Ah la société de consommation. Oui, tous les étudiants ne peuvent pas accéder à la formation de leur rêve à cause des limitations physiques (nombre de salles) et biologiques (nombre de profs) de la réalité et à cause de leur niveau scolaire.
Si on appliquait ce que dit cette femme alors les promos seraient constituées des lycéens qui veulent le plus l’intégrer, même s’ils sont moins aptes à réussir dans le cursus que d’autres qui ne protesteraient pas par tempérament (un peu malsain non ?).
J’apprends par ailleurs dans cette vidéo (bien nulle même si c’est RT) que la Réunion est peuplée de bacheliers à peau blanche. Je savais pas.
Le surbooking déjà c’est de l’anglicisme (bravo Mme la députée) et en plus c’est utilisé pour des raisons valables (à cause des désistements) donc je vois pas ce qui l’embête. Que les très bons étudiants des Antilles intègrent ce qu’ils peuvent (comme les autres en fait) ça ne devrait pas poser de problème normalement sauf si un nombre plus grand que la moyenne souhaite des formations très demandées en métropole (genre un prof qui leur fait miroiter des choses). Je n’arrive pas à faire la part entre cette possibilité, une autre qui consisterait à diminuer la valeur d’un lycée hors métropole, contestable, (un lycée français au Gabon pour sortir des Antilles a t’il un taux de réussite au bac inférieur à la moyenne ? pas sûr, il faudrait ces données idéalement pour le recruteur et cela pour tous les lycées et filières, affichées dans le dossier), et une troisième qui serait une ségrégation sur la localité qui serait immorale et illégale (déjà parce qu’on ne peut pas préjuger des déménagements des bacheliers) mais qui peut fort bien arriver dans certains cas. Mais je suis sûr que ça va se rattraper (vu le ramdam fait) et s’améliorer.
Quant aux politiques certains doivent râler intérieurement depuis quelques années car c’est plus difficile de pistonner son rejeton depuis que les recrutements sont informatisés.