.

    D’un côté certains, comme l’économiste en chef de l’OCDE, Klaus Schmidt-Hebbel, estiment que « la débâcle dans le secteur financier ne remet pas en question les effets bénéfiques des réformes recommandées des marchés de produits et du marché du travail ».

    De fait, le G20 ne traitera que du secteur financier. Et derrière la vieille rengaine de la compétitivité et de la flexibilité, il y a l’injonction à se mettre en ordre de bataille pour la reprise en 2010.

    En France, l’accroissement des déficits induit par la crise sert indirectement de justification à la RGPP (non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux) où aux attaques contre l’hôpital public (loi Bachelot). L’économiste sarkozyste Nicolas Baverez n’écrivait-il pas cet automne que « le libéralisme est le remède à la crise » (Le Monde, 15/10/2008) ?

    D’un autre côté, l’inquiétude gagne la classe dirigeante. Non seulement l’incertitude est grande concernant la reprise, mais les prévisions pour 2009 sont continuellement revues à la baisse.

    Par exemple en Allemagne, le Ministère de l’économie, qui déclarait en janvier que la contraction du PIB serait de l’ordre de 2,25% en 2009, reconnaît aujourd’hui que ce diagnostic est dépassé. La Commerzbank (2ème banque du pays) estime même que le PIB pourrait y reculer de 7%.

    De son côté, le FMI a indiqué, dans une note préparatoire à la réunion du G20, qu’il prévoit désormais une baisse du PIB mondial comprise entre 0,5 % et 1 %. La contraction serait de 2,6 % aux USA, et de 5,8 % au Japon. La classe dominante est en train de prendre la mesure d’une crise générale, systémique.

    Alan Greenspan, l’ancien Président de la FED, a prévenu, dans un entretien accordé au Financial Times, que la nationalisation du système bancaire américain sera nécessaire.

    Alors qu’il jubilait avant la crise parce que « l’hyper-capitalisme est hyper-sympa » (Le Monde, juin 2007), le journaliste ultralibéral Eric Le Boucher déchante et lance un appel à l’aide : « le système financier occidental est sur le point de mourir. Il est donc temps que les gouvernements prennent la mesure de cette dépression et adoptent des plans de sauvetage monstrueux et, probablement, nationalisent l’ensemble des banques mondiales, ou presque » (Les Echos, 13/01/09).

    De même, Jacques Attali, qui souhaitait en novembre 2008 « que les champions de la finance puissent s’exprimer et influencer » les autorités de régulation, insiste à présent sur le risque d’effondrement général.

    Dans ces conditions, certains essayent de jouer les sauveurs suprêmes. Dans une lettre ouverte à ses « amis de la classe dirigeante » (Le Figaro, 23/03/2009), Alain Minc leur prodigue ses bons conseils non sans avoir rappelé avec lucidité : « nul ne peut me soupçonner d’être votre ennemi ». Il appelle le patronat à la modération (« mesurez-vous que le pays a les nerfs à fleur de peau ? ») et rappelle les vertus de la collaboration de classe : « les syndicats essaient de canaliser tant bien que mal le mécontentement et donc de préserver l’ordre social. »

    Ne cachant pas son mépris pour « le grondement populiste », Minc se garde bien de rappeler que l’explosion des inégalités est à l’origine d’une crise de surproduction ! Quand bien même le patronat écouterait les appels de son laquais à prendre garde au « poids des symboles », quand bien même le G20 prendrait quelques mesures pour la « transparence » et la « surveillance » des marchés financiers, cela ne peut suffire à faire repartir ce système fondé sur l’exploitation.


    • 5 votes
      Jean Lasson 4 avril 2009 21:14

      Bravo pour ce commentaire lucide et bien articulé.

      Vous décrivez parfaitement la problématique à laquelle est confrontée la classe/mafia au pouvoir, ainsi que sa réponse stratégique : poursuivre, voire accélérer la politique "néolibérale" issue du consensus de Washington. Et ce avec l’aide des états.

      Étrange syncrétisme entre un néolibéralisme et un "socialisme pour les riches", qu’Alain Badiou a nommé "société communiste de marché".


    • 0 vote
      Deneb (---.---.180.73) 4 avril 2009 16:08

      "Le plaisir de (se) faire attendre" est symptomatique de la culture transalpine.


      • 0 vote
        Sidjel.M@ (---.---.238.11) 4 avril 2009 17:00

        Il avait le premier ministre turque au téléphone, ils discutaient d’un sujet bien plus important que cette représentation.

        Renseignez-vous avant de poster des bêtises.


        • 3 votes
          (---.---.224.160) 5 avril 2009 02:40

          Il n’empêche que Berlusconi est un beauf abjecte !


        • 1 vote
          (---.---.105.137) 4 avril 2009 18:51

          mr Erdogan ne faisait pas partie des 28 membres de l otan presents ?


          • 4 votes
            (---.---.43.167) 4 avril 2009 21:38

            c’est un ignoble porc


            • 2 votes
              Diapason (---.---.154.254) 4 avril 2009 23:36

              Il faut ignorer tous ces baltringues et construire notre propre monde.

              Fondons le parti de "L’ignorance" et passons-nous de toutes leurs magouilles. Nous en savons assez non ?

              Alors qu’attendre encore ?


              • 1 vote
                Gingio (---.---.178.198) 5 avril 2009 00:39

                When he comes out from the car, it seems he says "Con la Ventura, bisogna tenere buoni rapporti..." >> "With Ventura, we need to have good relationships..."

                Ventura (Simona Ventura) is one of the most famous tv presenter in Italy...


                • 3 votes
                  (---.---.227.83) 5 avril 2009 11:19

                  ON PREND LES MEMES ET SARKOMANCE...

                  De manière évidente les chefs d’Etats et de gouvernements des 20 pays considérés comme les plus puissants ont choisi, à travers leur déclaration finale, de relégitimer un système pourtant en crise structurelle et de renforcer le rôle de ses institutions les plus contestées.

                  FMI, Banque Mondiale, OMC et Forum de stabilité financière : à travers ses 1 100 milliards, le G20 a choisi de structurer sa réponse à la crise autour de 4 institutions dont les politiques sont de longues dates dénoncées par la société civile pour leur impact négatif sur le développement et l’accès aux droits des populations du monde entier.

                  En accordant au FMI et à la Banque mondiale la responsabilité d’assurer les opérations de crédit aux pays violemment frappés par la crise (allant jusqu’à décider une augmentation de 750 milliards de dollars des ressources du FMI), le G20 remet en selle deux institutions largement discréditées par les échecs de leurs politiques, et qui, il y a encore moins d’un an, concentraient les critiques de toute la communauté internationale.

                  Cette réhabilitation s’opère sans engagements satisfaisants quant à leur réforme interne ou au changement de cap de leur politique, ni leur intégration dans le cadre institutionnel et légal du système des Nations Unies.

                  Le commerce international est présenté comme la première source de création de richesses et de relance économique, en dépit des impasses évidentes auxquelles a conduit la libéralisation des échanges et la globalisation effrénée des marchés. La responsabilité des accords de libre-échange dans la dérégulation financière et la multiplication des produits et des pratiques spéculatives à risque n’est nullement remise en cause.

                  Le G20 n’offre aucun engagement précis quant à mettre fin à la dictature des marchés financiers, via des instruments de contrôle public et de régulation drastiques.

                  Les banques et établissements financiers devront être sauvés par tous les moyens, au prix du financement public, sans aucune contrepartie garantie aux populations (crédit, services bancaires...) et sans même que leur nationalisation n’ait été suggérée.

                  Aucune mesure d’interdiction de la spéculation sur les matières premières n’est par exemple envisagée.

                  La mise en liste noire des territoires non-coopératifs sur le plan bancaire et fiscal ne répond pas aux exigences citoyennes, qui souhaitaient voir bannie, au moins de la part des pays du G20 et de leurs grandes entreprises, toute forme de domiciliation ou de transit de leurs actifs via des paradis fiscaux.

                  Les mots d’ordre généraux sur le besoin d’une surveillance accrue et de meilleures régulations des agences de notation, des institutions bancaires et des acteurs financiers resteront à coup sûr lettre morte. On se souvient qu’à l’issue de la crise asiatique à la fin des années 90, des mesures de protection inédites de leur marché interne avaient été introduites dans de nombreux pays ouverts à la libéralisation financière ; par la suite, celles-ci ont été allègrement démantelées sous la pression des Etats européens et des Etats-Unis, notamment dans le cadre de négociations commerciales régionales et bilatérales.

                  Enfin les engagements relatifs à la lutte contre les inégalités sociales, la création d’emplois et la protection durable des écosystèmes ne sont assortis d’aucun moyen spécifique. Ils font l’objet de paragraphes aussi généraux que marginaux : ni nouveaux instruments de redistribution, ni investissements massifs dans une économie verte et créatrice d’emplois décents et justement rémunérés.

                  Le G 20 n’apporte aucune proposition pour créer de nouveaux instruments au service d’une autre mondialisation écologique et solidaire, tels que les taxes globales écologiques et sur les transactions financières.

                  Le G 20 est muet sur la reconnaissance et la promotion de biens publics mondiaux tels que la santé, l’eau, l’éducation et le savoir, indispensables pour reconstruire la mondialisation sur de nouvelles bases.

                  Les mêmes politiques conduites par les mêmes acteurs conduiront aux mêmes effets :

                   des inégalités croissantes et la précarisation des « non-riches »,

                   la ponction systématique des ressources naturelles et la dégradation des équilibres écologiques,

                   la dégradation des solidarités et des protections sociales

                   et la concentration des pouvoirs économiques aux mains d’une poignée de multinationales exclusivement soucieuses de protéger les intérêts de leurs élites.


                  • 1 vote
                    Veilleur de Nuit (---.---.21.79) 5 avril 2009 12:16

                    Ce monde à la dérive, dans la démission de la vie...chanté jadis, à sa manière prémonitoire par Léo Ferré...

                    http://www.dailymotion.com/playlist/xwc7q_Palace45_leo-ferre/video/x84gel_leo-ferre-wordsy-wordsywords_people


                    • 1 vote
                      veda (---.---.246.31) 5 avril 2009 13:56

                      Je n’aime pas particulièrement Berlusconi mais ici il ne faut pas exagérer. Il a le ministre turque en ligne et quand il sort de la voiture il fait justement un signe à Angela pour lui dire qu’il est occupé au tel et qu’elle peut toujours y aller.

                      Ne fantasmer pas vos informations.


                      • 0 vote
                        yo (---.---.51.34) 5 avril 2009 18:22

                        ça n’empêche pas que c’est un porc immonde.....


                      • 1 vote
                        Nicolas S (---.---.36.173) 5 avril 2009 19:05

                        je me demande de plus en plus si les electeurs ont concience de ce qu ils font en portant au pouvoir tous ces monstres de suffisance et d imbécilité !!!


                        • 0 vote
                          fourreau (---.---.129.103) 6 avril 2009 01:44

                          j’adore le gag de la presse : "il était au téléphone avec le premier ministre turc..." Or ce dernier était en compagnie des autres dirigeants parce que chef de gouvernement d’un pays membre de l’OTAN. Trop fort le gag


                          • 1 vote
                            helios999 (---.---.132.199) 6 avril 2009 09:00

                            si berlusconi veut montrer son mecontentement ou son detachement , son acte est logique feace aux medias , en quoi est ce un gros porc ? il l’est peut etre , vous certainement plus


                            • 1 vote
                              faxtronic (---.---.127.45) 6 avril 2009 11:51

                              trop drole. Il faut arreter les delires protocolaires ausii. J entends tellement de cons qui pinaillent sur les protocoles.


                              • vote
                                出会いサイト (---.---.35.110) 15 avril 2009 07:46


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