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Accueil du site > Actualités > Société > Xavier Raufer : Le phénomène des bandes violentes des cités

Xavier Raufer : Le phénomène des bandes violentes des cités

Les rixes entre bandes rivales des cités deviennent le quotidien des faits divers, exaspérant les Français. La bande est considérée par les jeunes qui la composent comme leur deuxième famille. Ces bandes sont des groupes structurés, tournés principalement sur la délinquance et la commission de violences gratuites pouvant aller jusqu’à entrainer la mort. Xavier Raufer, criminologue, ainsi que Patrick Yvars, ancien patron de la 3ième DPJ, sont les invités de Maurice Signolet, commissaire divisionnaire honoraire pour traiter le phénomène des bandes violentes qui défraie la chronique par la commission d'agressions violentes et meurtrières.

Tags : Violence urbaine Banlieue Criminalité




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6 réactions à cet article    


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    sls0 sls0 6 mars 2021 14:31

    Xavier Raufer celui qui déforme les stats pour qu’elles aillent dans le sens de son idéologie.

    Il ne manque que l’autre escroc de Bauer.

    Maurice Signolet qui s’en foutait pas mal lors des événements d’Aulnay sous bois.

    Avec Patrick Yvars une des figures du front national, on peut s’attendre à quelques écarts avec le factuel et une sacré dose de propagande.

    Référence au prof menteur de Trappes.

    Le jeune Youri ne faisait pas partie d’une bande ?

    Tiens, les blousons noires étaient des anges, chez moi dans ma jeunesse ce sont les seuls qui ont tué.

    Beaucoup de "c’est gens là".

    Ca remonte à Giscard l’oublie des cités, avec la crise économique ça ne s’est pas amélioré.

    Les flics faisaient leur boulot jusqu’à Sarko et sa tête pensante Bauer.

    Avec lui les flics sont devenus un outil électoral, il fallait du chiffre, les boss sont devenus des managers, un flic avait le même nombre de points avec des amendes pour un non port de ceinture que pour résoudre un problème de délinquance.

    La police maintenant c’est se faire des points pour sa promotion et celle de son chef.

    Le jour où les délinquants téléphoneront au volant ou ne porteront pas leur ceinture, ils vont payer.

    Une police avec des indicateurs à but électoral.

    Les chiffres de la délinquance en France ne sont presque plus exploitables depuis la salade de Bauer.

    La période Sarko c’est le grand inconnu car les bases de calcul ont changé. Pour cette période on regarde les chiffres à l’étranger pour se faire une idée de ce qui s’est passé en France.

    Pour ceux qui peuvent perdre un peu de leur temps, une explication de la privation relative qui est un moteur important de la criminalité ci-dessous.


    • vote
      sls0 sls0 6 mars 2021 14:33

      @sls0
      la pauvreté et/ou un faible niveau d’éducation (voire même l’absence d’éducation) provoquent un sentiment de privation absolue alors que les inégalités de revenu (et les inégalités sociales d’une manière générale) engendrent une privation relative chez les individus les plus défavorisés.

      certaines formes du vice et du crime constituent une réaction « normale » à une situation dans laquelle les individus se trouvent dans la quasi-impossibilité d’employer des moyens légitimes et traditionnels qui leur permettraient de réaliser la réussite financière que la civilisation leur présente comme un but désirable.

      Les théories économiques et sociologiques se rejoignent donc sur le fait que nt réussi, et vont se voir exclus de la société. Les crimes violents ne sont rien de moins qu’une réponse à cette exclusion et une manifestation de cette frustration.

      Ce modèle peut toutefois apparaître incomplet dans le sens où, si les individus

      comparent bien leur revenu espéré dans chacune des activités (légale et illégale), ils comparent également leur revenu à celui des autres individus. Cette comparaison va engendrer un sentiment de privation ou de satisfaction relative, selon la « place » de l’individu dans la société.

      l’absence d’un revenu légal espéré suffisant peut conduire un individu à commettre un crime contre la propriété. De plus, le crime peut être vu comme un moyen d’accroître son revenu et d’améliorer sa position sociale, en d’autres termes de réduire son sentiment de privation relative. Néanmoins, la pensée sociologique va plus loin, suggérant que l’anomie (absence de normes) peut également conduire à la délinquance.


    • vote
      sls0 sls0 6 mars 2021 14:36

      Suite :
      Il y a plus de crimes commis en ville du fait que les gains espérés sont plus élevés et la probabilité d’arrestation plus faible qu’ailleurs (car le nombre de policiers par habitant est plus faible en ville et les possibilités de se cacher sont plus importantes)

      Le taux d’urbanisation est introduit dans les estimations afin de contrôler pour cet effet. De plus, il est désormais établi que la violence est essentiellement le fait de jeunes hommes. Nous introduisons la part de la population municipale des hommes entre 15 et 24 ans afin de contrôler pour ce fait stylisé. Les sociologues et criminologues ont également montré que le crime est fortement corrélé (positivement) avec l’instabilité familiale et en particulier avec la part des ménages dirigés par des femmes seules.

      Enfin, le nombre de policiers militaires par habitant (équivalent des gendarmes) est introduit comme variable de dissuasion.

      La criminalité dépend de la distance des criminels au marché de l’emploi.

      les résultats montrent que les participants ayant subi un échec personnel manifestent plus de préjugés que ceux ayant obtenus un feedback neutre. Selon les auteurs, ces résultats montrent bien que le préjugé, l’évaluation négative d’autrui, sert à réparer ou restaurer l’image de soi suite à une menace à l’intégrité du soi. Spencer (1997)


    • vote
      Scalpa Scalpa 6 mars 2021 18:48

      Un fait nommé haine ou une fée !


      • 5 votes
        Hijack ... Hijack ... 7 mars 2021 01:05

        Analyse rapide du sujet : le phénomène de bandes (racailles etc ...) est un fait de société française. Ces jeunes, s’ils étaient au bled, ils ne bougeraient pas une oreille ... pourquoi ? Tout simplement que là-bas, ils seront vite arrêtés, jugés sévèrement, punis.

        Si en France, on agissait de la sorte ... le phénomène de bandes s’éteindrait de lui-même. C’est simpliste, je sais, mais les choses les plus emmerdantes ne se règlent pas avec des dissertations, des colloques, des théories différentes à chaque parti politique, ni par des clashs communautaires, ni par une révolution.

        Conclusion : le phénomène est tellement bête que l’on dirait bien que c’est presque voulu (ou laisser faire volontairement).


        • 2 votes
          Hijack ... Hijack ... 7 mars 2021 01:09

          J’oubliais, mais c’est tellement évident : ce phénomène est amplifié par l’émigration à tour de bras et là aussi, c’est voulu. Pour faire simple.



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