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Accueil du site > Actualités > Société > Morlaix à la manif "On ne lâche rien !"

Morlaix à la manif "On ne lâche rien !"

Dites le en chantant ...samedi le 16.10.2010, un chœur de cœurs au cœur des manifestants chantants tous l’octobre rouge de colère de la cause à l’incendiaire !

"on, ne lâche rien " ....ça balance ferme, de la dynamique a mettre en branle le réenchantement militant.



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2 réactions à cet article    


  • 1 vote
    therasse 18 octobre 2010 14:09

    Le pouvoir veut à tous prix qu’on voie le problème des retraites par le petit bout de la lorgnette, celui, fermé, du financement par répartition, un système qu’en aucun cas il ne veut remettre en cause, notamment en réduisant la disparité des revenus par la fiscalité et en injectant une part de ces recettes fiscales supplémentaires dans le système des pensions.


    Pourtant, on ne peut dissocier le problème des retraites d’une autre question plus urgente à mon sens, celui de l’emploi des jeunes. Car il est évident pour qui ne veut pas se cantonner dans un point de vue strictement idéologique que les emplois des seniors et ceux des jeunes fonctionnent comme des vases communicants : plus il y aura de vieillards au turbin, plus il y aura de jeunes démunis, sans espoir et, même si nos grands ténors du capitalisme flamboyant ne veulent pas le reconnaître, plus de délinquance, plus de violence. 

    Par ailleurs, les plus de 55 ans qu’on ne jugera plus performants en raison des exigences en matière de productivité (objectifs à atteindre) et des technologies de plus en plus sophistiquées iront pointer au chômage ; d’autre part beaucoup dont l’état de santé générera des périodes de maladies de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues, se retrouveront en arrêts-maladie.

    Mais, évidemment, ça coûtera globalement moins cher que de leur servir une retraite ; et ils ne dépendront pas des mêmes caisses, des mêmes budgets.
     
    Nous vivons depuis quelques décennies dans des sociétés où la robotique et l’informatique permettent de sacrifier de nombreux emplois. Et pourquoi donc se priver ? Comment pourrait-on imposer à une PME de recruter, donc d’obérer une part de ses bénéfices si le patron estime n’en avoir pas l’usage ?

    Plus jamais nous ne retrouverons le plein emploi. Il y aura donc toujours une partie de la population qui ne travaillera pas . Ne serait-il donc pas plus raisonnable de tout mettre en oeuvre pour que le travail soit prioritairement distribué aux jeunes plutôt qu’imposé aux seniors.....et de penser un financement différent des retraites plutôt que de se cantonner dans une logique schizophrénique de pure répartition des cotisations ? 

    Pour info, j’ai assisté la semaine dernière à une soirée Thema sur ARTE consacrée à la violence. Les ministres de l’intérieur français et allemand furent interrogés sur les causes de la délinquance.

    Aucun des deux ministres n’a évoqué l’emploi des jeunes comme cause de la violence .

    Si ce n’est pas de la langue de bois...

     

      

    • vote
      mico mico 12 novembre 2010 20:13

      En 68, on se méfiait de l’idéologie dominante. Aujourd’hui, on devrait se méfier de la propagande dominante. Le manifestant anti-Sarko est même convaincu que le financement par répartition est "un système qu’en aucun cas il ne veut remettre en cause" . Fallait le faire !. Dans le même genre : Ce n’est pas le capitalisme mais "la robotique et l’informatique qui permettent de sacrifier de nombreux emplois" . Et pour être sûr qu’il n’y a pas d’autre solution : "Plus jamais nous ne retrouverons le plein emploi".

      ça c’est la prose d’un manifestant anti-Sarko. Les autres , ils ont quoi dans la tête ?



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