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Accueil du site > Actualités > Société > Pourquoi j’ai créé une école où les enfants font ce qu’ils veulent

Pourquoi j’ai créé une école où les enfants font ce qu’ils veulent

L’Ecole Dynamique est une micro-société démocratique où les enfants sont libres de faire leurs propres choix concernant leurs apprentissages et tous les autres domaines de la vie. Elle est ainsi libérée des programmes scolaires, des emplois du temps et des classes d’âges. La Sudbury-Valley School adopte cette approche depuis 1969 et connaît des résultats qui défient toute sagesse conventionnelle. Elle renoue au final avec la tradition socratique d’admettre notre ignorance de ce qu’est une bonne éducation pour la jeunesse, laisser l’enfant être qui il est, sans le juger, sans projeter sur lui celui que nous aimerions qu’il soit. Risible folie ou révolution copernicienne ?

 

Anciennement consultant en direction générale d’entreprise au BCG, Ramïn renoue à 26 ans avec son rêve depuis toujours, celui d’enseigner. Avide de recherches en innovation pédagogiques, son parcours de prof l’amènera à questionner l’école conventionnelle en profondeur et adopter une pratique éducative méconnue et pourtant d’une efficacité redoutable : ne rien faire ! Offrir à l’enfant un cadre sécure, bienveillant, riche en ressources, où il pourra librement épanouir son potentiel dans les domaines qui l’intéressent.

 

http://ted.com/tedx

 

 

Tags : France Société Education Enseignement Ecole




Réagissez à l'article

21 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Marioupol Marioupol 11 mai 2016 19:24

    ’Elle renoue au final avec la tradition socratique d’admettre notre ignorance de ce qu’est une bonne éducation pour la jeunesse’

    Je connaissais la tradition socratique d’admettre notre ignorance....

    Mais la tradition socratique d’admettre notre ignorance par rapport à l’éducation .... je ne connaissais pas *

    Vos sources matthius ?


    • 4 votes
      Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 11 mai 2016 21:36

      "Offrir à l’enfant un cadre sécure, bienveillant, riche en ressources, où il pourra librement épanouir son potentiel dans les domaines qui l’intéressent." !!!
      °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
      C’est beau... mais réservé à une autre société que la notre en fait !
      L’école ne peut-être PLUS OU MOINS, qu’à l’image de la société dont elle dépend !
      Les exceptions ultra-minoritaires testées ici, ou là, pour sympathiques qu’elles puissent paraitre, ne comptent pas, comme exemples à proposer à tout un pays !

      CQFD CQFD


      • 2 votes
        Pyrathome Pyrathome 11 mai 2016 22:47

        @Mao-Tsé-Toung
        L’école ne peut-être PLUS OU MOINS, qu’à l’image de la société dont elle dépend !

        .

        Élémentaire, mon cher Waston !

        Il faut d’abord changer la société pour ce faire....

        Les consciences sont en route vers l’éveil afin d’anéantir définitivement les vieux démons qui hantent l’humanité depuis bien trop longtemps....



      • 2 votes
        Pyrathome Pyrathome 11 mai 2016 22:57

        adopter une pratique éducative méconnue et pourtant d’une efficacité redoutable : ne rien faire ! Offrir à l’enfant un cadre sécure, bienveillant, riche en ressources, où il pourra librement épanouir son potentiel dans les domaines qui l’intéressent.
        .

        Bien évidemment que c’est redoutable d’efficacité !!!!
        Puisque c’est la seule méthode d’épanouissement véritable en phase avec tout un chacun....


        • 3 votes
          V_Parlier V_Parlier 11 mai 2016 23:47

          @Pyrathome
          Ce serait pas mal au boulot aussi. Ne rien faire, ça m’épanouirait. Et puisqu’on dit que c’est efficace... smiley (Bon, il faudrait que des gens me payent d’une façon ou d’une autre, en prétextant que la technologie permet le monde sans travail et blablabla...).

          Décidément c’est l’éternel retour des soixante-huitards. Ils n’en ont pas encore fini avec ces caprices pour bobos (ou dans le meilleur des cas on a présélectionné des élèves largement au-dessus de la moyenne quant à l’intérêt naturel à se cultiver).

          Question à ceux qui réinventent la roue : Depuis internet, les enfants ont réellement (et là je ne plaisante pas) les moyens de se cultiver par eux-mêmes en choisissant leurs disciplines. Et bien, que croyez vous que fait la majorité d’entre eux dès qu’ils approchent un ordinateur ? CQFD. Regardez un peu autour de vous, les re-faiseurs de monde qui tournent en boucle !


        • 2 votes
          Pyrathome Pyrathome 12 mai 2016 14:22

          @V_Parlier
          Ce serait pas mal au boulot aussi. Ne rien faire, ça m’épanouirait.

          .

          Vous prenez la phrase dans le mauvais sens.....

          Ne rien faire n’est pas l’apologie de la paresse, c’est permettre à tout un chacun d’épanouir ses compétences dans ce qu’il sait faire de mieux....

          Contraindre est la pire des méthodes, c’est celle qui prévaut depuis des siècles avec les résultats désastreux que l’on connaît...


        • 1 vote
          Soi même 12 mai 2016 02:29
          1756

           O malheureux mortels ! ô terre déplorable !
          O de tous les mortels assemblage effroyable !
          D’inutiles douleurs, éternel entretien !
          Philosophes trompés qui criez : « Tout est bien » ;
          Accourez, contemplez ces ruines affreuses,
          Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses,
          Ces femmes, ces enfants l’un sur l’autre entassés,
          Sous ces marbres rompus ces membres dispersés ;
          Cent mille infortunés que la terre dévore,
          Qui, sanglants, déchirés, et palpitants encore,
          Enterrés sous leurs toits, terminent sans secours
          Dans l’horreur des tourments leurs lamentables jours !
          Aux cris demi-formés de leurs voix expirantes,
          Au spectacle effrayant de leurs cendres fumantes,
          Direz-vous : « C’est l’effet des éternelles lois
          Qui d’un Dieu libre et bon nécessitent le choix ? »
          Direz-vous, en voyant cet amas de victimes :
          « Dieu s’est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes ? »
          Quel crime, quelle faute ont commis ces enfants
          Sur le sein maternel écrasés et sanglants ?
          Lisbonne, qui n’est plus, eut-elle plus de vices
          Que Londres, que Paris, plongés dans les délices :
          Lisbonne est abîmée, et l’on danse a Paris.
          Tranquilles spectateurs, intrépides esprits,
          De vos frères mourants contemplant les naufrages,
          Vous recherchez en paix les causes des orages :
          Mais du sort ennemi quand vous sentez les coups,
          Devenus plus humains, vous pleurez comme nous.
          Croyez-moi, quand la terre entr’ouvre ses abîmes,
          Ma plainte est innocente et mes cris légitimes.
          Partout environnés des cruautés du sort,
          Des fureurs des méchants, des pièges de la mort,
          De tous les éléments éprouvant les atteintes,
          Compagnons de nos maux, permettez-nous les plaintes.
          C’est l’orgueil, dites-vous, l’orgueil séditieux,
          Qui prétend qu’étant mal, nous pouvions être mieux.
          Allez interroger les rivages du Tage ;
          Fouillez dans les débris de ce sanglant ravage ;
          Demandez aux mourants, dans ce séjour d’effroi,
          Si c’est l’orgueil qui crie : « O ciel, secourez-moi !
          O ciel, ayez pitié de l’humaine misère ! »
          « Tout est bien, dites-vous, et tout est nécessaire. »
          Quoi ! l’univers entier, sans ce gouffre infernal,
          Sans engloutir Lisbonne, eût-il été plus mal ?
          Êtes-vous assurés que la cause éternelle
          Qui fait tout, qui sait tout, qui créa tout pour elle,
          Ne pouvait nous jeter dans ces tristes climats
          Sans former des volcans allumés sous nos pas ?
          Borneriez-vous ainsi la suprême puissance ?
          Lui défendriez-vous d’exercer sa clémence ?
          L’éternel artisan n’a-t-il pas dans ses mains
          Des moyens infinis tout prêts pour ses desseins ?
          Je désire humblement, sans offenser mon maître,
          Que ce gouffre enflammé de soufre et de salpêtre
          Eût allumé ses feux dans le fond des déserts.
          Je respecte mon Dieu, mais j’aime l’univers.
          Quand l’homme ose gémir d’un fléau si terrible,
          Il n’est point orgueilleux, hélas ! il est sensible.
           Les tristes habitants de ces bords désolés
          Dans l’horreur des tourments seraient-ils consolés
          Si quelqu’un leur disait : « Tombez, mourez tranquilles ;
          Pour le bonheur du monde on détruit vos asiles ;
          D’autres mains vont bâtir vos palais embrasés,
          D’autres peuples naîtront dans vos murs écrasés ;
          Le Nord va s’enrichir de vos pertes fatales ;
          Tous vos maux sont un bien dans les lois générales ;
          Dieu vous voit du même oeil que les vils vermisseaux
          Dont vous serez la proie au fond de vos tombeaux ? »
          A des infortunés quel horrible langage !
          Cruels, à mes douleurs n’ajoutez point l’outrage.
           Non, ne présentez plus à mon cœur agité
          Ces immuables lois de la nécessité,
          Cette chaîne des corps, des esprits, et des mondes.
          O rêves des savants ! ô chimères profondes !
          Dieu tient en main la chaîne, et n’est point enchaîné [1] ;
          Par son choix bienfaisant tout est déterminé :
          Il est libre, il est juste, il n’est point implacable.
          Pourquoi donc souffrons-nous sous un maître équitable [2] ?
          Voilà le nœud fatal qu’il fallait délier.
          Guérirez-vous nos maux en osant les nier ?
          Tous les peuples, tremblant sous une main divine,
          Du mal que vous niez ont cherché l’origine.
          Si l’éternelle loi qui meut les éléments
          Fait tomber les rochers sous les efforts des vents,
          Si les chênes touffus par la foudre s’embrasent,
          Ils ne ressentent point les coups qui les écrasent :
          Mais je vis, mais je sens, mais mon cœur opprimé
          Demande des secours au Dieu qui l’a formé.
          Enfants du Tout-Puissant, mais nés dans la misère,
          Nous étendons les mains vers notre commun père.
          Le vase, on le sait bien, ne dit point au potier :
          « Pourquoi suis-je si vil, si faible et si grossier ? »
          Il n’a point la parole, il n’a point la pensée ;
          Cette urne en se formant qui tombe fracassée,
          De la main du potier ne reçut point un cœur
          Qui désirât les biens et sentît son malheur.
          Ce malheur, dites-vous, est le bien d’un autre être.
          De mon corps tout sanglant mille insectes vont naître ;
          Quand la mort met le comble aux maux que j’ai soufferts,
          Le beau soulagement d’être mangé des vers !
          Tristes calculateurs des misères humaines,
          Ne me consolez point, vous aigrissez mes peines ;
          Et je ne vois en vous que l’effort impuissant
          D’un fier infortuné qui feint d’être content.
           Je ne suis du grand tout qu’une faible partie :
          Oui ; mais les animaux condamnés à la vie,
          Tous les êtres sentants, nés sous la même loi,
          Vivent dans la douleur, et meurent comme moi.
           Le vautour acharné sur sa timide proie
          De ses membres sanglants se repaît avec joie ;
          Tout semble bien pour lui : mais bientôt à son tour
          Un aigle au bec tranchant dévora le vautour ;
          L’homme d’un plomb mortel atteint cette aigle altière :
          Et l’homme aux champs de Mars couché sur la poussière,
          Sanglant, percé de coups, sur un tas de mourants,
          Sert d’aliment affreux aux oiseaux dévorants.
          Ainsi du monde entier tous les membres gémissent :
          Nés tous pour les tourments, l’un par l’autre ils périssent :
          Et vous composerez dans ce chaos fatal
          Des malheurs de chaque être un bonheur général !
          Quel bonheur ! Ô mortel et faible et misérable.
          Vous criez « Tout est bien » d’une voix lamentable,
          L’univers vous dément, et votre propre cœur
          Cent fois de votre esprit a réfuté l’erreur.
           Éléments, animaux, humains, tout est en guerre.
          Il le faut avouer, le mal est sur la terre :
          Son principe secret ne nous est point connu.
          De l’auteur de tout bien le mal est-il venu ?
          Est-ce le noir Typhon [3], le barbare Arimane [4],
          Dont la loi tyrannique à souffrir nous condamne ?
          Mon esprit n’admet point ces monstres odieux
          Dont le monde en tremblant fit autrefois des dieux.
           Mais comment concevoir un Dieu, la bonté même,
          Qui prodigua ses biens à ses enfants qu’il aime,
          Et qui versa sur eux les maux à pleines mains ?
          Quel oeil peut pénétrer dans ses profonds desseins ?
          De l’Être tout parfait le mal ne pouvait naître ;
          Il ne vient point d’autrui [5], puisque Dieu seul est maître :
          Il existe pourtant. O tristes vérités !
          O mélange étonnant de contrariétés !


          • 1 vote
            Soi même 12 mai 2016 02:30

            Un Dieu vint consoler notre race affligée ;
            Il visita la terre, et ne l’a point changée [6] !
            Un sophiste arrogant nous dit qu’il ne l’a pu ;
            « Il le pouvait, dit l’autre, et ne l’a point voulu :
            Il le voudra, sans doute » ; et, tandis qu’on raisonne,
            Des foudres souterrains engloutissent Lisbonne,
            Et de trente cités dispersent les débris,
            Des bords sanglants du Tage à la mer de Cadix.
             Ou l’homme est né coupable, et Dieu punit sa race,
            Ou ce maître absolu de l’être et de l’espace,
            Sans courroux, sans pitié, tranquille, indifférent,
            De ses premiers décrets suit l’éternel torrent ;
            Ou la matière informe, à son maître rebelle,
            Porte en soi des défauts nécessaires comme elle ;
            Ou bien Dieu nous éprouve, et ce séjour mortel [7]
            N’est qu’un passage étroit vers un monde éternel.
            Nous essuyons ici des douleurs passagères :
            Le trépas est un bien qui finit nos misères.
            Mais quand nous sortirons de ce passage affreux,
            Qui de nous prétendra mériter d’être heureux ?
             Quelque parti qu’on prenne, on doit frémir, sans doute.
            Il n’est rien qu’on connaisse, et rien qu’on ne redoute.
            La nature est muette, on l’interroge en vain ;
            On a besoin d’un Dieu qui parle au genre humain.
            Il n’appartient qu’à lui d’expliquer son ouvrage,
            De consoler le faible, et d’éclairer le sage.
            L’homme, au doute, à l’erreur, abandonné sans lui,
            Cherche en vain des roseaux qui lui servent d’appui.
            Leibnitz ne m’apprend point par quels nœuds invisibles,
            Dans le mieux ordonné des univers possibles,
            Un désordre éternel, un chaos de malheurs,
            Mêle à nos vains plaisirs de réelles douleurs,
            Ni pourquoi l’innocent, ainsi que le coupable,
            Subit également ce mal inévitable.
            Je ne conçois pas plus comment tout serait bien :
            Je suis comme un docteur ; hélas ! je ne sais rien.
             Platon dit qu’autrefois l’homme avait eu des ailes,
            Un corps impénétrable aux atteintes mortelles ;
            La douleur, le trépas, n’approchaient point de lui.
            De cet état brillant qu’il diffère aujourd’hui !
            Il rampe, il souffre, il meurt ; tout ce qui naît expire ;
            De la destruction la nature est l’empire.
            Un faible composé de nerfs et d’ossements
            Ne peut être insensible au choc des éléments ;
            Ce mélange de sang, de liqueurs, et de poudre,
            Puisqu’il fut assemblé, fut fait pour se dissoudre ;
            Et le sentiment prompt de ces nerfs délicats
            Fut soumis aux douleurs, ministres du trépas :
            C’est là ce que m’apprend la voix de la nature.
            J’abandonne Platon, je rejette Épicure.
            Bayle en sait plus qu’eux tous ; je vais le consulter :
            La balance à la main, Bayle enseigne à douter [8],
            Assez sage, assez grand pour être sans système,
            Il les a tous détruits, et se combat lui-même :
            Semblable à cet aveugle en butte aux Philistins,
            Qui tomba sous les murs abattus par ses mains.
             Que peut donc de l’esprit la plus vaste étendue ?
            Rien : le livre du sort se ferme à notre vue.
            L’homme, étranger à soi, de l’homme est ignoré.
            Que suis-je, où suis-je, où vais-je, et d’où suis-je tiré [9] ?
            Atomes tourmentés sur cet amas de boue,
            Que la mort engloutit, et dont le sort se joue,
            Mais atomes pensants, atomes dont les yeux,
            Guidés par la pensée, ont mesuré les cieux ;
            Au sein de l’infini nous élançons notre être,
            Sans pouvoir un moment nous voir et nous connaître.
            Ce monde, ce théâtre et d’orgueil et d’erreur,
            Est plein d’infortunés qui parlent de bonheur.
            Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être :
            Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître [10].
            Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs,
            Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs ;
            Mais le plaisir s’envole, et passe comme une ombre ;
            Nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont sans nombre.
            Le passé n’est pour nous qu’un triste souvenir ;
            Le présent est affreux, s’il n’est point d’avenir,
            Si la nuit du tombeau détruit l’être qui pense.
            Un jour tout sera bien, voilà notre espérance ;
            Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion.
            Les sages me trompaient, et Dieu seul a raison.
            Humble dans mes soupirs, soumis dans ma souffrance,
            Je ne m’élève point contre la Providence.
            Sur un ton moins lugubre on me vit autrefois
            Chanter des doux plaisirs les séduisantes lois :
            D’autres temps, d’autres mœurs instruit par la vieillesse,
            Des humains égarés partageant la faiblesse,
            Dans une épaisse nuit cherchant à m’éclairer,
            Je ne sais que souffrir, et non pas murmurer.
             Un calife autrefois, à son heure dernière,
            Au Dieu qu’il adorait dit pour toute prière :
            « Je t’apporte, ô seul roi, seul être illimité,
            Tout ce que tu n’as pas dans ton immensité,
            Les défauts, les regrets, les maux, et l’ignorance.
            Mais il pouvait encore ajouter l’espérance [11].


            • 3 votes
              gerfaut 12 mai 2016 07:25

              Ah ce matthius, toujours prêt à tomber dans tous les panneaux, il y a des gens, ce sont des aspirateurs à lieux communs, il n’ y a pas à chercher la dernière expérience ébouriffante en vogue, expérience en fait parfaitement en place dans la bien pensance, lui la trouve pour vous. 


              Le cochon et la truffe sont déjà réunis, et plus besoin de chercher ! Merki qui ?

              Et tout y est, Copernic, Socrate, "les ressources", les gourous qui se redéguisent en nouveaux gourous, pour mieux vous plaire...

              Vous n’ avez en fait rien loupé, mais pas parce qu’ en plus vous êtes aussi des génies naturels pour débusquer sans le savoir la nouvelle arnaque. 

              Le constructivisme, à savoir cette façon d’ abandonner les enfants à leur génie soi-disant naturel, est déjà en place dans l’ Education Nationale. Laissons donc, et sans efforts, l’ intelligence de nos chers élèves prospérer... Ne les contrarions pas !

              On se prépare une belle génération d’ abrutis. La secte qui fait sans vergogne des expériences avec l’ avenir des enfants des autres a encore frappé.

              Merki qui ?

              • 3 votes
                Pyrathome Pyrathome 12 mai 2016 14:30

                @gerfaut
                On se prépare une belle génération d’ abrutis

                .

                Elle déjà là depuis belle lurette, il suffit de t’écouter....

                C’est le résultat des contraintes et de la férule de l’éducation depuis des lustres, elle laisse sur le carreau des milliers de largués corvéables à merci, c’est bon pour le marché des esclaves du capitalisme....


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                gerfaut 12 mai 2016 17:03

                @Pyrathome
                150000 illettrés sortent chaque année de l’ EN ou rêgnent en maîtres tes petits amis les gauchistes, il n’ y a qu’ à regarder les programmes, et être un peu honnête, le rat de labo. Dans les années 50, il n’ y avait pas d’ illettrés qui en sortaient et on avait les meilleurs instituteurs du monde, et la méthode syllabique.

                Mais on peut compter sur des gens comme toi pour dévier et accuser le grand capital. L’ éducation est le premier budget de l’ état, on pourrait dépenser tout l’ argent du monde, que ce serait pareil.

                Un gauchiste qui admet qu’ il a tort, même en lui fournissant tous les faits, cela n’ existe pas.


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                ffi 14 mai 2016 01:45

                @Pyrathome
                En l’occurrence, le résultat serait plutôt une génération de drogués.

                Si les enfants sont laissés se mener eux-même selon leur bon plaisir, nul doute qu’ils s’orienteront préférentiellement vers les sensations fortes (alcool, drogue, sexe, jeux vidéo,...etc). C’est ainsi, en devenant dépendant des plaisirs sensationnels, incapables de savoir faire face à leur devoir, qu’ils se feront esclaves du capitalisme, prêt à abdiquer leur liberté pour obtenir leur dose : c’est logique, l’addiction est déjà en soi un esclavage.

                « Le péché est un esclavage » (Jésus Christ).

                La concupiscence, de la chair ou des yeux, est, il est vrai, un puissant moteur, mais ses effets pervers sont délétères... Les 7 péchés capitaux sont ces vices qui synthétisent les diverses formes d’addiction qui rendent un homme esclave. Le capitalisme s’appuie dessus. L’école qui s’appuie dessus est donc au service du capitalisme.

                « Pendant que l’âme demande une chose, le plaisir en exige une autre ; ainsi l’âme, devenue captive du plaisir, devient en même temps ennemie de la raison. » (Bossuet)

                L’indépendance, la liberté implique le devoir de se nourrir par soi-même, celui de subvenir par soi-même à ses propres besoins. Or, pour y parvenir, il faut consentir à certaines obligations, obéir à des contraintes qui ne sont pas de l’ordre de la recherche du plaisir immédiat. Contrairement à l’idée révolutionnaire contenue dans le préambule de la constitution, la liberté n’est pas donnée au départ.

                « La liberté n’est pas de faire ce que l’on veut mais de vouloir ce que l’on fait !  » (Bossuet)

                Si l’homme ne peut trouver la force en lui-même de s’obliger à vouloir ce qui lui est nécessaire, alors, pour survivre, il préféra être obligé par autrui : il se fera de lui-même esclave... En effet, puisqu’il ne sait pas vouloir ce qu’il lui faut, mais qu’il ne sait que vouloir ce qui lui plaît, il acceptera d’être mis sous tutelle, sacrifiant ainsi sa liberté contre sa subsistance.

                « Le plus grand dérèglements de l’esprit, c’est de croire les choses parce qu’on veut qu’elles soient, et non parce qu’on a vu qu’elles sont en effet  » (Bossuet)

                Ainsi, un caractère qui penche vers la recherche du plaisir immédiat, c’est une personnalité dépendante, donc potentiellement un esclave. C’est l’éducation qui engendre une telle tournure d’esprit qui produit des esclaves. Or telle est l’éducation moderne. Ce genre de doctrine éducative est totalement utopique. Elle produit l’effet inverse que celui escompté.


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                gaijin gaijin 14 mai 2016 07:28

                @ffi
                " Si les enfants sont laissés se mener eux-même selon leur bon plaisir, nul doute qu’ils s’orienteront préférentiellement vers les sensations fortes (alcool, drogue, sexe, jeux vidéo,...etc). C’est ainsi, en devenant dépendant des plaisirs sensationnels, incapables de savoir faire face à leur devoir, qu’ils se feront esclaves du capitalisme, prêt à abdiquer leur liberté pour obtenir leur dose : c’est logique, l’addiction est déjà en soi un esclavage. "

                contrairement a quoi ?????

                c’est exactement ce qui se passe actuellement ...et pourquoi ?


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                ffi 14 mai 2016 11:08

                @gaijin
                Pourquoi ? l’Émile (Rousseau), libération sexuelle, hédonisme 68ard... ça tombe bien, le capitalisme veut des consommateurs compulsifs.


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                gaijin gaijin 12 mai 2016 14:44

                la fonction de l’école en france n’est pas de former des individus mais de bons citoyens ....cad des moutons décérébrés incapables de pensée et d’initiative individuelle
                sous cet angle il faut bien reconnaitre que c’est a la fois une parfaite réussite et une totale catastrophe

                alors il faut se demander si ici comme ailleurs toujours plus de la même erreur finira par marcher ou si il faut essayer autre chose ....


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                  QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 13 mai 2016 07:43

                  avant tout c est l entourage de l enfant qui compte.

                  C est éleves alternatifs viennenet tous de familles cultivées, au niveau d étude important, les écoles sont cheres, et aussi peuplé de "professeurs" cultivés et interressants...

                  Ce genre d école a grande échelle, c est playstation, langage SMS et TV poubelle a toute les sauces.

                  • vote
                    sparker808 (---.---.48.194) 14 mai 2016 14:19

                    @QaviQeQuarQo

                    Et donc ? tout va bien ?

                    Quand on demande à un gamin de 14 ans ce qu’il veut faire dans la vie qui intéresse les patrons et le capital vaut mieux qu’il soit bien formaté par l’école et les parents pour pouvoir donner une réponse non personnalisée. Dans ce sens vous et d’autres commentateurs êtes à la pointe... de l’éveil impersonnel.


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                    robin6 13 mai 2016 09:19

                    et si les gosses décident de se toucher la nouille en regardant du porno toute la journée on laisse faire ?


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                      sparker808 (---.---.48.194) 14 mai 2016 14:08

                      @robin6
                      Ne faite pas de vos désirs une réalité pour les autres, les enfants sont plus fin que ça...


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                      Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 mai 2016 14:17

                      @robin6
                      "et si les gosses décident de se toucher la nouille en regardant du porno toute la journée on laisse faire ?"


                      Bien sûr, et c’est pareil s’ils jouent à enfoncer des aiguilles dans les yeux de leurs petits camarades, s’ils mangent des crottes de chiens ou passent leurs journées à torturer des chatons. Vous avez tout compris.   smiley


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                      juleslezard (---.---.64.161) 17 mai 2016 12:54


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