"Notre police gaze femmes et enfants rue de la Banque !"
Le site Copwatch, spécialisé dans la dénonciation de supposées bavures policières met en ligne une vidéo intitulée : Notre police gaze femmes et enfants rue de la Banque.
Où et quand ?
Où : rue de la Banque, c’est le seul point clair.
Quand ? Nous supposons qu’il s’agit de l’intervention de police du jeudi 11 août, décrite en ces termessur le site deDroit au Logement :
"Une soixantaine de personnes, des femmes pour plus de la moitié, dont deux enceintes, un bébé et des militantes et militants du DAL, de Sud Santé Sociaux, du CdSL et de Jeudi Noir ont été interpellés vers 1h du matin et sont conduites au commissariat de Clignancourt. L’évacuation et les arrestations ont été soudaines et violentes."
En réalité, l’agitation du DAL rue de la Banque est permanente depuis au moins 2008.
Encadrés par qui ?
D’après la dernière image de la vidéo, celle-ci est signée par l’association Droit au Logement (DAL) à laquelle s’ajoutent deux groupes, l’un mal identifié (Les Indignés), l’autre ouvertement anonyme (Anonymous).
Mais, d’après l’article précité de DAL, d’autres associations ou groupes mal identifiés étaient derrière l’occupation rue de la Banque : Sud Santé Sociaux ; CdSL, Jeudi Noir.
Que voit-on sur la vidéo ?
Aucune violence policière réelle ; juste des gens poussés.
Beaucoup de crachotements, éternuements et toux mises en scène ; nous voulons bien croire qu’il y a eu des gaz lacrymogènes, mais nous n’en savons rien.
Des voix qui hurlent "La France, c’est nous !"
Des femmes qui mettent leurs enfants en avant, les faisant passer pour des victimes de la violence policière ("des bébés se sont évanouis à cause de vous" ; "Il est asthmatique, moi et ma fille ...")
(un commentateur fait remarquer qu’ils sont surtout victimes de l’irresponsabilité parentale, voire utilisés comme boucliers humains).
Un car du SAMU qui vient emporter à nos frais les petits qui toussent.
Ce qui est à déplorer
Tout serait à déplorer dans l’action de ces associations boutefeu, mais nous soulignerons particulièrement :
- l’usage inapproprié du terme "gazé", comme s’il y avait eu une chambre à gaz rue de la Banque ; les vrais déportés apprécieront
- l’instrumentalisation des enfants
- l’usage de slogans témoignant d’un apparent oubli complet de l’existence d’une population française autre que les manifestants ("La France, c’est nous") ; il est permis de se demander qui a composé de tels slogans, et de rappeler que les mots d’ordre d’une manifestation ne sont jamais improvisés.
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