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Violence conjugale : Casser l’Omerta !


Une autre victime de violence conjugale : Valérie habitait Noisy-le-Sec..
En France, en moyenne une femme meurt tous les trois jours à la suite de violences conjugales [étude nationale sur les décès au sein du couple sur les neuf premiers mois de 2006 - Source police-gendarmerie].
Selon l’Enquête Nationale des Violences faites aux Femmes, étude de référence en France métropolitaine, 1 femme sur dix se déclare avoir été victime de violences conjugales pendant son existence4. La méthodologie de cette enquête de victimisation a été très critiquée notamment par Marcella Jacub et Elisabeth Badinter sur deux points majeurs : elle amalgame toutes sortes de comportements disparates tels que coups mais aussi d’autres éléments subjectifs tels que dénigrement, insultes, pour les assimiler à des violences et elle n’interroge que des femmes.
En effet et contrairement aux pays anglo-saxons tels le Canada aucune étude similaire n’ayant été menée en France sur les hommes.
Une étude menée par l’Organisation mondiale de la santé, basée sur des interviews de 24 000 personnes dans 10 pays différents, montre une prévalence de violence conjugale variant suivant le site entre 15 et 70% des femmes interrogées..
Les femmes subissent en majorité les violences au sein du couple (violences psychologiques, verbales, contraintes économiques, agressions physiques et violences sexuelles). Elles sont victimes d’hommes immatures, égocentriques ou présentant de graves troubles de la personnalité. [rapport du Dr Coutanceau - Ministère de la cohésion sociale - 2006] Pour certains, la violence est la réponse « normale » à ce qu’ils considèrent comme un « refus d’obéissance », ils ont vu leur père frapper leur mère, ont une tolérance minimale à la frustration, ne savent régler autrement les conflits et trouvent donc naturels de frapper leur compagne. Les mariages forcés.

Très souvent les femmes n’osent pas dénoncer cette violence de peur de représailles sur les enfants du couple : elles se sentent coupables et responsables de l’échec du couple et de la situation de violence. Elles ont aussi peur de se retrouver sans ressources, si elles ne sont pas indépendantes financièrement. Tous ces éléments font que cette situation perdure, malgré des prises en charges sociales et des démarches auprès des forces de l’ordre.

Outre les violences physiques, demeurent les violences morales, privation de libertés (enfermement, séquestration, etc.), privation d’autonomie (confiscation de revenu, de véhicule, etc.), volonté d’aliénation (aliénation économique, administrative, etc.), etc.
Il est notable de constater que la violence conjugale touche les femmes de tous milieux, y compris les plus favorisés intellectuellement comme le montre l’affaire Marie Traintignant-Bertrand Cantat.
(Source : Wikipédia)

Tags : Femmes




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