Paul-Marie Coûteaux, président du RIF (Rassemblement pour l’Indépendance de la France), répond à nos questions 3 mois après sa proposition d’alliance avec le FN au 2è tour des élections législatives de 2012.
Voici quelques extraits de l’interview :
“Le FN veut le pouvoir, mais il ne peut y arriver seul.”
“La porte est ouverte à une alliance assez large aux législatives, il n’y aura pas de candidats du FN, il n’y aura pas de candidats du RIF, il y aura des candidats de l’alliance des patriotes“.
“Avec cette alliance, on ne serait plus dans le jeu des petits partis, avec 1 ou 2%, mais 5, 10, 20% voire 50%”
“Il est important de passer à un autre stade de l’action politique, on entre dans la cour des grands.”
“La perspective d’un grand parti des patriotes est crédible.”
“Je ne pense pas que l’UMPS gouvernera éternellement la France.”
“Nous ne sommes pas en démocratie, un très grand nombre de partis, pas simplement le FN, le Front de Gauche aussi, n’ont pas de représentants à l’Assemblée Nationale.”
“Il faut imposer le référendum d’initiative populaire, et la démocratie directe.”
“Si la politique reste bloquée,la violence reprendra ses droits.”
“Dès que les peuples échappent aux oligarchies, on appelle ça populisme, j’appelle ça démocratie.”
“Une Europe des Nations est une nécessité, de même que l’alliance avec des partis souverainistes en Europe.”
“Je me sens tout à fait libéral, au sens de Chateaubriand, si on aime son peuple, on le laisse respirer et prendre des initiatives, on ne met pas l’État partout.”
“Il est tout aussi nécessaire que les États puissent mener leur politique, notamment il faut des investissements que seul l’État est en mesure de faire, l’espace, l’éducation, etc.”
“Si prôner le rétablissement de l’autorité de l’État, c’est être anti-libéral, je suis anti-libéral.”
“Je ne suis ni libéral ni anti-libéral en matière économique, je suis pragmatique, en fonction des circonstances.“
Par Jean Robin