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"L’UMP est morte cette semaine"

Après les cantonales, l’UMP est divisée quant à l’attitude à adopter face au FN. Résultat : "D’une certaine façon, l’UMP est morte cette semaine". Telle est l’analyse de François Bazin, rédacteur en chef du service politique du Nouvel Observateur.

Tags : UMP




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9 réactions à cet article    


  • 9 votes
    Phoenix phoenix 23 mars 2011 13:13

    Je rajouterai, que la montée du FN est voulu par le système, pour avoir un DSK/Marine au deuxième tour des présidentielles (et donc une victoire écrasante de DSK). Mais de toute évidence, à force de jouer avec le feu, on finit par se bruler. Pour la première fois à l’heure d’aujourd’hui, une victoire de Marine est possible en 2012 (extrêmement mince tout de même).
    De plus, le nouveau Krach financier attendu d’ici pourrait conforter la ligne économique de Marine.
    A suivre...


    • 2 votes
      logan2 23 mars 2011 18:54

      J’invite les lecteurs à faire attention à tous ces militants du FN que l’on reconnait assez facilement à la grosse ficelle qui consiste à essayer de rendre sympathique la fille Lepen en l’appellant par son prénom.

      Il n’y a évidemment aucune chance que le FN passe le second tour, par contre il y a de grosses chances en votant FN de ruiner totalement tout débat politique lors de ces présidentielles en permettant au candidat qui pourrait se retrouver face au FN au 2eme tour d’être élu avec un score de dictateur.

      Pour qu’il y ait vraiment un débat politique, pour qu’il y ait un vrai choix, en France, il faut évidemment faire passer le front de gauche au second tour.


    • 2 votes
      Phoenix phoenix 23 mars 2011 19:21

      "J’invite les lecteurs à faire attention à tous ces militants du FN que l’on reconnait assez facilement à la grosse ficelle qui consiste à essayer de rendre sympathique la fille Lepen en l’appellant par son prénom."

      Pas de bol je n’ai jamais mis un bulletin FN dans l’urne. Mais, si on suit votre raisonnement, toutes les femmes et hommes politiques et dans les média qui l’appel Marine sont du F.N. OUAHH !!! Notre pays est vraiment au bord du fascisme.
      Ca marche aussi pour Sarko, Ségo ???
      Voyons un peu de sérieux s’il vous plait.


    • 1 vote
      QaviQeQuarQo davideduardo 23 mars 2011 20:01

      vouloir rester dans l europe est incompatible avec le socialisme ou meme l écologie.

      par défaut d une gauche nationnale beaucoup d élécteurs anciennement de gauche voterons FN.
      si Mlp devient présidente une vrai gauche pourra peut etre resurgir en oposition d ici 2017


    • vote
      iakin 24 mars 2011 13:19

      "vouloir rester dans l europe est incompatible avec le socialisme ou meme l’écologie."
       
      Pas du tout, ça c’est de la propagande de droite. L’Europe ne nous empêche pas de taxer les plus riches et de redistribuer les richesses. Par contre c’est vrai que le traité de Lisbonne nous oblige à démanteler les services publics pour les "libéraliser", mais il est tout à fait possible de voter des lois constitutionnels pour empêcher cela, ou de déroger à ces directives européennes sans sortir de l’UE ou de l’euro.


    • 1 vote
      logan2 24 mars 2011 13:52

      Non, je ne me permettrais pas un tel amalgame. Il est évident qu’il y a aussi des moutons dégénérés qui se mettent à l’appeller Marine parce que les militants du FN l’appellent Marine sans se rendre compte de la manipulation qu’ils propagent.

      Vous remarquerez que Sarkozy personne ne l’a appellé Nicolas.
      Et vous remarquerez qu’en appellant Ségolène Royal par son prénom, il y a eu la même tentative de manipulation.

      Vive la COM !


    • 12 votes
      iakin 23 mars 2011 15:57

      Il ne reste plus qu’au PS à se faire scalper aussi, ce qui ne devrait pas tarder puisque comme à l’UMP les têtes de gondole n’ont pas le recul nécessaire pour répondre à la crise économique et politique autrement que par des poncifs, et ça se finira Front de Gauche contre Front National.
      Faites vos jeux : )


      • 2 votes
        Phoenix phoenix 23 mars 2011 19:13

        Pas impossible en effet. A mon avis se n’est plus une ligne de fracture gauche/droite traditionnelle, mais plutôt libéraux,mondialistes VS nationales/républicains. Le NON au traité constitutionnel a bien marqué cette fracture. Aujourd’hui, la ligne économique du front de gauche (étrangement né après ce référendum) est paradoxalement plus proche du FN, et de Debout la république que du PS ou des verts.
        Cette nouvelle ligne de fracture n’est pas encore clairement identifié par l’électorat. En gros dans le traitement politico-médiatique dominant, on vous raconte que d’un côté vous avez des parties respectables, républicains( UMP, PS, Europe Ecologie..), de l’autre les extrémistes, populistes (Front de Gauche, F.N, Debout la république...).
        Avec cette grille de lecture, on comprend un peu mieux la prise de distance de Mélenchon, avec la triade PS/VERT/PC, pour s’unir contre le péril "Bleu Marine", le soir du premier tour. C’est pourquoi, le débat exagérément agressif entre Marine vs Mélenchon tourne plutôt sur l’immigration. Car sur l’Europe, le système financier, la loi de 1973 (Pompidou/Giscard), l’euro, ils sont quasiment d’accord.


      • vote
        iakin 24 mars 2011 13:13

        Évitons quand même de tout mélanger hein...
        Le clivage patriote/mondialiste, ça c’est l’outil d’analyse que proposent les partis de droite (UPR, Debout la république et le FN), ça n’est pas du tout celui que propose la gauche marxiste (PG et PC par exemple).
         
        Le clivage droite/gauche existe toujours, et même je dirais qu’il n’a jamais été aussi fort au cours de ces 30 dernières années. Nous sommes dans une grave crise du capitalisme, et chacun propose deux solutions très différentes :
        La droite propose un protectionnisme national, puis de bloquer les intérêts de la dette, et de la rembourser en dépréciant la monnaie, ce qui améliorerait notre commerce extérieur en améliorant la compétitivité de nos entreprises, ce qui relancerait la croissance et redonnerait du souffle au marché de l’emploi.
        La gauche propose, elle, de restructurer la dette publique (c’est à dire en annuler une partie) quitte à devoir créer un pôle public de crédit pour éviter que les banques fassent replongler tout le système dans la crise en récupérant leurs pertes en augmentant leurs intérêts sur les crédits à la consommation. Puis de financer une politique sociale en augmentant la progressivité des impôts sur le revenu et en taxant les transactions financières. Enfin de chercher à imposer un protectionnisme européen et une convergence de nos politiques sociales.
         
        En gros, on reconnait la droite au fait qu’elle propose de se financer par la croissance. Tandis que la gauche propose de se financer en taxant les plus riches.
        Ce qui explique que pour la droite, ce qui la dérange dans l’UE c’est l’euro, tandis que pour la gauche, ce qui lui déplait c’est la dérégularisation financière.
         
        C’est très important de comprendre cela.
         
        Vu sous cet angle, on comprend aussi pourquoi le Front de Gauche reste plus proche des écolos et du PS (même s’il y a d’importantes différences) que du Front National ou que du parti de Dupont-Aignant.
        Mélenchon n’a pas pris ses distances vis-à-vis des verts, du PS, ou du PC, ça c’est ce qu’essaient de nous faire croire les journalistes pour isoler Méluche. Au contraire, il cherche à les rassembler. Et s’il ne s’est pas rendu à la rencontre sur la péniche, c’est parce qu’il s’en méfiait, et la suite lui a donné raison, puisque les verts ont décidé de ne pas se désister au 2nd tour pour le candidat de gauche qui est en tête. C’est à dire que ce soit-disant "rassemblement de la gauche" initié par le PS sur sa péniche n’était qu’un coup médiatique sans portée politique.



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