Il y avait eu « Le bordereau », on en fit une affaire
d’État.
Il y a aujourd’hui « La circulaire », on en fait
une affaire européenne.
Dans ces affaires de discrimination, la loi européenne qui
empoisonne aujourd’hui l’affaire de la circulaire, eut été bien utile pour, à l’époque,
mettre fin à celle du bordereau.
L’auteur de la circulaire s’il doit être sanctionné devrait
l’être pour manque de simple bon sens. Il devait bien se douter en effet qu’en
désignant les camps de Roms on s’exposait à ce que l’on entendit, et ce fut le
cas, le chœur des vierges offusquées crier au scandale et à l’infâme
discrimination.
Eut-il simplement écrit « il faut détruire en
priorité tous les camps ne répondant pas aux normes de sécurité, notamment
sanitaire », que personne ne se fut ému que ceci n’eut concerné que les
camps de Roms, puisqu’il n’y en a pas d’autres dans ce cas.
S’il était advenu par contre qu’une grave pandémie se fut
répandue à partir de ces campements clandestins, et que les autorités de l’État
n’eussent pas pris les mesures voulues au nom du sacro-saint principe de
précaution, le même chœur de vierges offusquées, et la très sainte mère Reding
en tête n’auraient pas manqué de crier au scandale et au non respect des
lois et règles européennes relatives aux droits fondamentaux du citoyen.