Pourquoi faudrait-il bannir la violence ?
Tout simplement parce que ça n’arrange pas les prévaricateurs qui veulent continuer à se goberger sur le dos des laissés-pour-compte et autres exclus définitifs.
D’ailleurs, on se garde bien de préciser de quelle violence il s‘agit, violence individuelle ou violence collective ?
Tout est fait pour que ceux qui n’ont rien continuent de ne rien avoir.
Prendre l’argent non pas là où il est, comme on le dit par erreur, mais là où il est prenable : chez les pauvres, non seulement parce qu’on lui inculque l’honnêteté pendant que les profiteurs savent tricher et tirer les ficelles, mais aussi parce qu’ils n’ont aucun moyen de défense.
Par exemple, le moindre petit découvert sur le compte bancaire d’un érémiste se traduit par un incident bancaire facturé 8 euros ! Et il paie non pas parce qu’il a de l’argent mais parce que son argent est prenable.
Mais ce petit jeu là n’a qu’un temps, seule la violence collective permet de remettre les billes au centre.
C’est entre autres le sens du ????? ??????? inscrit sur le fronton du temple de Delphes : connaissez-vous vous-même.
Car le paradoxe de la vie est qu’on ne peut jamais se venger.
Sinon aucune offense ne serait possible.
La violence collective est la seule réponse pour écraser les prévaricateurs qui asphyxient la population.
Il ne s’agit pas de faire l’apologie de ceci ou de cela, mais de regarder en face la nature humaine. Comme la vengeance individuelle est à peu près impossible, elle est remplacée par la violence collective cyclique qui remet les pendules à l’heure.
Tout porte à croire qu’elle est pour bientôt dans nos régions, non seulement parce que la paupérisation a atteint ses limites mais aussi parce que trop de décisions politiques ont été prises sur le dos des citoyens, qui n’ont jamais été consultés, et qui, quand ils le sont, sont floués de l’opinion exprimée.
Bien à vous.