DSK victime d’un attentat à la chaussure à Istanbul
Un étudiant en journalisme a jeté une chaussure contre Dominique Strauss-Kahn (DSK), directeur du Fonds Monétaire International (FMI). Ce dernier a réussi à l’esquiver. La scène s’est déroulée aujourd’hui, jeudi 1er octobre, dans l’Université Bilgi d’Istanbul (Turquie) où l’institution internationale tenait sa conférence annuelle. Des manifestations ont eu lieu en marge de ce sommet.
Selcuk Ozbek, l’étudiant qui travaille dans le journal turc de gauche Birgun, tout en jetant une chaussure à DSK, a accouru vers la scène où le directeur du FMI faisait une conférence à des étudiants en économie, en criant « FMI dehors ! » Le projectile, une chaussure de sport de couleur blanche qui n’a pas atteint son objectif, a atterri sur l’estrade. DSK l’a esquivée en effectuant un pas de côté alors qu’un homme de la sécurité s’approchait pour le protéger et que ses collègues neutralisaient l’étudiant en colère en le bâillonnant et en le poussant vers la sortie.
Depuis que George W Bush, l’ancien président américain, a subi le même sort à Bagdad (un journaliste iranien lui avait lancé sa paire de souliers) on ne compte plus les attentats similaires. Wen Jiabao, le Premier ministre chinois, et Palaniappan Chidambaram, ministre indien de l’intérieur, ont également était les cibles de lanceurs du même type.
« Je ne pense pas que jeter une chaussure soit un signe de violences, estime Ibrahim Aydin, rédacteur en chef du journal Birgun dans lequel travaille Selcuk Ozbek, l’étudiant frondeur. C’est devenu un symbole dans la culture de protestation ».
Dominique Strauss-Kahn, quant à lui, est sorti de la conférence en souriant. « Il est important pour nous d’avoir un débat ouvert, a t-il rappelé en montant dans sa voiture. J’ai été heureux de rencontrer des étudiants et d’entendre leurs points de vue. C’est le rôle du FMI, même si tout le monde n’est pas d’accord avec nous [...] La chose que j’ai apprise c’est que les étudiants turcs sont polis. Ils ont attendu la fin pour se plaindre ».
La police a arrêté une vingtaine de manifestants hostiles à la venue du FMI alors que l’institution tenait sa conférence annuelle dans la capitale économique de la Turquie.
Tags : Economie Attentats
7 réactions à cet article
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Les masques tombent,les imposteurs sont sur la sellette à trop vouloir vendre leur douteuse camelote.
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Je n’ai pas l’impression que ces "imposteurs" comme vous les nommez, aient changé d’un iota leurs politique et discours. Avant d’être sur la sellette, de l’eau coulera sous les ponts, et ce ne sont pas quelques chaussures qui les chasseront.
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@TZ je ne dis que quelques chaussures les chasseront puisque le pouvoir militaro policier c’est eux et qu’ils détiennent le monopole de la violence,je pense seulement que leur camelote frauduleuse ne convainc plus personne.C’est une certitude qu’ils ne changeront pas ils cherchent à nous précipiter vers l’abime.
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visuel "ment" , on y voit pas grand chose, sauf l’arrestation.
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Encore un mari trompé et jaloux, même en turquie il fait vaciller les coeurs et vibrer les strings, Dominiiiiiiiiiiiiiiiique !
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MDR. J’aime bien aussi le vigile qui a l’air de dégainer et en fait sort un portable, sans doute pour appeler le service d’écartèlement pour corriger le malotru...
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C’est révoltant, insupportable, scandaleux ! Flute et re-flute !
C’est la larme à l’œil que je constate la maladresse des lanceurs... Je trouve dommage que la personne ayant prémédité un tel geste ne se soit pas entrainée avant, ou bien qu’elle ne soit pas venue en sabots.
Le fait qu’une fois encore le lanceur ait manqué sa cible, et c’est rassurant quelque part, est la preuve même de la nature profonde de l’acte. C’est sorti des tripes, et oui c’est rassurant que certains êtres humains ressentent ce type sentiment face à des personnes comme Strauss Kahn ou G. Bush. S’ils se prenaient plus de pompes dans leur tronche, ils seraient peut-être moins cons.
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