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Les USA, la Chine et le dilemme iranien


 

 


Webster Tarpley sur la Chine et le dilemme iranien



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6 réactions à cet article    


  • 3 votes
    steph75 (---.---.xxx.143) 4 mars 2010 13:48

    voila un sujet intéressant cela changera des nichons etc ;.


    • 2 votes
      Petitpois 4 mars 2010 14:11

      Grandiose !


      • 2 votes
        Maldoror Maldoror 4 mars 2010 18:18

        D’où l’inévitable question : pourquoi la FED, qui avait sauvé Bear Sterns et qui, par la suite, sauva le système dans son ensemble, a-t-elle laissé tomber Lehman Brothers ?

        A cette question, la réponse officielle est que Lehman ne pouvait fournir, à côté de ses actifs pourris à reprendre par un sauveteur quelconque, d’actifs sains permettant de garantir la viabilité finale de son bilan. Mouais. Vu ce que nous savons par ailleurs (...), il ne semble pas que les autres banques d’affaires américaines aient pu, de leur côté, présenter des comptes "sains" renvoyant "l’image fidèle" d’une structure de bilan solide.
        Alors pourquoi Lehman Brothers ?
        Je n’ai pas la preuve de ce que je vais avancer ici, mais voici ma thèse : l’oligarchie financière a décidé de créer un choc pour conditionner l’opinion, en vue de débloquer ensuite les "plans de sauvetage" bancaires qui ont permis, en toute simplicité, de reporter les dettes sur les Etats, et donc en dernière analyse vers les contribuables. La faillite de Lehman, en provoquant une énorme onde de choc à travers le système financier mondial, a placé les dirigeants politiques devant un choix cornélien : ou bien laisser tomber les banques, et voir l’ensemble du système de l’argent s’effondrer (et avec lui toute la structure sociale), ou sauver les banques, coûte que coûte. Lehman Brothers, la plus petite des banques d’affaires US, a donc été pour l’oligarchie financière un pion sacrifié. Et l’on remarquera au passage que le Secrétaire au Trésor qui a décidé ce sacrifice, Henri Paulson, est un ancien employé d’une concurrente de Lehman, Goldman Sachs."

        (...)

        "En 2000, cependant, ces mêmes dirigeants se rendent à l’évidence : l’Asie monte en puissance plus vite qu’ils ne le pensaient, et leur propre économie productive menace d’imploser sous l’effet même de la domination qu’ils exercent.

        A partir de cette date, les dirigeants de l’anglosphère s’organisent donc pour remodeler leur zone d’influence sur de nouveaux schémas, plus inégalitaires (...) et donc plus favorables à la concentration maximale du capital : un ajustement de la structure de classes est en préparation, qui alignera plus ou moins l’Occident sur un modèle comparable à celui de la Chine (main d’oeuvre corvéable, oligarchie unifiée et structurée).
        Ce remodelage de la structure de classe a été préparé par une fausse reprise, orchestrée pour rendre possible, en sortie de crise, un coup d’Etat déguisé".

        (...)

        La première conséquence de la crise , c’est la contamination de la crise aux finances publiques. Depuis septembre 2008, profitant de l’état de choc créé par la faillite de Lehman Brothers, l’oligarchie financière a contrainte les Etats à un soutient financier massif, tel qu’aucune industrie en difficulté n’en a jamais eu."

        MICHEL DRAC dans "Crise ou coup d’Etat ?"

        http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/interview-de-michel-drac-auteur-de-65625

        "L’option "intégration impériale" impliquerait du point de vue des classes dirigeantes européennes une double révolution mentale : un enterrement de la nation et un mariage impérial ; d’une part, une renonciation à défendre l’indépendance de leurs peuples, mais en contrepartie, pour ce qui les concerne, une intégration de plein droit à la classe dirigeante américaine."

        EMMANUEL TODD dans "Après l’Empire".

        (...) Dominique Strauss-Kahn, vient d’émettre une proposition très rationnelle, qui peut conduire au meilleur comme au pire, selon la façon dont elle sera mise en oeuvre. Il vient en effet de demander que soit donné à l’institution qu’il dirige un mandat de supervision du système financier international, avec droit d’intervention dans les affaires budgétaires des nations, pour éviter que les pays continuent à s’endetter sans contrôle, promettant en échange d’ouvrir aux Etats dont le comportement budgétaire deviendrait raisonnable des lignes de crédit à court terme en complément de celles que leur accordent déjà, de façon presque illimitée, les marchés financiers et les banques centrales. (...)

        (...) la mise en oeuvre de cette proposition déboucherait sur la transformation du FMI en banque centrale planétaire, assurant la liquidité de tout le système financier international avec une monnaie unique mondiale.

        JACQUES ATTALI dans l’Express.


        • 2 votes
          Lord Volde lord volde 5 mars 2010 17:45

          Maldoror est un vieux raciste qui prétend se battre contre l’élite oligarchique aux côtés des gens d’en-bas. Par ailleurs tes analyses de zozo sont truffées de contradictions d’incohérences. A titre d’exemple, le gouvernement Etatsunien n’état pas devant un choix Cornélien, mais face à un fait accompli dont il connaissait le calendrier. 


          • 0 vote
            ChatquiChouine ChatquiChouine 9 mars 2010 23:30

             Analyse géostratégique interressante, je ne me rapellais pas de ces menaces a peine déguisées de H. Clinton envers la Chine concernant l’ Iran.
             J’ai bien aimé son appréciation de Kouchner aussi.


            • 0 vote
              elsass (---.---.xxx.201) 18 mai 2010 19:23

              Pauvre idiot .



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