laurent de villiers :
« Quand j’ai déposé plainte, il a dénoncé un complot, a-t-il rappelé. Je peux comprendre sa volonté de protéger son image d’homme politique. Ce que je lui reproche, c’est son attitude au moment où le juge m’a convoqué pour savoir pourquoi je m’étais désisté de ma partie civile. Au téléphone, mon père m’a demandé de dire au magistrat que j’avais menti en dénonçant ces viol, poursuit-il dans les colonnes du ‘Parisien’. J’ai vécu cela comme une trahison. »
Laurent de Villiers a décrit le milieu dans lequel il a grandi, "une fratrie de sept enfants élevés dans un milieu catholique traditionnel imprégné de culture royaliste", où tout ce qui pouvait avoir un lien avec la sexualité était considéré comme "sale et péché". Il a ajouté : "Un jour ma mère a découvert un petit mot sur lequel j’avais écrit : ’Géraldine, tu es belle, je t’aime.’ Elle m’a alors cité les propos de saint Thomas : ’La femme est le premier instrument du diable.’ Et mon père m’a convoqué pour me dire que j’étais un ’hooligan’. J’avais 12 ans."
c’est sûr, c’est pas évident d’avoir un père aussi con !