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Le Macronisme est une vieille recette

Pierre Serna est professeur d'histoire de la Révolution française à l'Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l'Institut d'histoire de la Révolution française et de l'IHMC. Théoricien de l'extrême centre, il raconte comment depuis la révolution, cette conception du pouvoir s'est développée, pour aboutir à sa forme chimiquement pure aujourd’hui avec le macronisme. Loin d'être une position neutre et raisonnable, cet extrême centre se distingue par son girouettisme chronique et sa brutalité dans l'exercice du pouvoir, tout en se réfugiant derrière une dénonciation bien hypocrite des "extrêmes" de gauche et de droite.

Tags : Politique Histoire Prospective et futur Emmanuel Macron




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4 réactions à cet article    


  • 2 votes
    JL 15 septembre 14:55

    Excellente analyse
     

    En écoutant Pierre Serna il me vient à ’esprit cette définition du

    « En même temps » : Libéral envers les forts, totalitaire envers les sans dents.

     

    Il en résulte que la base populaire de l’extrême centre est constituée de votants affectés du syndrome du larbin. On les reconnait sur les RS par le fait qu’ils se justifient de tutoyer unilatéralement leurs interlocuteurs courtois opposés à ce régime par le fait qu’ils ne les jugent pas respectables.

     

    https://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/dire-la-verite-c-est-etre-102497#forum13457742


    • 1 vote
      Eric_F 16 septembre 09:30

      Ce concept d’Extrême Centre est pertinent, dans la mesure où il s’agit de pousser au taquet le capitalisme, favorisant idéologiquement les détenteurs de capital financier. Le fait que les premières mesures de Macron aient été la suppression de l’ISF sur la fortune financière mais le maintien de celui-ci sur le seul foncier montre bien la suprématie de la finance. Idem la flat tax sur les revenus financiers exclusivement. ref : Les ultrariches, grands gagnants de la fiscalité Macron

      Par la suite, refus de bloquer les marges lors de la période d’inflation, préférant subventionner une partie du prix du carburant directement aux pétroliers, aux frais de l’état. De même pas d’impot exceptionnel sur les hyper-riches et les super-profits, qui captent une part croissante du revenu national. 

      Bien évidemment, l’épisode de crise sanitaire entre dans ce cadre, non seulement les mesures coercitives, mais les avantages concédées aux labos.

      Il y a une forme de totalitarisme dans l’affirmation ’’il n’y a pas d’alternative’’ (TINA).


      • 3 votes
        Jean Ducoin 16 septembre 16:43

        Pourquoi "extrême centre" ? Qui a décidé de la linéarité entre un pôle gauche et un pôle droite ? La plupart des gens ne sait pas même décrire ce qu’est la droite ou la gauche. Certains décrivent la droite comme un ferment conservateur d’anciennes idées politiques et traditions dépassées. D’autres, la gauche comme la pompe à alimenter les profiteurs de système, siphonnant les petits entreprenants et rien d’autre.

        Macron, placé en embuscade derrière Attali et Hollande, n’a aucun critère valide d’un type de gauche. Ces deux autres enflures non plus d’ailleurs. Macron c’est un agent du système d’oppression en mission, faut arrêter de penser que les discours qu’il a appris par cœur, pourrait avoir été servi pour autre chose que berner les gens qui ont eu la politesse naïve de les écouter.


        • vote
          christophe nicolas christophe nicolas 17 septembre 09:45

          Lorsqu’on utilise les mots "extrême" pour habiller l’autre, voici ce qu’ils contiennent :

          • L’extrême droite est la défense des privilèges et la paresse intellectuelle ans l’innovation pour améliorer la vie des gens, elle découple la religion du progrès et se vautre en terme de charité pratique. Manquer de charité est une honte envers Dieu...
          • L’extrême gauche est la renonciation à Dieu pour "la fin justifie les moyen", pour le progrès en opposition à Dieu mais les mécréants se vautrent face au réel. Renoncer à Dieu pour progresser, c’est comme se crever les yeux avant de vouloir atteindre le sommet de l’Himalaya car les lois de la nature sont à l’image de Dieu.
          • L’extrême centre, ce sont des parfaits hypocrites qui ne désirent que le pouvoir, l’argent, la dépravation, c’est une maladie de l’âme. Ils sont cultureux en religion et néfastes dans le progrès. C’est le national socialisme d’Hitler qui fait exécuter Röhm alors qu’il le louait par courrier peu avant la nuit des long couteaux, quoi de plus hypocrite que de trahir son ami à qui il doit le pouvoir pour s’allier avec les puissance de l’argent ?

           

          Maintenant habiller l’autre d’extrême n’est pas forcément vrai, cela peut être une ruse électorale...

          • L’extrême droite qui a la foi et ne manque pas de charité est proche de la sainteté
          • L’extrême gauche qui a soif de justice et ne se laisse pas endormir par des arguments scientifiques fallacieux, sans s’en prendre à Dieu, réveille les privilégiés assoupis et les tièdes.
          • L’extrême centre qui n’est pas hypocrite mais l’est par politesse, modération et tempérance n’a pas à rougir car il laisse sa chance au débat, donc de prouver que Dieu existe à travers l’information que les miracles existes et que le progrès n’est pas néfaste s’il est pris par le bon bout de la lorgnette ce qui est très loin d’être le cas actuellement. Il n’est pas générateur de guerre comme le sont les hypocrites.


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