Dire qu'en des temps pas si reculés, Henri Guaino, timide comme la violette, se plaisait à l'ombre des puissants, plume occulte de Nicolas et donc marchant derrière. La disparition soudaine de sa muse à talonnettes l'exposa soudainement aux feux de la rampe, l'obligeant à parler enfin pour son propre compte.
Las, quelle déception ! Le sage longtemps cru énarque ou docteur ne l'était point, l'équanimité avancée de son caractère, digne d'un tigre de papier, ne résistait pas au débat contradictoire. Quant à ses prises de position sur la famille et le mariage pour tous, curieusement absentes d'une fiche wikipédia bien ordonnée, mieux vaut ne plus en parler, par charité chrétienne...
Charité, un bien joli mot, quand on l'applique aux autres et non à soi-même...