Quand Frédéric Haziza interpelle François Hollande sur Dieudonné
Face au sentiment partagé du "2 poids, 2 mesures", Hollande répond par "tous égaux dans l’interdiction" : Il sous entend que les femen aussi devraient être interdites, enfin, ça c’est la théorie, car dans les faits, je doute qu’il les inquiète. Mais nous devons en retenir que c’est le discours bien-pensant qui confirme bien cette mentalité pourrie qui pousse à ne plus rien dire pour ne pas froisser un tel où un autre, même s’il n’est pas invité au spectacle, même si le show est privé. Le droit de réunion ? Oubliez, ça n’existe plus.
Les interdits, parce-qu’ils sont arbitraires, vont d’avantage encourager la compétition victimaire au lieu d’y mettre fin. A chaque fois qu’on interdira quelque-chose, un autre con viendra se demander qu’on interdise aussi ce qui lui plait pas, et ainsi de suite.
François, réveilles toi, ou plutôt, arrêtes de nous mentir. Comment peux-tu prétendre mieux connaitre le sens des spectacles de Dieudo que les abonnés de longue date ? Tout le monde sait que tu es juge et parti dans cette histoire. En effet, tu ne dois pas trop apprécier la chanson "François la sens-tu ...". Mais tu devrais savoir que la liberté d’expression est totale où elle n’est pas. Le fait même que cette question soit posée par Haziza qui s’en est pris plein la gueule sur internet (il l’a un peu cherché) démontre un conflit d’intérêt évident.
Ce que je trouve le plus affligent, c’est le mot de la fin : "Chacun sera regardé par rapport à ses positions, et ceux qui sont indulgents voir protecteurs à l’égard de ces phénomènes auront a en payer le prix". C’est quoi ça ? Une menace contre ceux qui ne font que manifester un soutient ?
Le message est clair : Le pouvoir abuse et ceux qui le contestent doivent en plus être surveillés, retrouvés, inquiétés. La police de la pensée se met en place, lentement mais sûrement.
Quand le gouvernement n’a même plus confiance dans le discernement de ces citoyens et refuse de se remettre en cause, il y a vraiment quelque-chose qui cloche dans ce pays.
Oui, nous sommes bien en république... bananière.
Tags : François Hollande Dieudonné
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