Anne-Laure Bonnel : " Il y a un décalage entre les journalistes de plateaux et ... "
Anne-Laure Bonnel fait partie des combattantes de l’info. C’est comme ça que Gérard Bardy les appelle. Dans son livre, il regroupe ces voix de femmes qui osent. D’Eugénie Bastié à Gabrielle Cluzel, d’Elisabeth Lévy à Sonia Mabrouk en passant par Natacha Polony, et Charlotte d’Ornella. Elles portent la contradiction sur les plateaux et affirment leurs valeurs avec souvent un prix élevé à payer. Anne-Laure Bonnel en sait quelque-chose, voici son témoignage.
Tags : Journalisme Censure Prospective et futur Médias Manipulation
8 réactions à cet article
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Je réagis juste au titre, pas envie de me fader la vidéo, je n’ai pas 50 minutes à perdre...
C’est au mieux, un euphémisme, ce n’est pas le même boulot ni même la même profession de foi.
C’est au mieux des enfumeurs au pire des sicaires.
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Dans son livre, il regroupe ces voix de femmes qui osent. D’Eugénie Bastié à Gabrielle Cluzel, d’Elisabeth Lévy à Sonia Mabrouk en passant par Natacha Polony, et Charlotte d’Ornella
c’est pas parce qu’on defend les causes attribuees a "l’extreme droite" qu’on risque sa vie. Natacha polony, charlotte d’ornela, elisabeth levy... toutes issues de la petite et pas si petite bourgeoisie, ne sont pas specialement des journalistes de terrain. Ce qui relie tous ces gens, ce n’est pas le fait de risquer leur vies pour faire du journalisme, c’est une ecole de pensee
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@sylvain66
toutes issues de la petite et pas si petite bourgeoisie,
Non, la différence n’est pas entre petites et grandes bourgeoises.
Polony, Bastié, Levy, d’Ornella, Mabrouk sont des aristocrates (de l’intelligence et du reste).
Lapix, Saint-Criq, Salamé, de Malherbe sont de simples bourgeoises.
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@basile
je ne parle pas de difference entre petite et grande bourgeoise, je parle de difference entre un type de journalisme, en l’occurence le journalisme de terrain, et l’appartenance a un groupe ideologique -
@basile
d’autre part, dire que ce sont des aristocrate revient a dire qu’elles font partie d’un petit groupe qui domine la societe. Il me semble que vous faites plutot allusion a une noblesse morale, ou intellectuelle -
vous faites plutot allusion a une noblesse morale, ou intellectuelle
Parfaitement
J’ajoute le courage, car pour affronter le "système" de toute son âme et sa liberté intérieure, il y faut du courage (je note que des femmes sont souvent aux avant postes en termes de courage). D’autant plus que notre "système" glisse doucement vers une sorte de totalitarisme mou, vers un unanimisme exigeant l’alignement.
Les deux grandes crises récentes en sont l’illustration. Tant les pro-russes que les pro-palestiniens sont jugés suspects de trahison, de collaboration avec l’ennemi, à dégager. Le dernier en date est Villepin, sur lequel BFMTV a tenté un meurtre médiatique (raté, ils se sont excusés mais de façon malhonnête, sans adresser leurs excuses à Villepin qu’ils ont essayé de "tuer", juste à leurs auditeurs, et en dissimulant ces excuses sous la forme d’un communiqué très discret, juste pour ne pas être condamnés en justice en cas de plainte de Villepin).
signé Basile sur Ago TV qui est aussi Fanny sur Ago média
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CheckNewsQui est la journaliste française Anne-Laure Bonnel, censurée, selon Moscou, pour son travail sur le Donbass ?Lors d’un passage très remarqué sur CNews, la reporter a dénoncé des « crimes contre l’humanité » commis par les Ukrainiens dans le Donbass, évoquant notamment 13 000 morts depuis 2014 dans la région.
A bientôt. Amitié.
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@Vivre est un village
Comment ça marche, CheckNews ?
https://www.liberation.fr/checknews-about/CheckNews a été créé en septembre 2017, succédant au service Désintox de Libération, qui était la première rubrique de fact-checking de la presse française.
Depuis plus de trois ans, CheckNews est un service de « journalisme à la demande ». Ce sont les lecteurs qui ont pris les commandes éditoriales, en posant des questions, via une plateforme dédiée, auxquelles l’équipe répond.
Avant son lancement définitif, CheckNews a été testé pendant quatre jours en avril 2017, pendant l’entre-deux-tours de la campagne présidentielle. C’est l’agence J. Walter Thompson qui nous a contactés en nous proposant ce projet, qui devait être temporaire. J. Walter Thompson a développé le site, nous avons fourni la main d’œuvre journalistique. Pour cette agence, l’intérêt d’un projet comme celui-ci était l’image. Pour nous, il s’agissait évidemment d’un intérêt éditorial, tout en pouvant nous reposer sur les ressources d’un tiers pour développer un site en quelques jours. Et c’est donc l’agence qui a choisi ce nom en anglais (que l’on pourrait traduire par « vérifier les infos »).
En septembre 2017, nous avons décidé de relancer le projet et de pérenniser le site avec l’accord gracieux de J. Walter Thompson, mais sans lui. Il s’agit désormais d’un projet purement Libé, mais qui n’aurait pas existé sans l’agence. Nous avons donc décidé de garder ce nom en anglais. Ce, même s’il chagrine quelques-uns de nos lecteurs, et même s’il entraîne parfois une forme de confusion, suggérant que nous ne faisons que du fact-checking, là où notre fonctionnement en questions-réponses nous amène aussi parfois, au-delà de la vérification au sens strict, à expliquer des faits d’actualité, voire à enquêter à la demande d’internautes.
A bientôt. Amitié.
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