"Nous possèderons Gaza" : Trump a-t-il trahi Netanyahou ?
Il n'a jamais été aussi important de se faire sa PROPRE opinion. Car les signaux envoyés durant la dernière rencontre Trump-Netanyahou n'ont jamais été aussi contradictoires. Une première partie au langage corporel dominant-dominé absolument limpide en faveur de Netanyahou, puis ce moment, durant la prise de parole de Donald Trump, où il lâche un petit "We'll own it" en parlant de Gaza, qui semble faire complètement tiquer Benjamin Netanyahou, ce que plusieurs rédactions indépendantes comme celle du Times of India (plutôt pro-israélien d'ailleurs) ou l'excellente chaîne "Defense Politics Asia" n'ont pas manqué de remarquer.
Mais peut-on seulement souligner un détail aussi mineur pour analyser l'avenir géopolitique de la Bande de Gaza ?
Tags : Etats-Unis Israël Palestine Prospective et futur Gaza Donald Trump
2 réactions à cet article
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Deux crocodiles qui s’observent pour savoir qui aura la mise. Il n’y a pas simplement une riviera à faire, aussi un grand gisement de gaz à exploiter, un canal concurrent à celui de Suez pas assez profond, à creuser traversant gaza au milieu...Jeffrey Sachs (juif lui-même) a déjà répondu à la question : c’est Israël qui utilise les USA, pas l’inverse :Il est question de déclassifier les documents sur l’assassinat de JFK. On pense souvent à la CIA, comme Oliver Stone l’avait expliqué avec son documentaire. Jacques Baud vient de suggérer à Tocsin que ce n’est pas ça, mais que ça vient d’un Etat "allié" sans le nommer explicitement pour que la chaîne sur youtube ne saute pas.En effet, JFK ne voulait pas qu’Israël se dote de l’arme nucléaire à Dimona en plein Moyen-Orient déjà en guerre. Il l’a ferment demandé à David Ben Gourion et à son successeur, Levi Eshkol. JFK tué, Lyndon Johnson qui voulait être calife à la place du calife ne voulait surtout pas s’embêter avec Israël, puis Richard Nixon a fusionné les intérêts des Etats Unis (le pétrole dans la région) avec ceux d’Israël (la doctrine des intérêts des Etats-Unis à défendre militairement, même si c’est en dehors de son pays, préfiguration de la doctrine Carter). Entretemps, les sionistes ont fait l’incruste aux Etats Unis, déjà en créant la même année que l’exécution de JFK : l’AIPAC, pour remplacer l’American Zionist Comittee que ce même président avait ordonné d’enregistrer comme agent de l’étranger, ce que c’était objectivement.Développements ici :SI c’est bien Israël qui a tué JFK, est-ce que la motivation du neveu sera suffisante pour venger comme honorer son oncle ? (s’il est confirmé par le Sénat, c’est mercredi qu’on le saura). Il ne serait pas seul : il aurait aussi Tulsi Gabbard et Kash Patel motivés pour faire équipe à laver le linge sale du pays. Mais cela reste un faible espoir.Trump s’est soumis à Israël, on le sait déjà. Mais il disposerait avec ça d’un moyen de chantage sur Netavoyou pour s’emparer de Gaza (si le délire de déporter tous les Palestiniens se concrétise). Et délire pour délire, avec la poubelle UEpéenne prête à accueillir ces devenus enragés (comment ne pas l’être) pour dire à Trump qu’il n’aura pas notre haine et rappeler à Israël qu’il reste notre ami indéfectible et éternel jusqu’à la fin de l’Univers.
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