• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Société > Clémence Bodoc : Faire le deuil de son travail idéal

Clémence Bodoc : Faire le deuil de son travail idéal

Est-ce que vous aussi, vous vous surprenez parfois à rêver à votre travail idéal ? Peut-être est-ce ce job qui vous permet de partir tous les jours à 17h ? Ou bien ce poste qui vous apporte un certain confort économique ? Très probablement, votre travail idéal combinerait les deux.

Dans ses différents travaux, la sociologue Dominique Méda explique que les attentes qui sont placées sur le travail sont immenses, et qu’elles s’intensifient pour les jeunes générations. On attend de son travail non seulement un salaire, mais aussi un statut, des droits sociaux, du sens, une utilité, la possibilité d’exprimer sa créativité, de s’épanouir.

Dans Travail (en cours), nous allons explorer les bouleversements du travail et sa place dans nos vies. Avant de vous apporter des éclairages et explications d’expert.e.s, de scientifiques, de sociologues, on vous propose dans ce premier épisode une histoire. Celle de Clémence Bodoc, l’ancienne rédactrice en chef de Madmoizelle.com, un magazine féminin en ligne. Au micro de Judith Chetrit, elle raconte toute la difficulté de trouver un travail qui nous convienne, qui réponde à tous nos critères.

Clémence Bodoc a exploré les contrastes. Elle a démarré sa carrière dans un travail très stable et bien rémunéré dans le BTP, mais qu’elle quitte finalement après un burn-out. Par la suite elle est embauchée à Madmoizelle.com, un travail précaire mais qui la passionnait. Clémence Bodoc raconte aussi comment ses attentes se sont fracassées contre la violence du monde du travail, et les enseignements qu’elle en tire.

Travail (en cours) est un podcast de Louie Media présenté par Marie Semelin, et réalisé par Cyril Marchan. La prise de son a été faite par Bernard Natier, le mix par Tristan Mazire et la musique est de Jean Thevenin. À la production de cet épisode : Louise Hemmerlé, avec Maureen Wilson, et Charlotte Pudlowski.

---------------------------------------------------------------

Quelques jours après la diffusion de ce podcast, Clémence Bodoc a publié cette vidéo :

A l'époque où elle travaillait encore pour Madmoizelle.com, avant son licenciement retentissant, elle avait créé une émission d'entretiens avec des femmes : "Sois gentille, dis merci, fais un bisou", dont voici quelques épisodes :

Pénélope Bagieu : « L’envie est un très bon remède au syndrome de l’imposteur »

Eléonore Costes : « prenez le temps de chercher qui vous êtes ! »

Cécile Duflot : « C’est pas grave si tout le monde ne t’aime pas »

Margaux Collet : Beyoncé est-elle féministe ?

Florence Porcel rêvait d'explorer tous les mondes de l'Univers à 6 ans et aujourd'hui, elle donne à plein de gens l'occasion d'en rêver avec elle.

Clémence Boyer, rédactrice en chef de Rockie

Rebecca Amsellem, fondatrice des Glorieuses : « Racontez vos histoires ! »

Tags : Emploi Femmes Travail Féminisme




Réagissez à l'article

8 réactions à cet article    


  • 1 vote
    armand griffard de la sourdière armand griffard de la sourdière 25 juillet 2020 19:11

    @Céline

     On voit que vous travaillez dans la mode , votre masque Covid est top !

     C’est vous qui l’avez tricoté ?


    • 1 vote
      Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 juillet 2020 22:05

      Encore une vidéo complètement saccadée avec une personne qui parle trop vite. Insupportable ! Apprenez à faire des vidéos audibles et visibles avant d’essayer de suivre des modes débiles pour faire "style" (réaliser des vidéos est un beau métier... à condition d’en connaître les bases). 


      • 2 votes
        perlseb 25 juillet 2020 22:40

        Pour accepter (voire aimer) son travail, le mieux est de n’avoir aucune logique. Par exemple, si je m’intéresse à l’écologie et au développement durable, alors je ne vois aucun problème à travailler dans la mode, qui consiste à rendre obsolète des choses qui pourraient servir plus longtemps.

        Un peu comme un agriculteur qui empoisonne ses clients avec les pesticides, ou un prof qui enseigne à des futurs chômeurs. Bref, moins on réalise l’absurdité de ce que l’on fait, plus on peut être heureux au travail.

        La morale : on peut diriger un camp de concentration et être heureux.


        • vote
          Guit’z 27 juillet 2020 16:52

          @perlseb
          Votre commentaire désespérant me paraît très bien vu !


        • 3 votes
          albert123 26 juillet 2020 11:55

          « Bla bla bla bla »

          Les bourges et leur vacuité me gonflent


          • 1 vote
            Guit’z 27 juillet 2020 17:19

            @albert123
            Bien de votre avis. Comment dire... j’écoute cette jeune femme assez sympathique, et je suis saisi par un sentiment de vacuité, d’inconscience totale ; ce dont me paraît témoigner son allégeance à peu près spontanée à tous les faux concepts, les mots-clés creux, les gimmicks que charrie l’époque, par fournées sidérantes, et dont son langage est émaillé.
            Je suis allé consulter sa page LinkedIn... en anglais bien sûr, pour faire "in". Ce qui est dingue, c’est que la fille parle cinq langues, est surdiplômée... pourtant, pas un atome d’intelligence n’émane de son discours. C’est vraiment une caricature de cette figure apocalyptique : le "bon pro".
            "L’entreprise est violente", observe-t-elle : mais à aucun moment l’idée du combat politique ne lui traverse l’esprit (elle parle à un moment de "réflexion collective" pour élaborer des "garde-fous"... mais c’est du vent !).
            En fait, ce témoignage est insupportable : elle ne nous parle que de sa petite pomme et son effort d’universalité n’excède pas la cause, non des femmes, mais de l’arrivisme social de quelques unes.
            Bref, nul !


          • 1 vote
            armand griffard de la sourdière armand griffard de la sourdière 27 juillet 2020 18:41

            @Guit’z

            " Cette fille parle cinq langues "
             Ok ! mais ça sert à quoi si c’est juste pour coller des timbres sur des enveloppes ?


          • vote
            Guit’z 27 juillet 2020 20:06

            @armand griffard de la sourdière

            En l’occurrence ce n’est pas son cas. Je voulais simplement dire qu’elle est au moins curieuse, opiniâtre et a priori pas trop bête. Maintenant c’est vrai, les caniches savants ça existe et les journalistes ou les gens de la com’ (je sais de quoi je parle pour avoir été les deux !) sont plutôt des teckels en meute et même en essaim. Elle a pour sa part un côté chien de salon.

             smiley



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès