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RSA : guerre aux pauvres et paix sociale

Conférence gesticulée de Caroline Courty, ex-référente RSA.

Tags : Economie Politique Chômage Précarité




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2 réactions à cet article    


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    perlseb 22 août 2023 18:42

    C’est amusant de voir que finalement, ceux qui s’occupent des "gens en difficulté", sont finalement dans le même cas (comme l’intervenante). La seule différence, c’est qu’on accepte d’être un salop obéissant et sans scrupule.

    Et c’est ce qu’on cherche à généraliser au maximum : faire de tous les travailleurs des salops obéissants sans scrupule et rendre coupables ceux qui aspirent à un monde un peu plus solidaire, en partageant uniquement le travail qui a du sens et en supprimant tous ces emplois qui n’en sont pas.

    Dans l’ensemble, si vous voyez le système tel qu’il est et que, à moins d’être un authentique psychopathe, vous évitez tout ce qui pourrait faire de vous un salop, alors vous ne pouvez pas être obéissant, vous ne ferez jamais carrière, vous passerez sûrement par la case chômage, RSA, et on cherchera à vous faire comprendre que vous êtes un "parasite" qui coûte un pognon de dingue aux autres vertueux.

    Mais ceux qui détruisent le travail sont les collabos qui sont prêts à toutes les compromissions pour garder leur niveau de vie matériel, peu importe qu’ils fassent un pacte avec le diable.

    Et ce système est génial : il crée une division profonde entre un grand nombre de collabos et un nombre d’exclus toujours plus nombreux qui un jour finiront peut-être par s’entretuer, pendant que ceux qui auront patiemment généré cette division conserveront leur place en haut de la hiérarchie.

    L’acceptation des pauvres et leur gestion est tout sauf une paix sociale, c’est une bombe à retardement, qui éclatera quand les forces en présence seront d’égale importance (parce qu’on aura même pas besoin de tous ces travailleurs larbins).

    De la part d’un ingénieur à qui on promettait 2 à 3 postes à la sortie (à l’entrée) et qui a finalement connu 2 ans 2/3 de chômage non rémunéré (puis le RMI, à l’époque), pour ne jamais faire que des boulots insensés (j’ai démissionné depuis et je suis complètement hors système, surtout pas au RSA). J’aurai largement préféré commencé à travailler à 18 ans, faire un métier utile, et progresser petit à petit. Malheureusement, j’étais bon élève, et on nous disait que pour éviter le chômage et avoir un travail intéressant, il fallait faire un maximum d’études. La bonne blague !


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      ged252 24 août 2023 19:48

      Tout ceci correspond à une période de l’histoire ; 

      .

      Autrefois, avant la révolution française, les français étaient quasi tous paysans, c’est à dire qu’ils élevaient des poules, des canards, des cochons et des vaches, ils étaient tous un peu agriculteurs pour nourrir leurs troupeaux, et ils vivaient comme cela, en fournissant quelques heures de travail par jour ; 

      Ils coupaient du bois, ils pêchaient, ils chassaient, et voilà...

      .

      Seulement à la révolution, ils ont supprimé les communs, c’est à dire le droit de faire paître ses vaches dans les terres de la commune, de couper les bois de la commune, d’avoir une ferme sur les terres de la commune ; 

      Et dans le même temps, comme cela correspondait au début de la révolution industrielle, les paysans étaient obligés de monter en ville, pour trouver du travail en usine. Du travail bien payé par rapport aux gains de l’époque ; tout le monde y était gagnant ; 

      .

      Ce temps-là est terminé, le travail en usine, ou simplement salarié, rapporte moins, est plus pénible, et demande plus de temps, que le travail des paysans pour vivre à la révolution.

      .

      Les saisonniers ne veulent plus travailler des quantités d’heures pour des salaires de misères, qui ne leur permette de rien faire, avec les petits chefs à la con sur le dos, et des horaires décalés, et des heures de travail dépassant les 40 heures.

      .

      Dans quasi tous les pays du monde, cela marche de cette façon, sauf en Occident ; où ils ont besoin que les gens meurent de faim, pour être obligé de prendre n’importe quel emploi, mal payé évidemment.



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