• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > Le Message | Comprenons-le, diffusons-le, reprenons le pouvoir

Le Message | Comprenons-le, diffusons-le, reprenons le pouvoir

Étienne Chouard est formidablement stimulant. Il donne l'espoir d'une vraie démocratie. Mais ses conférences sont longues et nombreuses. J’ai donc réalisé ce montage pour résumer son discours.

 

Tags : Europe Economie Société Démocratie Elections Présidence Sarkozy Constitution Nicolas Sarkozy Monnaie Dette Etienne Chouard




Réagissez à l'article

37 réactions à cet article    


  • 14 votes
    gabriel13 gabriel13 11 avril 2012 13:33

    Les hommes sont responsable du plus grand des génocides, chaque jour par lâcheté ils remplissent le cimetière des utopies. Nous sommes prisonniers d’une geôle dont nous avons les clef alors, cessons de nous lamenter... 


    • 12 votes
      maQiavel machiavel1983 11 avril 2012 16:03

      Un grand homme !



      • 3 votes
        Latigeur Latigeur 11 avril 2012 16:13

        C’est pour le moins simpliste que d’affirmer sans le prouver que nous ne vivons pas en démocratie et de proposer un loto électoral pour remplacer le système actuel.


        "N’importe qui peut gouverner, telle serait, selon certains, l’essence de la démocratie. Nul besoin d’être grand clerc pour comprendre de quoi il est question ; sous le "n’importe qui peut gouverner", le plus léger coup de grattoir fait apparaître la platitude désenchantée, "n’importe qui peut faire semblant de gouverner". Certes ; en cela consiste la discussion politique depuis qu’elle s’est colorée de résignation. Tant qu’on en reste là, le scandale hautement annoncé ne saurait émouvoir que des fauteuils vides". 
        Jean-Claude Milner  


        • 9 votes
          maQiavel machiavel1983 11 avril 2012 16:42

          C’est pour le moins simpliste que d’affirmer sans le prouver que nous ne vivons pas en démocratie et de proposer un loto électoral pour remplacer le système actuel.

          Toi t’ a tout compris latigeur ...

           


        • 14 votes
          maQiavel machiavel1983 11 avril 2012 16:51

          Dès le départ , le régime démocratique a été écarté par les fondateurs de la république : 

          « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux- mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » Abbé SIEYÈS, discours du 7 septembre 1789. 
          Qu’ est ce qu’ il te faut exactement comme preuve que nous ne sommes pas ( et n’ avons jamais été ) en démocratie ?Ou peut etre ne sais tu pas ce qu’ est la démocratie ?
          « La démocratie est un état où le peuple souverain, guidé par des lois qui sont son ouvrage, fait par lui-même tout ce qu’il peut bien faire, et par des délégués tout ce qu’il ne peut faire lui-même. »
          ROBESPIERRE, discours du 18 pluviôse an II. 
          Donc voilà !


        • 10 votes
          Haze Haze 11 avril 2012 17:11

          Latigeur cette vidéo réunis seulement des extraits de conférences ect ...
          Commence par voir le discours complet : le fait qu’on n’est pas en démocratie il le prouve !
          Loto électoral ? Ta rien compris au tirage au sort, comme la plupart ! Croire qu’on tire au sort ceux qui vont nous diriger c’est une fumisterie, c’est pas du tout comme ca que se passé la démocratie athénienne !


        • 6 votes
          Slim GAIGI Slim GAIGI 11 avril 2012 17:24

          C’est pour le moins simpliste que d’affirmer : "C’est pour le moins simpliste que d’affirmer sans le prouver que nous ne vivons pas en démocratie et de proposer un loto électoral pour remplacer le système actuel.", sans avoir pris le temps d’étudier sérieusement le sujet.


        • vote
          kemilein kemilein 11 avril 2012 20:37

          dans une démocratie y’a pas besoin de tirer au sort, puisque si tu as le pouvoir tu l’exerces, POINT..
          ce que tu n’exerces pas, c’est dire, la police par exemple, la justice, l’éducation, l’information, c’est plus d’une séparation des pouvoirs (puisque tu le conserves), mais tu sépares les "institutions" ou plus exactement les "administrations" qui en sont chargées.
          Une Administration est étymologiquement exactement cela, on lui confie une charge sous contrôle, dans le respect de règles qu’elle ne décide pas.


        • vote
          Latigeur Latigeur 12 avril 2012 10:54

            Chouard et ses partisans pensent que  le tirage au sort est une antidote à l’influence des puissances d’argent et à leurs réseaux . En fait le système peut tout à fait s’adapter au tirage au sort. Cela simplifierait les choses. Plus besoin de convaincre les membres des partis ou les électeurs avec des résultats qui restent aléatoires. Il suffira de s’adresser aux tirés au sort bien moins nombreux, et qui pour la plupart seront des novices, des proies faciles pour les lobbys de toute sorte. Je ne parle pas des tentatives de corruption sur des personnes isolées.


           

           

        • 5 votes
          Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 12 avril 2012 11:39

          Latigeur, vous n’avez tellement rien compris qu’il est impossible de dialoguer avec vous tant que vous ne serez pas mieux informé. Je dis cela sans animosité : tout le monde passe par là où vous en êtes actuellement avant de comprendre de quoi il s’agit vraiment. Il faut prendre le temps d’étudier vraiment ce que dit Etienne Chouard, le suivre dans ses raisonnements sans faire de résumé réducteur. 


        • 1 vote
          ffi 11 avril 2012 18:46

          Historiquement, et factuellement, il faut quand même dire que la démocratie fut le prélude à la guerre du Péloponnèse et à l’auto-destruction de la Grèce par elle-même.
           
          Au point que les philosophes qui suivirent qualifièrent la démocratie de "tyrannie de l’opinion".
           
          La démocratie consiste à porter à la tête du gouvernement les bavards, les truqueurs, les superficiels. C’est le paraître en politique, le sophisme en philosophie, le toc en économie.


          • 6 votes
            maQiavel machiavel1983 11 avril 2012 19:23

            Au point que les philosophes qui suivirent qualifièrent la démocratie de "tyrannie de l’opinion".

            R / Quels philosophes ? Si tu veux parler de Platon évidemment , la démocratie ne lui a pas permis d’ exercer le pouvoir , c’ est normal qu’ il l’ ait critiqué ... 
            Mais il faut choisir , est ce mieux la tyrannie de l’ intérêt et des opinions de 1 % de la population sur le reste ?
            La démocratie consiste à porter à la tête du gouvernement les bavards, les truqueurs, les superficiels. 
            R / Faux, ça c’ est le régime à gouvernement représentatif ... 
            La démocratie ne porte que des tirés au sort esclaves des assemblées populaire à une magistrature sous le contrôle intensif des institutions ...


          • 2 votes
            ffi 11 avril 2012 20:25

            C’est pareil, il y a toujours un moment où il te faut présenter les lois et convaincre l’auditoire.
             
            Mais si vous y croyez vraiment à ce système, fédérez-vous, fondez une entreprise sur ce principe de gouvernement, et montrez-en donc sa validité par l’action.
             
            Ce sera mieux que de tenter de l’imposer aux autres par le baratin...


          • 1 vote
            ffi 11 avril 2012 23:20

            PS :

            Extrait de la comédie Les Cavaliers du dramaturge grec Aristophane.

            Pour combattre le démagogue Cléon, le parti des Cavaliers désespère de trouver un candidat à la hauteur. Un oracle révèle qu’un marchand de tripes sera capable de séduire le peuple ? ici incarné par le personnage nommé Démos. Nicias et Démosthène partent à la recherche du champion qui consacrera la victoire du parti des Cavaliers aux élections. Ils le trouvent enfin :

            DÉMOSTHÈNE. Ô bienheureux marchand d’andouilles, viens, viens, mon très cher ; avance, sauveur de la ville et le nôtre.

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Qu’est-ce ? Pourquoi m’appelez-vous ?

            DÉMOSTHÈNE. Viens ici, afin de savoir quelle chance tu as, quel comble de prospérité.

            NICIAS. Voyons ; débarrasse-le de son étal, et apprends-lui l’oracle du dieu, quel il est. Moi, je vais avoir l’œil sur le Paphlagonien.

            DÉMOSTHÈNE. Allons, toi, dépose d’abord cet attirail, mets-le à terre ; puis adore la terre et les dieux.

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Soit : qu’est-ce que c’est ?

            DÉMOSTHÈNE. Homme heureux, homme riche ; aujourd’hui rien, demain plus que grand, chef de la bienheureuse Athènes.

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Hé ! mon bon, que ne me laisses-tu laver mes tripes et vendre mes andouilles, au lieu de te moquer de moi ?

            DÉMOSTHÈNE. Imbécile ! Tes tripes ! Regarde par ici. Vois-tu ces files de peuple ?

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Je les vois.

            DÉMOSTHÈNE. Tu seras le maître de tous ces gens-là ; et celui de l’Agora, des ports, de la Pnyx ; tu piétineras sur le Conseil, tu casseras les stratèges, tu les enchaîneras, tu les mettras en prison ; tu feras la débauche dans le Prytanée.

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Moi ?

            DÉMOSTHÈNE. Oui, toi. Et tu ne vois pas encore tout. Monte sur cet étal, et jette les yeux sur toutes les îles d’alentour.

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Je les vois.

            DÉMOSTHÈNE. Eh bien ! Et les entrepôts ? Et les navires marchands ?

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. J’y suis.

            DÉMOSTHÈNE. Comment donc ! N’es-tu pas au comble du bonheur ? Maintenant jette l’œil droit du côté de la Carie, et l’œil gauche du côté de la Chalcédoine.

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Effectivement ; me voilà fort heureux de loucher !

            DÉMOSTHÈNE. Mais non : c’est pour toi que se fait tout ce trafic ; car tu vas devenir, comme le dit cet oracle, un très grand personnage.

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Dis-moi, comment moi, un marchand d’andouilles, deviendrai-je un grand personnage ?

            DÉMOSTHÈNE. C’est pour cela même que tu deviendras grand, parce que tu es un mauvais drôle, un homme de l’Agora, un impudent.

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Je ne me crois pas digne d’un si grand pouvoir.

            DÉMOSTHÈNE. Hé ! hé ! pourquoi dis-tu que tu n’en es pas digne ? Tu me parais avoir conscience que tu n’es pas sans mérite. Es-tu fils de gens beaux et bons ?

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. J’en atteste les dieux, je suis de la canaille.

            DÉMOSTHÈNE. Quelle heureuse chance ! Comme cela tourne bien pour tes affaires !

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Mais, mon bon, je n’ai pas reçu la moindre éducation ; je connais mes lettres, et, chose mauvaise, même assez mal.

            DÉMOSTHÈNE. C’est la seule chose qui te fasse du tort, même sue assez mal. La démagogie ne veut pas d’un homme instruit, ni de mœurs honnêtes ; il lui faut un ignorant et un infâme. Mais ne laisse pas échapper ce que les dieux te donnent, d’après leurs oracles. […]

            LE MARCHAND D’ANDOUILLES. Oui, l’oracle me désigne ; mais j’admire comment je serai capable de gouverner Démos.

            DÉMOSTHÈNE. Tout ce qu’il y a de plus simple. Fais ce que tu fais brouille toutes les affaires comme tes tripes ; amadoue Démos en l’édulcorant par des propos de cuisine : tu as tout ce qui fait un démagogue, voix canaille, nature perverse, langage des halles : tu réunis tout ce qu’il faut pour gouverner. Les oracles sont pour toi, y compris celui de la Pythie.


          • 3 votes
            Lucadeparis Lucadeparis 11 avril 2012 23:50

            En démocratie, le peuple vote des lois qu’il fait : des lois ainsi rédigées est compréhensible, pas fait en jardon juridique par des avocats-politiciens.
            En aristocratie élective (notre régime), on vote pour des gens qui promettent ce qu’ils veulent, et ont le droit de faire le contraire (c’est même dans la constitution de la 5e République que les mandats ne sauraient être impératifs !).


          • 1 vote
            ffi 12 avril 2012 10:39

            Au delà du dispositif technique penser pour légiférer,
            reste à définir quel est le but des lois.


          • vote
            maQiavel machiavel1983 12 avril 2012 13:30

            reste à définir quel est le but des lois.

            R / Je ne suis pas juriste mais de mon point de vue les lois servent d’ abord à nous protéger des uns les autres. La constitution étant la loi fondamentale d’ un pays , elle doit surtout nous protéger de ceux qui ont le pouvoir !

          • 1 vote
            ffi 12 avril 2012 15:25

            Le but des lois est de rendre les hommes vertueux pour réaliser le Bien Commun.
             
            C’est-à-dire que la technique d’ingénierie des lois est sans importance : c’est la vérité morale dont elles découlent qui en a.
             
            La computation des voeux ou la computation aléatoire sur un échantillon pour choisir des législateurs est sans effet notable sur la qualité des lois.


          • vote
            maQiavel machiavel1983 12 avril 2012 15:32

            @ffi

            Mais si nous étions vertueux, nous n’ aurions pas besoins de lois . Si dans toutes les sociétés , des lois ont émergé c’ est parce que ces sociétés se sont rendues compte que l’ homme n’ est pas vertueux n’ est ce pas ?

          • vote
            ffi 12 avril 2012 15:49

            En effet, et c’est la raison pour laquelle la science morale est le fondement essentiel de toute société.
             
            Les divers dispositifs techniques visant à encadrer la manière de légiférer sont donc sans objet, car la qualité d’une loi découle de la science morale du législateur, non du processus technique de son ingénierie.
             
            Et si vous voulez encore me clamer la nécessité de la surveillance de tous par tous, sachez que la surveillance de tous par tous n’est pas vertueux moralement.


          • vote
            maQiavel machiavel1983 12 avril 2012 16:01

            Mais toute vertu morale n’ est pas une vertu politique et toute vertu politique n ’ est pas une vertu morale le législateur ( dans le cas qui nous concerne ,le peuple puisque nous parlons de démocratie ) doit en tenir compte .

            La surveillance tous par tous n’ est certes pas une vertu morale mais est une vertu politique !

          • vote
            ffi 12 avril 2012 16:25

            Je reconnais bien-là l’admirateur de machiavel, qui promeut le deux-poids-deux-mesures
             
            Ne jugez pas, afin de n’être pas jugés ;
            car, du jugement dont vous jugez on vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous.
            Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas !
            Ou bien comment vas-tu dire à ton frère : "Laisse-moi ôter la paille de ton œil", et voilà que la poutre est dans ton œil !
            Hypocrite, ôte d’abord la poutre de ton œil, et alors tu verras clair pour ôter la paille de l’œil de ton frère.
            Mathieu, chapitre 7.
             
            Depuis l’homme le plus élevé en dignité, jusqu’au plus humble et plus obscur, devoir égal pour tous : corriger et améliorer sa personne ; ou le perfectionnement de soi-même est la base fondamentale de tout progrès et de tout développement moral.
            Confucius, Grande étude
             
            Aucune chance que l’homme mis en surveillance d’autrui soit rendu saint par une telle fonction. La vertu, c’est d’abord a surveillance de soi par soi, plutôt que la surveillance d’autrui...


          • vote
            3emeType 12 avril 2012 16:43

            Mais pourquoi viser la vertu, et pas l’égalité, la fraternité et/ou la liberté ?


          • 1 vote
            ffi 12 avril 2012 17:14

            Parce que la vertu, qui est l’art de toujours bien agir, assure que les conflits internes à la collectivités sont minimisés, ce qui fait que et la liberté et l’égalité et la fraternité sont simultanément maximisés.
             
            Vivre dans une société où tous prennent soin de chacun, jusqu’au mépris de soi, en se surveillant soi-même, est collectivement plus bénéfique pour chacun que de vivre dans une société où chacun prend soin de soi-même, jusqu’au mépris d’autrui, en surveillant autrui.
             
            Dans le premier cas, c’est soi contre soi, mais tous les autres pour soi, tandis que dans le second cas c’est soi pour soi mais tous les autres contre soi. La vertu collective est donc dans l’altruisme, non dans l’individualisme. Par conséquent l’individualisme doit être fortement découragé.


          • vote
            ffi 12 avril 2012 17:26

            PS : (voir source).
             

            Pour saint Thomas, comme pour Confucius et Aristote :

             

            1) La politique est une science, la science de l’agir de l’homme : non seulement elle s’applique à déterminer le bien à atteindre, mais aussi la façon de réaliser ce bien.

             

            2) Le gouvernement est un bien car il permet aux hommes d’accomplir leur fin : le bonheur. Il y parvient en réalisant le bien commun, ce qui consiste à :
                rendre les citoyens vertueux grâce aux lois,
                établir les conditions matérielles requises à la pratique de la vertu,
                principalement, à établir l’unité de la paix grâce à la justice.


          • 1 vote
            maQiavel machiavel1983 12 avril 2012 17:31

            @ffi

             Pour Machiavel bien vu.
            Je suis d’ accord avec tout ce que tu dis. Mais ton monde de la vertu est un idéal jamais atteint par l’ humanité. J’ aimerai vivre dans un monde pareil mais je ne vis pas dans ce monde .
            - " Mais la distance est si grande entre la façon dont on vit et celle dont on devrait vivre, que quiconque ferme les yeux sur ce qui est et ne veut voir que ce qui devrait être apprend plutôt à se perdre qu’à se conserver ...  "Le prince".
            Je préfère donc vivre les yeux ouvert pour me conserver.Il en est de même pour le législateur ( donc le peuple en démocratie ) : 
            " Quiconque veut fonder un état et lui donner des lois doit supposer d’avance les hommes méchants et toujours prêts à déployer ce caractère de méchanceté." Le prince".
            Mais sur les principes moraux dont tu parles je suis d’ accord, on peut vivre ainsi individuellement ou à petite échelle ( en réalité même dans les communautés chrétienne ça ne se passe pas ainsi ) mais on ne peut fonder un régime sur une utopie !


          • vote
            ffi 12 avril 2012 18:23

            Toute pensée est du domaine de l’idéal. Mais l’agir se fait dans le domaine du réel.
            La vertu concerne l’agir, et le résultat de l’agir n’est pas toujours conforme à l’idéal qu’on s’en faisait à priori (l’enfer est pavé de bonnes intention, dit-on).
             
            Mais tout homme n’est pas nécessairement mauvais. Tout homme est potentiellement mauvais. Cela se mesure à ses actes : il n’y a aucune raison de suspecter à priori tout le monde. 
             
            Les lois servent donc à définir ce qu’est le mal agir, pour pouvoir corriger les mauvaises actions par la justice. Mais mieux vaut guérir que prévenir. Le mal agir est bien souvent le fruit d’un mal penser, d’un mauvais idéal.
             
            Le gouvernement doit donc non seulement produire des lois qui condamnent le mal agir, mais il doit en plus promouvoir une spiritualité apte à produire le bien penser pour espérer obtenir le bien agir, par don de références morales et de la capacité de maîtrise de soi.
             
            Il va de soi qu’un gouvernement non vertueux par lui-même ne peut engendrer la vertu dans le peuple. Par conséquent, toute démocratie d’un peuple non vertueux ne peut engendrer qu’une succession de désordres et de catastrophes.


          • vote
            maQiavel machiavel1983 12 avril 2012 18:59

            Ta thèse est qu’ il faille une spiritualité apte à produire la vertu ce qui engendrera un gouvernement vertueux et un peuple vertueux.

            C’ est très beau , je signe à 100 % pour ça mais ... ça n’ existe pas ! Je voudrai que le monde soit ainsi mais il n’ est pas comme ça !Le mal existe et existera toujours qu’ on le veuille ou pas.Si tout homme est potentiellement mauvais ,en politique ça implique que tous le monde est suspect ! Ça s’ appelle de la prudence .
            La surveillance de tous par tous n’ a pas pour but d’ éradiquer le mal mais de le limiter autant que possible.
            Mais dis moi est ce que tu connais une seule société humaine qui a été vertueuse ?Si oui je suis très intéressé ...

          • vote
            ffi 12 avril 2012 20:17

            Mon Dieu que vous manquez de jugeotte...
             
            Il suffit d’écarter de toute fonction politique (dirigeants politiques, cadres de la justice, dirigeants d’entreprise, journalistes), toute personne ayant eu des condamnations judiciaires, et de faire surveiller toute personne en position de pouvoir par les services spécialisés pour détecter les déviances.
             
            Mais il faut que le service spécialisé soit dirigé par un monarque, lequel n’a pas pour fonction de gouverner, mais de s’assurer du bon fonctionnement de l’institution.
             
            Par exemple, il est tout-à-fait évident que des gens comme Frédéric Mittérand, Cohn-Bendit (pédophilie), Strauss-Kahn (proxénétisme, viol),... etc soient interdits de toutes fonctions politiques.
             
            Aujourd’hui, les problèmes me semblent plutôt découler que certaines sectes, au sein de la République, s’acharnent à corrompre les moeurs des dirigeants. Le libéralisme pose lui aussi problème, puisqu’il prétend, sans rire, que les vices privés font la vertu publique...


          • vote
            maQiavel machiavel1983 13 avril 2012 12:19

            Oui je sais, je manque terriblement de jugeote.

            Il faut donc que des services de sécurités spécialisé surveille les déviances de ceux qui otn des positions de pouvoir. Et ces servies spécialisés doivent être sous les ordres d’ un monarques vertueux ... 
            Vraiment je n’ y avais pas pensé, dire que le monde pourrait radicalement changé de cette manière ...
            Non mais sérieusement ffi , d’ abord qu’ est ce qui vous garanti que votre monarque et ses services ( police politique pour être clair ) seront vertueux ? L’ histoire nous montre que des gens ont réfléchis comme vous , et ces rois et leurs services deviennent tout simplement la nouvelles oligarchie opprimant le peuple qu’ il sont censé défendre mais qui dans les faits ne sont que du bétail ! Voilà la réalité votre système ne fonctionne pas et franchement, je crois qu’ on sera une majorité à s’ y opposer , heureusement !

          • vote
            ffi 13 avril 2012 15:32

            Ta vision se borne à la propagande peu objective de l’école Républicaine. Mais, sans aller jusqu’à dire que la monarchie française fut parfaite, je t’invite à faire un effort d’objectivité personnelle.
             
            En 1789, la France était un des pays les plus prospère du monde. La zone la plus peuplée d’Europe de l’Ouest. Si le Roi dérangeait, ce n’était pas le petit peuple, mais la bourgeoisie d’affaire et les princes de sang (Philippe-égalité, par exemple). N’est-ce pas d’ailleurs le Roi qui appela le peuple à s’exprimer par les cahiers de doléance ? Ne doit-on pas au Roi lui-même d’avoir lui-même donné la parole à son peuple ? S’il considérait le peuple comme un bétail, pourquoi donc lui aurait-il donné la parole ?
             
            Mais en effet, l’Etat est le corps des officiers du Roi pour mater les oligarchies. De fait, le seul remède à l’oligarchie est la monarchie. Seule la monarchie peut réaliser la paix et mater l’oligarchie. La République est le système rêvée pour les membres de l’oligarchie, car ils vont alors pouvoir rivaliser d’ingéniosité pour manipuler et oeuvrer en coulisse, afin de s’emparer de l’Etat et le mettre à son service.
             
            En monarchie, la continuité de l’Etat y est assuré par "tirage au sort", celui de la providence, étant entendu que personne ne choisit où il naît : le chef de l’état n’est pas aux manettes par une ambition, qui le ferait devoir s’assurer des soutiens puissants pour s’emparer du trône, mais par coup du sort. C’est là que la vertu du système égale celle de la démocratie par tirage au sort. Mais là où sa vertu est plus grande, c’est qu’il est plus facile de former un seul homme à la Vertu politique que 3000, surtout quand il est pris dès sa naissance. Et même encore plus grande, puisque sachant que son fils lui succédera, le Roi a tout intérêt de faire de son peuple un peuple puissant dans le monde.
             
            En fait, la logique historique est simple à constater. C’est un grand étonnement que si peu ne la voit. Avant la révolution, pas de capitalisme. Après la Révolution, capitalisme.
             
            Comment peux-tu croire que le peuple français fut considéré comme du bétail, alors que les premiers décrets de généralisation de l’instruction datent de Louis XIV, que les hôpitaux y furent généralisés, que de grands services publics y furent créés (établissement de commun profits -> La poste, par exemple), que nos universités y furent fondées, ...etc. C’est que le Roi de France est Lieutenant du christ sur terre. Il a donc le commandement d’aimer tous les hommes. Il porte la bague qui en fait l’époux du peuple. Un peuple qu’il doit aimer et servir. C’est sa fonction de Roi, son métier, sa mission. Il n’en a pas d’autre. Ce n’est pas comme tous ces arrivistes...
             
            As-tu jamais comparé la beauté des centres-villes, issues des artisans de la monarchie, avec la laideurs des banlieues, issues des multinationales de la République ? De quelle période est le patrimoine classé au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO ? Combien cela nous rapporte-t-il en tourisme aujourd’hui ? Quelle est l’institution stable à long terme, quelle est l’institution instable qui va d’effondrement en effondrement ?
             
            Quel est le nombre de gens tués par l’institution Républicaine qui s’est avec constance servie du peuple comme chair à canon ? 2 millions pendant la période révolutionnaire ; 150 milles en 1871 ; 1,5 millions en 14-18 ; 0,5 million en 39-45... La République a fait tuer plus de 4 millions de gens du peuple en 2 siècles... Au moins les Nobles avaient-il le devoir de guerroyer par eux-mêmes et de verser leur sang pour le pays. Les parlementaires eux n’ont jamais eu qu’à plaider pour verser le sang du peuple... Et ils n’en ont pas été avares.
             
            D’ailleurs, ces "bites", ces sorte symboles phaliques qui parsèment les communes de France en mémoire du conflit de 14-18, ne sont jamais qu’une sorte de mythe christique imité : à la mémoire du peuple-Dieu qui s’est sacrifié pour la patrie...
             
            Alors oui, mieux vaut un Roi pour l’avenir.
             
            Que les gens aient réfléchis ? Ma foi, je ne vois plus guère que des patchworks de stéréotypes, sorte de reflet des opinions toutes faites par un miroir à multiples facettes, mais de vraies pensées, je n’en vois point. Comment en serait-il autrement dans ce monde hyper-médiatisé, où la propagande est servie comme de l’information ?
             
            La tyrannie de l’opinion, c’est cette bien-pensance, c’est cette contrainte de mettre sa pensée en spectacle à autrui. Alors, on ne pense plus, on picore de-ci-de-là parmi les phrases toutes faites, les mots que l’on croit convenir aux spectateurs.
             
            La tyrannie de l’opinion, c’est cela, la pensée unique et la bien-pensance, ce qui fait qu’il n’y a jamais démocratie, car le peuple se contraint lui-même à penser ce qu’il faut, par souci d’apparence : c’est le démoformatage.


          • vote
            maQiavel machiavel1983 13 avril 2012 16:19

            @ffi

            1. Je vais être clair , je n’ adhère pas au roman historique bourgeois selon lequel la monarchie, c’ était un régime ignoble obscurantistes ou tout était mauvais.
            Mais je ne vais pas pour autant adhérer au roman royaliste que tu me conte selon lequel le monde il était beau sous la monarchie , selon lequel on vivait dans un monde d’ amour ou je ne sais quoi ...
            2. Il est clair que le peuple n’ était que du bétail. Les rois et les suzerains se faisaient la guerre continuellement pour la répartition du dit bétail à exploiter , il faut revoir l’ histoire ...Oui l’ absolutisme est un mythe certes, mais les petits était néanmoins exploité par les grands ... il en a toujours été ainsi !
            Veux tu qu’ on parle de Louis XV le pédophile et le traître ? Des sacs des campagnes d’  Italie de Charles VIII et Louis XII ? Faut arrêter avec les rois sois disant Lieutenant du christ , des fables ...
            3. Avant la révolution, pas de capitalisme. Après la Révolution, capitalisme.
            R / Ça c’ est complètement faux. Le capitalisme serait donc né à la fin du 18 eme siècle ? Faux arrêter , sous les rois le capitalisme existait déjà mais il est vrai qu’ il n’ était pas aussi débridé que sous la république. Mais c’ est les rois qui ont introduit la bourgeoisie dans la cour ( édit de Nantes après la fronde ) pour prendre appui sur elle contre la noblesse.
            4. La révolution Française était une révolution bourgeoise , le mythe de la révolution populaire est ridicule mais de la même façon le mythe de trois francs-maçons et deux juifs qui font tomber une monarchie bienveillante l’ est tout autant !
            Les choses sont bien plus complexes ,le processus a pris bien plus de temps , la révolution n’ a été que l’ acte de décès d’ une noblesse qui ne croyait plus en elle même et le sacre d’ une bourgeoisie devenue toute puissante.
            La franc-maçonnerie n’ est que l’ émanation de la puissance bourgeoise, puissance acquise sous la monarchie, il ne faut jamais l’ oublier !
            5. Sur la construction des hôpitaux,des écoles et tout le tralala , oui, mais la république aussi a construit des hôpitaux ... ça ne veut rien dire !
            6. Sur les personnes tués à la guerre , oui ,l’ évolution technique fait que plus de gens se sont mit à mourir à la guerre et ce dès la fin 17 eme siècle. Que sous la république plus de personnes se soient mit à mourir est imputable aux progrès de l’ art de la guerre et non au régime en tant que tel.
            7. Pour finir, il ne faut nous demander de choisir entre la république bourgeoise et la monarchie de droit divin !L’ une comme l’ autre ne sont que des oligarchies d’ hommes de pouvoirs gérant le bétail ! Le bétail veut se gérer lui même !

          • vote
            ffi 14 avril 2012 13:14

            Le bétail veut se gérer lui-même...
            C’est une évidence que chacun veuille gérer sa propre vie. Et le gouvernement a justement cette fonction de faire que chacun puisse gérer sa propre vie. Et ce n’est pas facile, puisque tous veulent simultanément des choses, parfois la coexistence des volontés produit des tensions et des contradictions interne au peuple. 
             
            Mais gérer sa propre vie, c’est se gouverner soi, ce n’est pas gouverner tous les autres. Pour un peuple, il ne peut y avoir qu’un seul gouvernement, car c’est une institution vouée à une fonction particulière en son sein. Donc il ne faut pas rêver, même dans le système que tu proposes, ce sera toujours une partie du peuple qui gouvernera, jamais tout le peuple dans son ensemble... Tu ne fais que proposer un système de désignation particulier. A moins de dissoudre le gouvernement, je ne vois guère de solution.
             
            Mais, moi, par exemple, si je souhaite gérer ma vie, je ne souhaite pas gouverner le pays... Je n’en ai aucune compétence, je ne suis pas assez informé.
             
            J’admets tout-à-fait que, sur la fin, les rois commençaient à se corrompre : cela se constate par leur polygamie plus ou moins officielle (Louis XIV, Louis XV). Pour la pédophile de Louis XV, cela reste à prouver  : il faudrait voir le rôle de Mme de Pompadour, d’où la corruption initiale par la polygamie et donc la luxure. A la limite Louis XVI était bien meilleur (c’est d’ailleurs lui qui donne la parole au peuple avec les cahier de doléance).
             
            Depuis le néolithique, les sociétés se sont organisées. Dans une société organisée, chacun a sa spécialité et sa fonction. Certaines fonctions sont plus prestigieuses que d’autres. Mais si tu veux vivre dans une société organisée, alors il te faut accepter une certaine structuration du pouvoir.
             
            Le pouvoir oligarchique, c’est une structuration incomplète du pouvoir dans le peuple, structuration intermédiaire entre l’anarchie et la monarchie. Or l’oligarchie est par nature divisée, car chacun de ses membres veut tout le pouvoir pour lui-même. Donc un peuple sous le joug d’un pouvoir oligarchique subit une guerre continuelle, car chaque oligarque va utiliser la fraction du peuple sous sa coupe pour guerroyer contre ses ennemis.
             
            Aujourd’hui, tant dans l’économie (la concurrence entre corps intermédiaires = libéralisme), que dans la politique (la concurrence des partis = démocratie libérale), que dans le gouvernement (la concurrence des pouvoirs = séparation des pouvoirs), a été institué la guerre oligarchique permanente, par la croyance fallacieuse, sous couvert de fausse science, que la lutte produirait le meilleur.
             
            la concurrence des corps économique pour être plus riche = libéralisme = polémoergisme.
            la concurrence des partis politiques pour élire le meilleur gouvernement = démocratie libérale = polémopartisme.
            La concurrence des pouvoirs pour avoir la meilleure gouvernance = polémopotentisme.
            La concurrence des classes pour avoir des avantage sociaux = marxisme = polémoclaturisme.
            La lutte des espèces pour produire l’évolution = darwinisme = polémospécisme.
            ...
            Pour paraphraser le dernier ouvrage de BHL "de la lutte en philosophie", toute ces pensées modernes sont des polémosophies, ce qui est la substance même de la pensée oligarchique, laquelle tient que le meilleur ne s’obtient que par la guerre, car ce qu’elle veut, en vérité, ce n’est pas le meilleur, mais guerroyer tranquille.
             
            Evidemment, ce ne sont pas les oligarques qui font la guerre par eux-même, ils ne font que précipiter les diverses parties du peuple les unes contre les autres...
             
            Le remède à cet état de guerre permanent est la Monarchie. Quelle que soit l’imperfection d’un Roi, cela vaudra toujours mieux pour le peuple.


          • vote
            chtouille 11 avril 2012 19:54
            ya du monde pour faire des vidéos, et moins pour les diffuser. :)
            ya largement assez de matière. ce qui manque c’est d’interpeller les gens pour s’y intéresser.

            • 4 votes
              Atlantis Atlantis 11 avril 2012 20:34

              bon travail de montage au global (même si ils manquent certains passage clés, notamment à nice où il dit qu’il faut arrêter d’avoir peur de nos ombres/ne pas croire en nous : place essentielle). mais le problème c’est que l’info présentée de façon trop condensée est indigeste. Le néophyte refusera l’obstacle. Chaque être humain a une "quantité maximale de changement" admissible par jour. les conférences/interview de Chouard sont nombreuses mais elles sont beaucoup plus progressives, elles accompagnent à la réflexion. En bref pour moi cette vidéo est un assez bon condensé d’info mais elle ne servira que pour ceux qui ont déjà vu les vidéos intégrales ...


              • 3 votes
                Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 12 avril 2012 11:50

                C’est pas faux. En effet, la pensée vivante, comme celle de Chouard (on pourrait dire cela aussi de Bergson) se résume difficilement précisément parce qu’elle est vivante, ce n’est pas une théorie, il nous invite à "penser avec lui". C’est aussi pour cela que ses conférences sont plus fortes que ne le seraient des livres. Le logos s’y manifeste d’une manière organique et non minéralisé. Ecouter Etienne Chouard, c’est comme regarder un arbre pousser en soi. 


                Cependant, cette vidéo donnera sans doute tout de même envie à certaines personnes d’aller chercher les conférences complètes. Je pense que c’est le but de la démarche. Cette compilation est un travail utile qu’il faut saluer, de toute façon !

              • 1 vote
                alia alia 13 avril 2012 01:29

                Ne pas être d’accord avec le tirage au sort , on peut le concevoir, mais de la à se persuader qu il y a rien a changer à notre sytéme, que certains considèrent comme démocrate, c’est un peu gros à avaler. Avec tout ça la propagande à encore de beau jour devant elle, pauvre France !!! 



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

3emeType


Voir ses articles


Publicité





Palmarès