Notre époque est moins violente qu’on voudrait bien nous le faire croire. Malgré tout Faudrait il plus de sécuritaire ? Benjamin Franklin disait :"Un
peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne
mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux".
Avait il raison ? Est ce que l’insécurité n’est pas bénéfique et nécessaire pour l’oligarchie au pouvoir ? Contrôle social, Business de la sécurité ect... Ce discours de Zemmour ou de Oberton loin d’apporter des solutions pour améliorer les choses ne fait que renforcer un discours du tout sécuritaire, du tout répressif qui sert des intérêts qui ne sont en aucun cas celui des populations ( souvent les plus pauvres ) vivant l’insécurité. Il sert un discours politique de droite, réactionnaire, jouant sur les peurs, qui permet de faire du fric, de manipuler l’opinion. Un discours populiste d’enfumeurs. ( Comme si le tout répressif fonctionnait...) Le fait que le bouquin de Oberton soit préfacé par l’escroc en chef Xavier Raufer, qui se fait des couilles en or avec ce bizness de l’insécurité, veut tout dire...
" Croire à la responsabilité, tout comme fantasmer sur l’existence du libre arbitre pur, donne au maîtres et aux seigneurs, aux puissant et aux dominateurs les moyens d’assurer leur pouvoir en s’érigeant en modèles, en acteurs emblématiques du devoir être et du devoir faire dans la société. Devenus parangon de vertu, dont ils se disent les prospérités - autant qu’ils fustigent les malheurs du vice -, ils transforment les esclaves, les serfs, les délinquants, les gens de peu, les démunis, les malchanceux en bourreaux de la société bien qu’ils en soient les victimes les plus éprouvées. De ceux là on ne peut accepter que le déterminisme les conduise à mettre en péril la machine sociale à laquelle l’homme qui juge doit sa position de maitrise. Et plutôt qu’agencer autrement les déterminismes pour agir sur la nécessité et les causes, on préfère réprimer les effets, se fâcher contre les conséquences. De sorte qu’en lieu et place de la politique, la justice opte toujours pour la morale."