La ville tentaculaire peut-elle tirer profit de la science ?
Vous en avez assez des embouteillages récurrents dans les villes ? De la pollution de l'air ? Des transports publics inexistants ou saturés ? Du manque de commerces en dehors du centre ville ? La science, en particulier la physique et les maths, pourrait aider les urbanistes à trouver de meilleures solutions...
Les villes tentaculaires, évoquées par Emile Verhaeren dès...1895, ne cessent de grossir : Tokyo, 38 millions d’habitants, Shanghai, 23 millions, Mexico, Bombay et Sao Paulo, 21 millions, Osaka, plus de 20 millions...
Même en France, Paris, par exemple, n’échappe pas aux problèmes d’embouteillages, de pollution de l’air et de transports publics saturés. On pourrait imaginer que les urbanistes s’appuient sur une analyse scientifique de la croissance des cités pour élaborer leurs projets de développement. En fait, les choses ne se passent pas comme dans le jeu de simulation Sim City sorti en 1989...
C’est depuis une dizaine d’années seulement que les physiciens et les mathématiciens analysent les Big data désormais accessibles, en particulier grâce aux téléphoines mobiles, et tentent de découvrir les lois cachées de la croissance urbaine.
A la clé, plus d’harmonie, moins de démesure et, sans doute, une meilleure qualité de vie dans les villes qui doivent acceuillir les deux tiers des individus vivant sur Terre en 2050, selon l’ONU.
L’émission Science publique, diffusée le 8 mai 2015 sur France Culture, fait le point sur les perspectives d’améliorations des villes ainsi promises par les scientifiques.
Invités :
Marc Barthélémy, chercheur à l’Institut de Physique Theorique du CEA (Saclay)
Renaud Lambiotte, professeur en mathématiques appliquées à l’Université de Namur
Florent Le Néchet, maître de conférence à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée,
En partenariat avec le magazine Science & Vie.
Michel Alberganti
Tags : Société Ville Transports International Science et techno
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