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Grèce => Dans l’oeil du Cyclone ?

Pour la seconde fois, le Parlement grec a échoué, le 23 décembre 2014, à élire un nouveau président de la République.

 

Une situation qui inquiète la presse grecque, puisqu'elle pourrait conduire à des élections anticipées

 

Il fallait 200 voix sur 300 pour l’emporter. Il n’en a eu que 168.

 

Ce nouvel échec de l’élection de Stavros Dimas à la présidence de la République a relancé les tensions au sein du gouvernement de coalition.

 

Tout se jouera donc au troisième et dernier tour de ce vote, le 29 décembre à midi.

 

Le candidat devra obtenir 180 voix pour éviter la dissolution du Parlement et la tenue d’élections législatives anticipées, qui pourraient porter la gauche radicale au pouvoir.

 

 

Rappel en Images :

 

 

 

 

Déçu par les résultats du deuxième tour, A. Samaras a encore eu recours au ton dramatique pour inviter les députés « d’assumer la responsabilité de leur vote au troisième tour quant à ses conséquences sur la stabilité et la normalisation ».

 

En parlant de »danger national », il a même ajouté qu’au troisième tour chaque député se trouvera face à face « avec l’angoisse des Grecs et l’intérêt national. »

 

 

A l’opposé de toute dramatisation et en rappelant le véritable enjeu de cette élection, le Président de SYRIZA, A. Tsipras a déclaré que : « Ni le Parlement ni le peuple ne donneront carte blanche à A. Samaras pour prolonger les mémorandums et appliquer les nouvelles mesures d’austérité exigées [par la troïka] en réduisant les retraites, en haussant les prix des médicaments, en dévastant la société.

 

Notre pays tournera la page. Démocratiquement, avec un mandat populaire fort pour une vraie négociation et avec optimisme, nous y arriverons ! »

 

 

Et voici une analyse de Ambrose Evans-Pritchard.

 

Article publié dans le Daily Telegraph, le 10 décembre 2014 : Greek candidate willing to call European leaders’ bluff [Traduit par JFG-QuestionsCritiques]

 

Il a dit aux électeurs grecs, la semaine dernière encore, que son gouvernement cesserait « dès son premier jour aux affaires » d’appliquer les exigences du plan de sauvetage.Qui peut encore croire, à la vue des derniers développements, que le peuple grec se soumettra en silence à une décennie de colonisation larvée pour cause de servitude de la dette ?

 

Au train où vont les choses, il paraît de plus en plus probable que le trublion Alexis Tsipras soit élu Premier ministre de la Grèce d’ici à la fin janvier. L’alliance formée par son parti Syriza a fait le serment public et opiniâtre de renverser le régime de la Troïka, en refusant de mettre en œuvre ses principales exigences.

 

L’idée se répand dans les capitales européenne et à la City que M. Tsipras a pris du recul par rapport à ces positions et qu’il finira par s’en tenir au mémorandum de la Troïka, un texte de vandalisme économique qui a poussé la Grèce depuis sept ans dans la récession. Avec une chute de 25,9% de son PIB, la Grèce vit un épisode plus long et plus sévère que ce que l’Europe a connu dans les années 1930.

 

M. Tsipras est un acteur accompli sur le circuit européen. On ne peut plus le caricaturer comme un maoïste à motocyclette. Mais le fait reste qu’il a dit aux électeurs grecs, la semaine dernière encore, que son gouvernement cesserait « dès son premier jour aux affaires » d’appliquer les exigences du plan de sauvetage.

 

L’implication logique est que la Grèce sera obligée de sortir de l’euro à très court terme, à moins que les institutions européennes ne capitulent. Le député de Syriza, Panagiotis Lafazanis, est tout à fait prêt à prendre ce risque. Il a prévenu, en octobre dernier, que le mouvement doit « être prêt à mettre en œuvre son programme progressiste en dehors de la zone euro » si nécessaire. Son courant « Aristeri » regroupe 30% des voix au comité central de Syriza.

 

Cette éventualité de la sortie de l’euro de la Grèce n’a pas échappé à M. Tsipras. Il parie que les dirigeants européens (comprendre les Allemands Angela Merkel et Wolfgang Schauble) cèderont. Son calcul est qu’ils n’oseront pas faire voler en éclat l’union monétaire à ce stade tardif et pour une somme relativement dérisoire.

 

Trop de capital politique a été investi. Les prêts du FMI et de l’UE ont déjà atteint 245 milliards d’euros, le plus gros contrat de renflouement de l’histoire. Le laisser s’effondrer révèlerait les défaillances de leur gestion de crise de l’Union monétaire européenne (UME).

 

Le compte à rebours est déjà enclenché. La Grèce doit rembourser 6,7 milliards d’€ à la Banque Centrale Européenne en juillet et en août prochains. La BCE ne reconduira pas cette dette parce que cela signifierait le financement monétaire d’un gouvernement. Les marchés de capitaux se taisent.

 

M. Tsipras s’attend à recevoir un appel de la BCE dans les semaines qui suivront son entrée en fonction, lui rappelant que la Grèce doit quelque 40 milliards d’€ en soutien au système bancaire. Il s’agira d’une menace voilée de couper le robinet, comme elle a menacé de le faire en Irlande, et qu’elle a bien failli le faire à Chypre.

 

Je tiens de source sûre que sa réponse à ce genre d’appel sera : « faites de votre pire ». M. Tsipras souhaite maintenir la Grèce dans l’euro mais pas à tout prix.

 

« Nous n’allons pas nous effondrer au premier obstacle”, a dit l’un de ses proches conseillers. « Un gouvernement fraîchement élu ne peut pas se permettre de se laisser intimider par des menaces d’Armageddon. La BCE a acheté ces obligations pour enrayer la crise de la zone euro, pas pour aider la Grèce ».

 

Il est inutile de dire que les marchés prennent peur. La bourse d’Athènes a chuté de 13% mardi dernier [20% en 3 jours – NdT], la plus grosse baisse en une seule journée depuis le krach de 1987.

 

Les rendements sur la dette grecque à trois ans ont explosé de près de 300 points de base à 9,52% en deux jours. Ils sont désormais à 90 points au-dessus du rendement à 10 ans, une inversion violente de la courbe de rentabilité, du jamais vu depuis les alertes de défaut de la crise de l’UME. Les rendements italiens et portugais ont également augmenté, une indication précoce sur la localisation du risque de contagion.

 

La campagne promotionnelle de Syriza à la City, le mois dernier, a très mal tourné. « Tous ceux qui sortaient de cette réunion voulaient vendre tout ce qui est grec », a dit une note de Joerg Sponer, analyste à Capital Group.

 

La liste de doléance serait la suivante : un taux de décote pour les créanciers ; électricité, nourriture, abri et soins médicaux gratuits pour tous ceux dans le besoin ; des réductions d’impôt, sauf pour les riches ; une augmentation du salaire minimum et des retraites à 750 € par mois ; un moratoire sur les remboursements de la dette privée aux banques au-delà de 20% du revenu disponible ; 5 milliards d’€ de plus en subventions européennes ; et, l’exigence de l’annulation de 62% de la dette sur la base que c’est ce que l’Allemagne a obtenu en 1952. « Ce programme est pire que le communisme (au moins, eux, ils avaient un plan). Ce serait le chaos total », a déclaré M. Sponer.

 

« Ce fut un désastre », a déclaré Yanis Varoufakis,[1] professeur à l’université d’Athènes, un homme pressenti pour jouer un rôle économique clé dans tout gouvernement conduit par Syriza. La réalité est plus prosaïque. « Nous n’allons pas dépenser comme des fous. Notre objectif sera de réaliser un surplus primaire modeste, et nous libéraliserons le marché du travail », a-t-il dit.

 

« La Grèce est confrontée à une crise humanitaire et nous dépenserons 1,3 milliards d’€ pour alléger la misère. Il y aura des bons alimentaires comme aux Etats-Unis et nous rebrancherons l’électricité aux foyers où celle-ci a été coupée », a dit Varoufakis.

 

« Il devra y avoir un allègement de la dette parce que celle-ci ne peut tout simplement pas être remboursée. Nous demanderons à l’Allemagne de renégocier », a-t-il dit. L’essentiel des dettes restantes sont dues aux institutions européennes, qui se sont substituées depuis longtemps aux créanciers privés.

 

Cette proposition est basée sur les « obligations bisques » [qui stipulent que les paiements s’arrêtent lorsque certains évènements se produisent - NdT] proposées par John Maynard Keynes dans les années 1940. L’idée a été explorée par le lauréat du prix Nobel Joseph Stiglitz et par Daniel Heymann dans leur livre « La vie après la dette ».

 

Ces obligations seraient de nouvelles émissions assorties de paiements liés au taux de croissance du PIB. La Grèce a déjà émis de telles obligations dans le cadre de sa restructuration de 2012. M. Tsipras veut que ce soit étendu à toute la dette, et dans de meilleures conditions. Si les dirigeants de l’UME croient en leur propre histoire que la Grèce peut croître et sortir de la dette avec des taux de 3,5 ou 4,5%, ils ne devraient pas avoir peur d’accepter de telles conditions.

 

C’est le plan de Tsipras. Une partie de poker aux enjeux élevés. Des livres comme « Morire di Austerita » [mourir d’austérité], de l’ancien gouverneur de la BCE Lorenzo Bini-Smaghi, nous révèlent que la Chancelière Merkel a été à deux doigts d’éjecter la Grèce de l’euro en 2012. Elle n’y a renoncé que lorsqu’il est devenu manifeste que l’Espagne et l’Italie allaient s’embraser.

 

La zone euro a désormais mis en place des pare-feu. En théorie, ce sont des mécanismes de protection pour renforcer la confiance. Richard McGuire, de Rabobank, dit que la perspective d’assouplissements quantitatifs peut amener certaines personnes à penser qu’elles pourraient surmonter les retombées systémiques si l’on « permettait à la Grèce de faire cavalier seul », autrement dit, qu’elle soit évincée.

 

Cependant, rien n’est encore écrit car le Premier ministre Antonis Samaras peut encore trouver 25 députés d’opposition pour soutenir son candidat à la présidence lors du vote parlementaire qui se tiendra dans les prochains jours. Mais s’il ne parvient pas à réunir une super majorité de 60%, l’assemblée sera dissoute et il y aura des élections législatives anticipées.

 

Le dernier sondage d’Alco place Syriza en tête avec 31%, et Nouvelle Démocratie de M. Samaras conserverait 25,7%. Cet écart a été stable pendant des mois. Le gagnant remporte 50 sièges supplémentaires selon la loi électorale grecque. Syriza aura besoin d’un partenaire pour former une coalition – probablement le parti pro-européen Potami [la Rivière] – mais sa domination ne fait aucun doute.

 

La mauvaise gestion de la Grèce par l’UE a été calamiteuse. Les investissements ont chuté de 63,5%. La dette publique est montée en flèche pour atteindre 177% du PIB, même après deux séries de décote sur les créanciers privés.

 

Le chômage s’est réduit légèrement à 25,9% (49,3% pour les jeunes), mais seulement en raison d’un exode massif, une fuite des cerveaux vers les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La main-d’œuvre s’est réduite de plus d’un million d’emplois, baissant à 3,5 millions.

 

 

L’économie s’est stabilisée. Elle a connu une croissance de 0,7% au troisième trimestre sur fond de demande contenue. Mais cela ne devrait pas être confondu avec le redressement ou un retour à la viabilité au sein du système de taux de change fixes de l’UME. Les exportations étaient plus basses en 2013 (51,6 milliards d’€) qu’en 2007 (56,6 milliards d’€). Le déficit commercial actuel s’est réduit parce que les importations se sont effondrées.

 

Malgré tous les beaux discours sur les réformes menées par l’UE, le classement de la Grèce sur l’indicateur de compétitivité du Forum Economique mondial s’est aggravé. Elle est passé de la 67ème place à la 81ème place au cours des six dernières années, derrière l’Ukraine, le Guatemala et l’Algérie.

 

« Le concept de réforme a été progressivement discrédité au cours de la crise actuelle », tel a été le verdict au vitriol du groupe de réflexion athénien IOBE dans son dernier rapport. Tout gain marginal par rapport aux réformes de l’UE a été systématiquement écrasé par la persistance de dommages, une hystérésis, liés à la perte de travailleurs qualifiés, ce qui affaiblit la trajectoire future de la croissance de la Grèce.

 

En vérité, il n’y a eu qu’une austérité brutale, imposée par les puissants créanciers étrangers dans leur seul intérêt. Je pense que la Grèce se serait redressée il y a longtemps si elle avait quitté l’UME au début de la crise et qu’elle s’était tournée vers le FMI pour un ensemble d’aides classiques. Elle s’est vue infligé une cure d’austérité par le FMI, et non un traitement à base d’annulation d’une partie de la dette et de dévaluation. Le multiplicateur fiscal a fait de son pire avec rien pour le contrebalancer.

 

L’allègement de la dette a été bloqué. La Troïka a imposé encore plus de dettes à un pays qui était déjà en faillite, permettant aux banques et aux fonds d’investissement étrangers de se décharger de leurs obligations sur les contribuables grecs, à travers le mécanisme de « plans de sauvetage » de l’UE. Rien à voir, en fait, avec des plans de sauvetage. C’était des prêts. Le fardeau reste entièrement sur les épaules de l’Etat grec, bien que vous ne risquez pas de l’apprendre en lisant la presse nord-européenne.

 

Le FMI admet dans son mea culpa que la Grèce avait besoin dès le départ d’un allègement de sa dette. Les règles normales ont été violées, sous la pression de l’UE, parce que l’objectif numéro un était de maintenir la cohésion de l’UME. La supposition était que toute indication d’une restructuration de la dette pour la Grèce risquait de déclencher une réaction en chaîne incontrôlable dans toute l’Europe du Sud.

 

« La restructuration de la dette aurait dû être sur la table », a déclaré le membre brésilien du conseil du FMI, dans une note relative à une réunion de mai 2010, qui a été révélée. Les prêts « peuvent ne pas être considérés comme un sauvetage de la Grèce, qui devra subir un violent ajustement, mais comme une subvention accordée aux détenteurs privés de la dette grecque, principalement les institutions financières européennes ».

 

La crainte de la Troïka d’une contagion était justifiée, ainsi que le drame qui s’est déroulé le montrera plus tard. La construction déformée de l’UME a amplifié la tension et les risques. Il est facile d’oublier à quel point nous étions proches, à ce moment-là, au plus fort de la crise, d’une explosion systémique, avant que la BCE ne commence à remplir son tout premier devoir de prêteur en dernier ressort, et avant que tout mécanisme de sauvetage de l’UME ne soit en place.

 

La Grèce a été sacrifiée pour que l’alliance gagne du temps, comme les Spartes le furent à Thermopyles. Elle a été soumise à une expérimentation économique irréalisable, au mépris de la science et des principes économiques connus. Etant donné ce qu’il s’est passé, les dirigeants européens ont un devoir spécial de prendre soin de la Grèce. Ils l’ont trahie.

 

Les politiques contradictoires de l’Europe ont failli à tous les étages. Cette région n’a pas regagné de « vitesse de libération » depuis la crise de Lehman Brothers, et elle glisse maintenant dans la déflation. La production est toujours en dessous des niveaux de 2008 et ses résultats sont pires au cours des six dernières années que de 1929 à 1935. Les ratios d’endettement augmentent dans tout le Sud.

 

Le centre-gauche s’est avéré incapable de formuler la moindre critique à cause de la politique d’omerta de l’UME. Les formidables partis qui formaient autrefois la démocratie sociale européenne sont devenus les sévères exécutants des politiques réactionnaires, les apologistes du chômage de masse.

 

 Il revient donc aux rebelles de catalyser la fureur qui couve. Les dirigeants européens ont peut-être trouvé à qui parler avec le glacial M. Tsipras.

 

Tags : Europe Economie Politique Grèce




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7 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Erwanet Erwanet 26 décembre 2014 14:31

    Ambrose Machin-Pritchard."Qui peut encore croire, à la vue des derniers développements, que le peuple grec se soumettra en silence à une décennie de colonisation larvée pour cause de servitude de la dette ?"
    -------
    Pourtant les Grecs (donc le peuple via ceux qu’il a élu) ont bien entubé tout le monde avec leurs chiffres truandés...bref, des cigales qui viennent chialer alors que leurs copains européens leur ont filer (sans retour, faut pas rêver) au moins 250 milliards d’euros, déjà...mais bon, quand un pays a décidé de vivre grâce à l’argent d’autrui, on comprend mieux pourquoi il a gravé ça dans le marbre de son hymne national :  https://www.youtube.com/watch?v=BTI8JrthQ5Y


    • 2 votes
      izarn 28 décembre 2014 20:42

      Ben t’es pas truandé en ce moment par l’UE ?
      Expliques !
      L’argent d’autrui ?
      Tu crois que les banquiers sont des naifs angéliques ?
      Mais tu es con à ce point ?


    • 6 votes
      Yaduboulo Yaduboulo 26 décembre 2014 14:44

      @Erwanet
      Les grecs ont malgré tout ou plutôt les élites acceptés de faire construire des routes des ponts et des infrastructures etc... (quelles sont les entreprises qui se sont partagées la gâteaux ?) qui ont tout de même provoquer leur endettement.
      Certes le recouvrement de l’impôt était difficile chez eux. Malgré tout vous pensez qu’ils méritaient ce lynchage ? La banque Goldman Sachs n’a t-elle rien à voir dans les chiffres bidouillés avant leur entrée dans la CEE ? La classe politique en Grèce devra rendre des comptes un jour. Les investisseurs reviennent forcément les salaires ont baissés de 30%. Bref, de raccourcis en raccourcis on regarde toujours le doigt qui montre la lune. Soyez libéral si vous voulez mais avec un minimum d’objectivité. Est-ce possible ?


      • 3 votes
        BIN LADEN 27 décembre 2014 16:59

        Il est inutile de répondre à Erwapasnet. C’est le genre de type qui s’en prend à des nationaux d’autres pays alors qu’il ne maîtrise même pas sa propre langue. Vous, pas tout à fait non plus, d’ailleurs...
        On se demande ce qu’un tel admirateur de notre système capitalo-libéral, vient faire sur ce site, plutôt que de jouir des richesses qu’il accumule.


      • 2 votes
        izarn 28 décembre 2014 20:38

        Les US te foutent un doigt dans le cul, tu es content ?
        Je suis content que les gecs t’enculent...


      • 2 votes
        Yvance77 Yvance77 27 décembre 2014 09:40

        Les principaux responsables, qui ne seront jamais jugés pour leurs crimes, sont à chercher du coté des USA (Goldman Sachs et consorts) et l’Allemagne.
        .
        Puis on ira loucher du coté de ceux qui ne sont pas élus par les peuples d’Europe et siégeant à Bruxelles (Barroso, Van mes ouilles, C. Ashcroft etc...).
        .
        Quand on dépossède quelque peuple que ce soit de tous pouvoirs de choisir sa propre voie c’est l’instauration d’un totalitarisme... La Grèce en prend doucement le chemin !
        .
        A qui la suite ?


        • 3 votes
          izarn 28 décembre 2014 20:31

          Non mais arretez de raconter n’importe quoi : 245 milliards le plus gros plan de l’Histoire ?
          Mais bande de con, ça ne represente meme pas le sauvetage de la Société générale, ni meme encore pire de la Deutsche Bank. C’est pinuts, cacahouette !
          Rien à foutre ! Non le pouvoir est entre les mains du peuple grec. Pas celui de l’argent. Signal idéologique, celui qui peut tout renverser. Le fric c’est du pipo. La dette grecque, personne n’en a rien à foutre ! Epongée en 30 secondes !
          Il s’agit d’une attaque idéologique contre les peuples. De la propagande. Si le peuple grec cède, il détruit les espoirs de tous les autres peuples d’Europe, meme allemand.

          C’est pas une question de dette, de comptabilité foireuse due à des escrocs...C’est ontologique, civilisationnel. Grecs votez NON !



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mario du 38


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