Bonjour, j’ai mis pause et recopié les
textes mentionnés et les introductions de l’auteur de la vidéo : "
Les journalistes gardent une part de libre arbitre dans le
traitement de l’information. Malheureusement c’est inexact. Chaque
journal a une ligne éditoriale, c’est à dire que le rédacteur en
chef et l’actionnaire décident du traitement de l’information et de
l’actualité effectués par le journal en question. Lorsque je dis
que l’actionnaire et le rédacteur décident, je veux bien sur dire
que l’actionnaire décide seul...en effet, le rédacteur est employé
alors que l’actionnaire lui détient le journal et cela ne les pose
pas sur un pied d’égalité. La ligne du journal s’explique par le
fait que le journal doit être cohérent et doit avoir une stratégie
de communication.Il s’agit en fait de marketting.
Du coup, chaque journal indique à chaque journaliste quelle
information traiter, quel point de vue adopter, voire même quel type
de vocabulaire utiliser et là la liberté journalistique en prend un
coup. Voici les procédures juridiques qui font toute la beauté de
notre information...ce qui fait que l’on pourrait tomber sur des
oasis d’informations qui ne sont pas main stream, il
s’agit de la clause de conscience...une sorte de liberté de penser,
et de dire non à l’information, une liberté de rester objectif, la
possibilité de ne pas se compromettre...La clause
de conscience n’est
qu’un mot, en langue de bois pure. La clause de conscience signifie
que le journaliste a la possibilité de démissionner s’il n’est pas
d’accord avec la ligne éditoriale. Il ne percevra des indemnités de
licenciement que dans certains cas :
_
cas n°1 _ le journaliste doit apporter une preuve de la modification
« très substentielle » de la ligne éditoriale de la
publication pour laquelle il travaille.
En
droit, cela signifie que la charge de la preuve est
au journaliste et donc très défavorable au journaliste.
_
cas n°2_ la clause de cession, le journaliste peut obtenir des
indemnités de licenciement si l’actionnaire majoritaire change, si
le patron change, car si l’actionnaire majoritaire change, il y a une
« présomption forte » de changement de ligne
éditoriale.
En
gros, un journaliste qui n’est plus d’accord avec la
ligne éditoriale peut seulement démissionner et n’a même pas droit
à ses indemnités de licenciement si la ligne éditoriale n’a pas
changé ou si le journal n’a pas changé de propriétaire
actionnaire...
Personne ne lit les petites lignes des clauses d’assurance......
en un mot : " OUI est le seul mot du dictionnaire pour déclarer l’affirmative, tous les autres mots sont faits pour dire : NON !