NSA : les Américains sont dans la démesure et peuvent probablement tout écouter en France et en Europe
Jean-Jacques Urvoas nous explique doctement que « les Américains sont dans la démesure », qu'ils se voient comme la seule puissance planétaire, qu'ils peuvent probablement capter tout ce qu'ils veulent des communications en France et en Europe et que « le drame de notre pays c'est qu'aujourd'hui personne ne contrôle les services de renseignement... »
Merci pour ces propos très rassurants monsieur le député...
Selon Le Monde les services secret français étaient au courant de l’espionnage de la NSA. Qui espionne qui aujourd’hui ? Quelques réponses avec Jean-Jacques Urvoas, député PS, membre de la CNCIS, la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité. Il est l’invité de Bruno Duvic à 8h20
Le député nous dit entre autres que :
Les écoutes américaines sont légales au regard du droit américain...
C’est trier qui est important, construire les arborescences...
Le droit courra toujours après la technique...
C’est probable que les USA peuvent écouter ce qu’ils veulent en France et en Europe...
Le budget du renseignement français est ridicule face aux USA...
La place de l’espionnage économiqe est prépondérante...
Les services allemands doivent eux aussi faire beaucoup d’espionnage économique...
Le renseignement est d’abord une bourse aux échanges...
etc
Dans cette seconde vidéo (Qui espionne qui ? Alain Bauer et Jean-Jacques Urvoas), Jean-Jacques Urvoas nous apprend également que :
Le drame de notre pays c’est qu’aujourd’hui personne ne contrôle les services de renseignement... Mais cette situation devrait changer... Nous voilà rassurés...
Ci-desous, quelques extraits d’articles publiés tout récemment à propos de l’espionnage made in USA...
Surveillance : la DGSE a transmis des données à la NSA américaine - LE MONDE | 30.10.2013 à 12h51 • Mis à jour le 30.10.2013 à 18h44
« Mardi 29 octobre, devant la commission du renseignement de la Chambre des représentants, le chef de la NSA, le général Keith Alexander, a juré que les informations du Monde ainsi que celles d’El Mundo, en Espagne, et de L’Espresso, en Italie, sur l’interception de communications de citoyens européens par la NSA étaient « complètement fausses ». Il a précisé qu’il s’agissait de « données fournies à la NSA » par ces mêmes partenaires européens.
Quelques heures plus tôt, le quotidien américain The Wall Street Journal, s’appuyant sur des sources anonymes, affirmait que les 70,3 millions de données téléphoniques collectées en France, par la NSA, entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013, ont été communiquées par les services français eux-mêmes. Ces éléments auraient été transmis, selon ce journal, conformément à un accord de coopération en matière de renseignement entre les Etats-Unis et la France. »
Comment la NSA infiltre secrètement les serveurs de Google et Yahoo ! - Le Monde.fr | 30.10.2013 à 20h02 • Mis à jour le 31.10.2013 à 08h09
« Chaque jour son lot de révélations sur la surveillance menée par l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA). Mercredi 30 octobre, le Washington Post révèle ainsi, sur la base de documents d’Edward Snowden, comment la NSA a procédé pour récolter les données privées des utilisateurs de Google et Yahoo ! Et c’est un simple post-it classé top secret qui explique la manœuvre.
Le site du quotidien divulgue en effet l’existence d’un programme de la NSA appelé Muscular dont le but est de surveiller les serveurs de Google et Yahoo ! L’agence américaine y parvient en infiltrant certaines parties de l’infrastructure interne aux géants du Web : les liens entre les serveurs où ils stockent et organisent les données de leurs utilisateurs. Avec la coopération des services secrets britanniques, elle copie des flux de données qui passent à travers les câbles en fibre optique reliant ces serveurs entre eux. »
NSA : le pape François (aussi !) sur écoutes - Le Point.fr - Publié le 30/10/2013 à 16:00 - Modifié le 31/10/2013 à 12:13
« Même les conversations du pape ont été mises sur écoutes par la National Security Agency (NSA) américaine. C’est l’hebdomadaire transalpin Panorama qui le révélera dans son édition de jeudi. Selon l’enquête, les espions américains ont capté les communications des cardinaux utilisant dans la péninsule et dans l’État du Vatican des opérateurs de téléphonie italiens. Les comptes rendus de ces conversations étaient classés en quatre catégories : "intentions de la hiérarchie", "système financier", "objectifs de politique étrangère" et "droits de l’homme". Une activité d’espionnage qui a redoublé durant la période du conclave. Les services secrets américains avaient notamment mis sur écoutes la Domus Internationalis Paolo VI, l’hôtel romain où résidait un certain... cardinal Bergoglio.
Ce n’est pas véritablement une surprise. Les documents de WikiLeaks ont révélé que, depuis le conclave d’avril 2005 durant lequel il avait été le principal concurrent de Joseph Ratzinger, les services américains se sont beaucoup intéressés à l’archevêque de Buenos Aires. L’ont-ils écouté depuis qu’il occupe le trône de Pierre ? Le responsable de la salle de presse, le père Lombardi, dit ne rien savoir. Mais l’inquiétude est grande au Saint-Siège, car, contrairement à ses prédécesseurs, le pape François délègue très peu et communique beaucoup avec ses collaborateurs par téléphone. De même, la NSA aurait multiplié les écoutes aux dépens d’Ernst von Freyberg, le nouveau président allemand d’IOR, la banque du Vatican. »
Tags : Etats-Unis International
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