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Accueil du site > Actualités > Politique > Big Buziness avec Hitler

Big Buziness avec Hitler

 

« Hitler a comblé les attentes qu’industriels et banquiers avaient placées en lui. En effet, il réalisa tous les points importants de leur « programme » plus diligemment, plus complètement et plus impitoyablement qu’ils n’auraient pu ou osé le faire eux-mêmes. En outre, à l’issue de douze années d’une dictature nazie dont ils avaient pourtant été les parrains, banquiers et industriels rejetteraient tous les crimes sur le dos d’Hitler et plaideraient pieusement « non coupables ». Ce livre d’histoire bien documenté est de ceux dont l’élite économique ne souhaite pas entendre parler. » (Quatrième de couverture)

 

Jacques Pauwels est diplômé en histoire et en sciences politiques des Universités de Gand et de Toronto, où il s’est établi et a enseigné. Spécialiste de l’histoire du Troisième Reich, il a publié de nombreuses études sur le sujet. « Le mythe de la bonne guerre, les Etats-Unis et la Deuxième Guerre mondiale », son précédent ouvrage, a été actualisé en 2011.

 

Aujourd’hui comme dans les années trente, le capitalisme en crise génère le fascisme pour détourner le peuple de son ennemi : la bourgeoisie. Dans le sillage du FN en France, les ligues fascistes, islamophobes, négrophobes, judéophobes, renaissent.

 

(source : Inform’action)

Tags : Economie Histoire Guerre




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9 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Avlula 18 juin 2014 08:51

    Je ne vois pourquoi la bourgeoisie serait plus "ennemie du peuple" qu’autre chose, on ne choisit pas sa famille. Beaucoup trop large comme mot encore.


    • 1 vote
      l'argentin l’argentin 18 juin 2014 09:34

      Certes Avlula j’aurais dû dire "grande bourgeoisie" ou "ultras riches" car effectivement il ne faut pas confondre avec la classe moyenne.


    • 8 votes
      Jerome33 18 juin 2014 09:27

      Tiens ce n’est pas la première fois que j’entends ce point de vue. Même chez Ken Follett : L’Hiver du monde, on trouve à peu près tout ce qui est expliqué dans ce débat. Ken Follett étant plus connu comme Romancier, même si c’est à la base un historien.
      Il y a un point qui est certain. Si tu veux sécher quelqu’un tu lui demandes d’où provenait le pétrole Allemand pendant la dernière guerre mondiale. Et là .... Ben euh.... Et le mythe s’effondre.


      • 6 votes
        Qamarad Qamarad 18 juin 2014 09:46

        "Aujourd’hui comme dans les années trente, le capitalisme en crise génère le fascisme pour détourner le peuple de son ennemi : la bourgeoisie. Dans le sillage du FN en France, les ligues fascistes, islamophobes, négrophobes, judéophobes, renaissent."

        ==> Argentin copyright...
        On l’attendait cette saillie. Je regarderai quand même la conférence. Que les élites économiques soient une girouette dont le vent la faisant tourner est l’argent, nous sommes d’accord. Occulter la réussite économico-sociale des fascismes est assez scandaleux, car c’est désormais un fait historique indiscuté que l’on ne doit pas évidemment séparer de la question de l’autoritarisme. En outre, le fascisme était devenu par retournement de situation l’ennemi le plus redoutable du capitalisme libéral qui ,pour lui faire la peau, s’est choisi pour allié le camp socialiste. Sans les livraisons massives de chars américains, ce camp idéologique aurait été rayé de l’histoire. La bourgeoisie internationale avait choisi son camp. Bref, en histoire, les renversements d’alliance, de situation, la complexité, ça existe. Commencez gauchistes, ou anciens gauchistes, par une auto-critique de vos catégories politiques. Le "no pasaran" est un tantinet faiblard.
        Et dire qu’il existe aujourd’hui en France des ligues fascistes affiliées au FN, là mon petit, tu te fous du monde. Avec une mauvaise foi pareille, si tu n’es pas passé chez les trotskystes ou crypto-trotskystes, je me coupe la main. Cela n’exclut pas la stratégie de la division que nous constatons tous, mais parler de ligues et utiliser les mêmes catégories (ligues fascistes, lesquelles ?)que ceux qui sont au pouvoir devraient te faire réfléchir. 


        • 3 votes
          Borcorbe Borcorbe 18 juin 2014 10:58

          Mais oui tout le monde nous le dit : 


          Le fascisme est le masque de la bourgeoisie.

          Sa marchait peu être en 1930, sauf que actuellement la bourgeoisie assume pleinement de nous enculer ! Quoi qu’avec les socialope ils arrivent à nous en faire avaler des très bonne quand même.
          Elle a passé les 70 dernières année a diaboliser celui ci et renversé tout les résistant ayant une posture national et social : Kadahfi, Castro, Chavez, Assad, Nasser, Sankara et j’en passe !
          L’indigence intellectuelle me dégoutte......
          Et le fascisme est un national-socialisme enraciné à l’Italie, alors c’est une fois de plus hors contexte. Encore et toujours piégé par les mots


          • 1 vote
            Soi même 18 juin 2014 12:27

            C’est beau comme un bouquet d’immortel, ces discours d’historien, si l’on veut pas aussi tenir compte qu’il y a aussi un arrière plan spirituel à cette histoire.
            On décrit une illusionne de l’histoire, son cadavre en aucun cas sa causse profonde !
            Qui fait que l’on n’est toujours pas guérie de ses traumatismes qui à été ces deux guerres mondiales !
            Car expulser la compréhension que peut apporté un point de vue spirituel, c’est favoriser à ce que cela se transforme en poison notre avenir  !

             

             


            • vote
              lekaner lekaner 19 juin 2014 02:54

              C’est marrant je regardais un docu argentin ! y a pas longtemps avec des gens qui se pretendaient domestiques d’hitler, tres interessant, vers la fin ils ont passé cette image sans la décrire pendant peut-etre 5 secondes... J’ai plus le lien mais j’avais fait une capture écran pour mes archives, je vous invite à lui gribouiller une petite moustache et quelques cheveux dans paint, c’est divertissant : http://i.imgur.com/2QHqar9.jpg


              • vote
                bubul01 20 juin 2014 10:53

                Moi je lui ai envoyé ce message :
                "


                Do you know about alice miller work on childhood, she talk about hitler childhood and others dictators :
                http://www.alice-miller.com/

                adolf hitler : how could a monster succeed in blinding a nation ?
                http://www.thisisawar.com/AbuseNature.htm

                The Political Consequences of Child Abuse :
                http://www.psychohistory.com/htm/06_politic.html

                "

                Et ce qu’il a répondu :
                "

                No, I never heard about Alice Miller, sorry !

                In any event, while I have read quite a bit about Hitler’s background, childhood, etc., and find it very interesting, I am not a fan of what is called ’psycho-history’.
                This approach tends to blame the crimes of nazism to childhood problems of its greatest criminal.
                Such historiography ignores, or downplays, the social-economic factors which were much more decisive, at least in my opinion.

                Best wishes,

                Jacques Pauwels

                "

                Comme l’a dit olivier maurel, les chercheurs ne s’intéressent jamais à l’enfance :
                http://www.amazon.fr/Violence-educative-trou-sciences-humaines/dp/2916032258/ref=la_B004MPM5GQ_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1403254300&sr=1-3

                Sans doute par peur que cette manne se tarissent si on découvre d’ou ça vient !


                • vote
                  Le Gaïagénaire 22 août 2014 17:30

                  bubul01 (---.---.---.132) 20 juin 10:53

                  "Sans doute par peur que cette manne se tarissent si on découvre d’ou ça vient !"

                        "Cela signifie que, règle générale, nous ne réalisons pas que l’on a fait l’objet d’un subtil modelage aux exigences de l’institution (de la société), puisqu’il fait partie de notre formation. J’anticiperai en précisant que cette formation commence au berceau et se poursuit, au-delà de l’éducation parentale, elle-même souvent conditionnée par l’institution, par l’éducation sociale, la socialisation. En vue de nous convaincre, Castoriadis nous enjoint ensuite à nous demander[84] :

                  "quelle est la part de tout votre penser et de toutes vos façons de voir les choses et de faire des choses qui n’est pas, à un degré décisif, conditionnée et co-déterminée par la structure et les significations de votre langue maternelle, l’organisation du monde que cette langue porte, votre premier environnement familial, l’école, tous les « fais » et « ne fais pas » qui vous ont constamment assailli, les amis, les opinions qui circulent, les façons de faire qui vous sont imposées par les artefacts innombrables dans lesquels vous nagez, et ainsi de suite."


                       "Contrairement à Merleau-Ponty, qui refuse l’absolue clôture par l’institution, naturellement évolutive, 

                  "Castoriadis insiste sur le fait que l’institution «  produit, conformément à ses normes, des individus, lesquels, par construction, sont non seulement capables de, mais obligés à reproduire l’institution » et constituent donc des « fragments ambulants de l’institution de [la] société »[85], un peu comme les milliers de gouttes d’eau qui sont enfermées dans un vase n’évoluent toujours qu’à l’intérieur de celui-ci et sont toujours collectivement en tant que gouttes agglutinées, en forme de vase. Ainsi, pour lui, l’examen de la façon dont fonctionnent le magma imaginaire social et ses institutions au sein d’une société révèle l’existence d’une clôture (fermeture sur elle-même). Cela a des répercussions au potentiel dramatique tel que le suggère la fin du passage suivant[86] : 

                  "Toute société (comme tout être ou espèce vivante) instaure, crée son propre monde, dans lequel, évidemment, elle « s’ » inclut. (…) Il serait même insuffisant de dire que toute société « contient » un système d’interprétation du monde. Toute société est un système d’interprétation du monde ; et, ici encore, le terme « interprétation » est plat et impropre. Toute société est une construction, une constitution, une création d’un monde, de son propre monde. Sa propre identité n’est rien d’autre que ce « système d’interprétation », ce monde qu’elle crée. Et c’est pourquoi (de même que chaque individu) elle perçoit comme un danger mortel toute attaque contre ce système d’interprétation ; elle la perçoit comme une attaque contre son identité, contre elle-même.


                        "Castoriadis soulève ici un point crucial : la tentative de remettre en question le système d’interprétation du monde d’une personne fermée sur sa conception, résulte en un braquage, dû au sentiment d’être attaqué dans son identité profondément ancrée. Là réside l’un des fléaux les plus destructeurs entre les humains : la peur de l’autre qui proviendrait, comme je l’expliquerai plus loin, de la peur de l’autre en soi, la peur de l’inconnu en soi, de ce qui nous est inexploré, notre face cachée de Lune dont on redoute les conséquences, si elle venait qu’à nous être dévoilée. Dans une société étant composée d’un grand nombre de personnes encastrées dans leurs idées qui se veulent fixes, même si elle se prétend être une société ouverte, le résultat à l’échelle collective peut laisser à désirer."

                  [83] C. Castoriadis, L’imaginaire, supra, note 19, p. 222-223. ; [84] Ibid., p. 223. ; [85] Ibid., p. 223. ; [86] Ibid., p. 226.



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