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Des eaux en bouteille pas si pures que cela ?

Résumé : D’après une enquête réalisée par l’association 60 Millions de consommateurs et la fondation France Libertés, une bouteille d’eau sur cinq présente des traces de pesticides et de médicaments, dont une hormone utilisée dans le traitement du cancer du sein. Ces résidus infimes n’altèrent pas la potabilité de ces eaux minérales, selon Benjamin Douriez, rédacteur en chef adjoint du mensuel de l’Institut national de la consommation (INC), mais ils soulèvent, en revanche, la question de « la qualité de la ressource globale ».
 
Comment cette pollution de l’eau de source, supposée à l’abri de toute contamination, est-elle possible ? « Il y a une partie de la réponse que l’on a et une partie que l’on n’a pas », affirme Benjamin Douriez, rédacteur en chef adjoint du magazine 60 millions de consommateurs. « La partie de la réponse que l’on a, et qui est largement connue, est que toutes ces hormones, tous ces polluants sont dans l’environnement. Donc, dans l’eau du robinet, c’est des choses qui étaient à peu près connues. Mais comment est-ce que cela passe de l’environnement à de l’eau de source ? Là, sur cette partie de la question, on n’a pas la réponse, et ce n’est pas notre rôle de fournir cette réponse. Nous, nous sommes des défenseurs des consommateurs, nous analysons les produits que l’on nous vend, mais après nous ne faisons pas de la recherche fondamentale. Mais c’est la question qui est posée aujourd’hui. C’est pour cela aussi que notre étude a pour but d’alerter l’opinion, les pouvoirs publics, les professionnels pour pousser les recherches et comprendre comment cela peut arriver. Elle sert surtout de révélateurs pour voir à quel point notre environnement est contaminé par tous ces polluants. »
 
Toutefois, « il faut être clair : il n’y a aucun risque à consommer toutes ces eaux dans lesquelles on a trouvé des traces de médicaments et de pesticides, car on est dans des quantités infinitésimales, de l’ordre du nanogramme par litre. C’est vraiment des traces infimes. (...) Il n’y a donc aucun risque immédiat sur la santé à consommer ces eaux. En revanche, c’est un signal d’alerte, un de plus, sur la contamination globale de notre environnement et sur la qualité globale de la ressource en eau de notre pays. » Ce pourquoi nous demandons aujourd’hui « une remise à plat des normes de qualité de l’eau, parce que c’est vrai qu’il y a un certain nombre de polluants qui sont contrôlés, mais il y en a d’autres qui le sont moins. C’est le cas notamment de certains médicaments. Alors, cela ne veut pas dire que l’eau que nous buvons aujourd’hui n’est pas potable, elle est parfaitement potable, mais l’inquiétude est plutôt à moyen terme et à long terme. Est-ce que notre eau va rester de bonne qualité à long terme ? S’il y a des résidus qui se multiplient, effectivement la question est posée », estime Benjamin Douriez.
 

Tags : Environnement Santé Pollution Eau




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2 réactions à cet article    


  • 4 votes
    leviathan1 leviathan1 29 mars 2013 13:24

    Quand la réalité dépasse la fiction...
    - Sketch des Inconnus - La Seinoise.


    • 2 votes
      vortex vortex 29 mars 2013 16:05

      bizarre l’antimoine serait il un sujet tabou ?

      je vous propose de ne pas attendre et de passer à la vitesse supérieure en filtrant votre eau du robinet

      www.leau-lavie.com



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