Gérard Mordillat, écrivain proche du peuple
Gérard Mordillat, romancier et cinéaste français, a écrit, publié des poèmes et fut responsable des pages littéraires de Libération. Mais, dès la publication de son premier roman "Vive la Sociale" (1981), il démissionne, préférant se consacrer à l’écriture et la réalisation.
Gérard Mordillat a réalisé des courts métrages et un documentaire sur le patronat avant de venir au cinéma. En 1984, en adaptant son propre livre, il construit avec "Vive la Sociale" une fresque populaire qui annonce la couleur : le réalisateur sait parler de sujets graves en clamant haut et fort ses opinions.
Avec lui, la fiction prend toujours une coloration sociopolitique. Dans tous ses films, Gérard Mordillat éprouve le besoin de donner la parole aux exclus ou aux êtres marginalisés.
En 2005, il publie "Les Vivants et les Morts", "Ceux qui ne disent pas non sont morts". Sa révolte ne faiblit pas. Celle des ouvriers résonne avec force dans ce roman. Son dernier livre s’intitule "Notre part des ténèbres (2008) ". Un roman qui ne laisse pas indifférent et pointe les dérèglements de notre société.
De livres en films, l’écrivain cherche à rendre la parole aux voix étouffées, celles des ouvriers.
Quelles valeurs pour le travail ? Extrait émission France Inter dimanche 3 mai 8h20.
Source : Rive gauche
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