Bonjour Vraidrapo,
.
Les électeurs n’ont pas compris quel est la priorité des priorités
pour remettre la France sur les rails, pour restaurer la démocratie..
Pour mettre en place le RIC il faut d’abord abolir les traitées européens.
Il s’agit simplement de renoncer à 2 traites sur plus de 6686 traitées qui lient la France au reste du monde !
.
Pour ceux, les 98% des électeurs qui ont voté pour des partis politiques pro-UE, je leur conseille de lire l’article suivant :
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/03/02/31001-20180302ARTFIG00219-union-europeenne-comment-les-traites-favorisent-les-grands-interets-prives.php
.
Voici quelques extraits concernant une interview de l’auteur Thomas
GUÉNOLÉ :
.
Les traités
européens interdisent l’harmonisation sociale.
Là encore,
même si c’est rébarbatif, il faut examiner sérieusement ce que disent les
traités. Prenez le dumping social. Ces traités imposent la circulation
illimitée des travailleurs en Europe : article 3 § 2 du traité sur l’Union
européenne - le « TUE » -, article 21 du TFUE, titres IV et V du TFUE, et article
45 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union. Ces traités imposent la
circulation illimitée des marchandises : articles 34 à 36 du TFUE. Ces traités
imposent la libre installation des entreprises n’importe où dans l’Union :
articles 49 à 55 du TFUE. Et ces traités autorisent à vendre un service en
Europe depuis n’importe quel territoire de l’Union : articles 56 à 62 du TFUE.
Or, dans le
même temps, l’harmonisation fiscale n’est autorisée que si c’est pour faciliter
la concurrence : articles 113 et 115 du TFUE. Quant à l’harmonisation sociale,
elle est interdite dans tous les cas : article 153 du TFUE. Je répète ce
point pour ceux qui croient, de bonne foi, que l’Union européenne peut bâtir
une « Europe sociale » : les traités européens interdisent l’harmonisation
sociale.
.
A la première lecture de cet article 153 on à l’impression que
l’Europe sociale existe mais dans cet article est caché un tout court
passage qui dit :
.... à l’exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres ;
....
Lisez l’article 153 TFUE
https://europadatenbank.iaaeu.de/user/view_legalact.php?id=14&lang=fr
.
Il est vrai que l’article 153 du traité sur le fonctionnement de
l’Union européenne restreint les possibilités d’harmonisation des États
membres. Ce texte dispose en effet que le Parlement et le
Conseil ne peuvent adopter des mesures d’harmonisation « des
dispositions législatives et réglementaires des États membres »
.
Les
traités européens interdisent formellement à la Banque centrale européenne - la
« BCE » - de financer elle-même la dette publique des pays membres : article 123
du TFUE. Par conséquent, seules les grandes banques privées et les
grandes compagnies d’assurances en ont le droit : elles achètent pour ce faire
des reconnaissances de dettes émises par les États, qu’on appelle aussi des
bons du Trésor ou des obligations d’État.
Pourquoi ce
dispositif ? L’argument habituel est ceci : financer la dette publique par la
« planche à billets » de la BCE encouragerait les gouvernements au laxisme ;
alors que les banques privées, en appliquant des taux d’intérêt de plus en
plus punitifs, forcent au contraire les gouvernements à la discipline
budgétaire. En réalité c’est faux, car rien n’empêcherait la BCE de financer
directement les États endettés, et en échange, d’obtenir d’eux une discipline
budgétaire. Accessoirement, le krach financier de 2007-2009, provoqué
par les gigantesques montages financiers irresponsables des grandes banques
privées, les disqualifie pour jouer le rôle de gardiens d’une bonne gestion.
Autre
argument habituel, le financement de la dette publique par la « planche à
billets » de la BCE risquerait de provoquer dans l’économie européenne une
dangereuse hyperinflation. Là encore c’est faux. La preuve : en 2017, la BCE
crée déjà 720 milliards d’euros par an pour soutenir les grandes banques
privées, et ça n’a pas provoqué d’hyperinflation. Si au lieu de faire
ça, la BCE créait 960 milliards d’euros par an pour racheter et effacer les dettes
publiques des États de la zone euro, ces dettes disparaîtraient intégralement
en à peine 10 ans : sans politique d’austérité, ni augmentation d’impôts, ni
hyperinflation. Objectivement, n’est-ce pas une voie plus raisonnable
que les politiques d’austérité qui conduisent à assommer d’impôts les classes
moyennes et les classes inférieures, tout en démantelant nos services publics ?
.
La politique de la BCE envers les dettes publiques de la zone
euro est construite tout entière dans l’intérêt des grandes banques.
.
Conclusion :
Quand on ne peut pas changer les traitées de l’UE due à l’article 48
du TUE qui exige unanimité de 28 pays il faut
appliquer l’article 50 !
Autrement dit : FREXIT !
Voila 98% des électeurs ont vote pour le maintien des traitées de
l’UE, pour la poursuite de la politique de l’UE et dommage qu’ils n’ont
pas compris dans quel ordre il faut procéder pour restaurer la
souveraineté et la démocratie en France.
.
Sans le FREXIT on ne pourra jamais mettre en place le RIC qui est incompatible avec le TUE et le TFUE !
.