A Lyon police partout, étudiants mécontents
Jeudi 6 décembre dans la soirée, 300 étudiants lyonnais manifestent devant la fac de Lyon 2 contre la réforme Pécresse.
Certains d’entre eux réagissent à l’arrestation de deux des leurs par les forces de l’ordre.
Tags : Système universitaire Police
6 réactions à cet article
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Vidéos intéressantes, Je suis aussi étudiant à Lyon 2, et voir ces films m’attriste profondément... Etant comme de nombreux étudiants contre la loi Pécresse mais aussi trés dubitatif vis-à-vis du blocage comme moyen de contestation, j’avoue avoir du mal à rentrer dans une université en devant sans cesse prouver mon identité à l’aide de cartes, et encadré à chaque entrée par des CRS... La situation actuelle à Lyon 2 est trés peu supportable, et nombre de professeurs ont refusé de faire cours, soit en raison tout simplement de la présence de policiers, mais aussi du fait que seuls deux-trois entrées sont ouvertes sur l’ensemble des campus, ce qui ne garantit, et ne respecte plus, les normes de sécurité en cas de problème(s).
Mais j’estime aussi que chacun a sa part de responsabilités, ainsi aux dires de nombreux camarades, et par ce que j’ai pu constater, la présidence n’a pas tenu un certain nombre de promesses (débats, mise à disposition de lieux de réunions..) et se félicite de votes ayant été faits sur la fac qui ne dépassent pas les 30% de participation (et encore cela concerne un vote sur internet, mais le vote à bulletin secret organisé lundi n’a fait qu’environ 15%...). De la même façon les bloqueurs ne sont pas tous blancs, personnellement je leur en veux surtout pour les appels au boycott et les entraves tentées pour dévaloriser ces mêmes votes. Et ceci pour divers raisons, plus ou moins justifiées mais qui me semblaient tout de même refuser un moyen, aussi imparfait soit-il, de sortir de l’impasse.
Au final, pour ma première année de licence, je découvre une université qui possède à mon sens de grandes carences en matière de dialogues, entre étudiants, profs et administration, alors qu’elle pourrait devenir un formidable moteur de propositions, de débats et d’initiatives dans de nombreux domaines.
Après si je me lance dans une interprétation plus profonde et "métaphysique", il me semble avoir vu aussi une masse de jeunes gens désespérés d’avoir compris le degré de pourrissement avancé de cette société, et du seul mépris qu’elle offrait, aux attentes et aux valeurs de ceux qui feront le XXIème siècle...
A la bonne heure,
Nimbus
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Le 6 décembre était une journée nationale de manifestations étudiantes pour une autre réforme de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Organisations signataires : FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP) CGT (SNTRS) UNSA (Sup’ Recherche, SNPTES) Solidaires (Sud-Education, Sud-Recherche-EPST) SLR SLU
Dans toutes la France, comme chaque semaine depuis plus d’un mois, les étudiants sont descendus dans la rue et ont demandé à être entendus.
Combien d’articles dans les journaux ? Combien de reportages à la télévision ? Combien d’analyse dans les médias alternatifs comme Agora Vox ?
Allez y cherchez, vous pourrez compter avec une seule main.
Si personne ne donne la parole aux étudiants, ce n’est pas étonnant qu’ils bloquent. Les blocages sont des signaux de détresse. Qu’on soit pour ou contre, il faut le reconnaître : s’il n’y avait pas un réel malaise dans les universités, les étudiants seraient en cours et pas dans la rue, en blocage ou en occupation des locaux de leur université.
A Nanterre, où je suis étudiant, le personnel de sécurité est intervenu par la violence pour chasser les étudiants de l’amphitéatre "réquisitionné" alors qu’un professeur était en train d’animer un débat dans le cadre des journées de débats organisées par les étudiants.
La France baillonne sa jeunesse. Tout ce que les étudiants demandent, c’est d’être écoutés et entendus. Tout ce qu’ils obtiennent, c’est la répression et la censure.
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Bonjour, s’il te plait relis un peu l’inventaire à la prévert de ton "intersyndical" ? Toujours les mêmes. Vous cassez, vous dégradez, vous menacez, vous intimidez. Quelle alternative à la Loi Pécresse ? Quelle sugestion hormis les traditionnelles "l’état doit nous donner plus de sous" ?
J’en ai marre. Nous sommes dans une démocratie et pourtant à cause de gens comme vous j’ai besoin de la présence de la police.
Partout en France vous mobilisez de moins en moins. D’ailleurs il suffit de voir qui compose vos fameux piquets de greves.
Si ils sont étudiants... je suis nonne.
PS lettre au pere noel : Faites que sud et consort nous lache
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Ce n’est pas mon intersyndical. C’est simplement la liste des organisations d’étudiants qui sont mécontentes et en colère. Je ne justifie pas les blocages. Je suis plutot contre, mais j’essaie de les comprendre. Lorsqu’une colère comme celle ci est manifestée, c’est qu’il y a des raisons, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Qui s’interroge sur ces raisons ? Ta réaction est la preuve de la censure et du conditionnement médiatiques : tu répètes simplement ce que tu as entendu. Essayons de prendre du recul et de reflechir par nous mêmes.
Pour ce qui est alternatives proposées par les étudiants et les chercheurs, elles sont nombreuses, mais ne sont malheureusement pas diffusées par les médias. Par exemple, le collectif "sauvons la recherche" a publié 100 propositions pour réformer l’Université. Ces propositions n’ont absolument pas été prises en compte ni par le gouvernement, ni les médias.
Si la démocratie était réelle dans notre pays, les institutions ne permettraient pas que des réformes soient passées sans consultation ni débat.
C’est trop facile de dire "vous" comme si tous les jeunes et tous les étudiants étaient des voyous. Je n’ai ni bloqué ni cassé mais j’ai apporté mon soutien et mes idées à l’organisation des débats dans mon université. Je n’appartient à aucun syndicat et ne soutient aucun parti politique.
Essaie de te poser cette question : si les étudiants avaient autant de temps d’antenne que Sarkozy dans les médias, la mobilisation serait elle la même ?
Vous pouvez choisir de rester aveugle et sourd face à la détresse des étudiants minoritaires en colère. Mais si vous faites ce choix, cela revient à attendre qu’ils soient majoritaires pour leur donner la parole. Que ferez vous alors ? Que ferait la police contre 30 000 étudiants pour la seule université de Nanterre s’ils décident d’être violents ? Si vous voulez sauver la démocratie, n’attendez pas que la colère soit générale. Ecoutez les premiers signaux d’alarme et cherchez des solutions, car après il sera trop tard pour regretter.
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Nimbus, Berzerk, vos commentaires donnent le sentiment que les étudiants ont du mal à dialoguer déjà entre eux, avec le gouvernement encore moins ; coté gouvernement, concernant les universités c’est à peu prés la même chose.
Des citoyens (des 2 cotés) qui refusent de dialoguer fàce à des problèmes, c’est pas ce qu’on appelle des démocrates. Le "Si vous voulez sauver la démocratie" garder le, avec sa participation à 15%.
Pour l’instant, on a juste l’impression d’un gros bordel, pour ne pas changer.
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Un étudiant qui porte un keffier est un danger pour la liberté même si le combat est juste, cela peut representer le symbole de la résistance ,mais en vérité c’est le symbole masqué du terrorisme .....Jeunes, ne vous trompez pas de combat.
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