Suite à l’intervention télévisée, hier soir, de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a fustigé un "président gravement inconscient", "affaibli par ses échecs" et "discrédité par ses mensonges" :
Et la socialiste de lancer : "En trois ans, Nicolas Sarkozy a fait le contraire de ce qu’il avait promis. Il nous a tout pris. Il nous a pris les valeurs de la France, la grandeur de la France qui s’est abaissée sur le plan international. Il nous a pris le pouvoir d’achat, après nous avoir promis qu’il serait le président du pouvoir d’achat. Il nous a pris notre système de retraite, après nous avoir promis qu’il ne toucherait ni à la retraite à 65 ans, ni à la retraite à 60 ans. Il nous a pris les services publics, puisqu’il s’est vanté d’avoir supprimé plus de 130000 postes dans l’éducation nationale, dans la police et dans la justice particulier".
François Bayrou (à la suite de Royal) a critiqué un président auto-centré, qui parle beaucoup de lui-même, et "inexact" dans ses propos.
Selon Marine Le Pen, "le sarkozysme est mort et c’est la grande victoire du chiraquisme". La vice-présidente du FN a insisté sur "la gravité de la guerre des monnaies" entre la Chine et les Etats-Unis, sur laquelle le président de la république n’aurait pas assez insisté :
Parmi ses grandes annonces, Nicolas Sarkozy a promis une "grande consultation" durant six mois sur une réforme de la dépendance des personnes âgées. Il s’est aussi dit implicitement favorable à la suppression du bouclier fiscal et de l’ISF.