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Zemmour : "SOS Racisme, une machine de guerre pour faire grossir le FN"

Invité samedi soir de Laurent Ruquier dans On n’est pas couché, le député européen et ancien président de SOS Racisme Harlem Desir s’est (on s’y attendait un peu) heurté à l’inévitable Eric Zemmour.

Le polémiste a affirmé que l’association antiraciste avait eu une action néfaste, et avait même été créée par la gauche dans le but de faire progresser le racisme et le Front national : le but de la gauche mitterrandienne de l’époque étant d’affaiblir la droite gouvernementale.

Une vision assez peu partagée par les autres protagonistes présents sur le plateau...

Tags : Racisme PS FN




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5 réactions à cet article    


  • 0 vote
    jacques jacques 12 janvier 2009 01:34

    J’aime pas zemmour ,mais les réactions pavloviennes de ce type d’associations les décrédibilises et font que maintenant ,leurs messages,je m’en fout.Une idée ,ils enregistrent leurs messages à l’avance sur un répondeur avec serveur vocal "appuyez sur la touche * pour commencer".


    • 0 vote
      LePrinceRinguet 12 janvier 2009 21:40

      "[Pendant les années Mitterand] nous n’avons été face à une menace fasciste. Tout antiracisme n’était que du théatre." Lionel Jospin, 27 octobre 2007 (voir http://www.dailymotion.com/video/x3bvpz_jospin-et-la-menace-brune_politics)

      En 86, le passage à la proportionnelle aux législatives, décision mystérieuse de Mitterand qui n’a jamais eu de précédent et n’a pas été renouvelée, a causé une "vague brune" à l’Assemblée, c’est a dire l’arrivée d’une vingtaine de député FN, leurs candidats étant presque toujours battus dans les premiers et deuxièmes tours au suffrage indirect.


      • 7 votes
        Canine Zicide 13 janvier 2009 02:36

        Zemmour a parfaitement raison.

        La plupart des gens issus de l’immigration vivant dans les banlieues HLM épousent la cause palestinienne parce qu’ils ne sont rien, identitairement parlant, et c’est bien la faute de SOS racisme.

        Harlem Désir affirme que, SOS racisme a servi à lutter contre le racisme, et, je cite "« un parti, qui s’appelait le Front National, qui venait de faire 10% dans des élections pour la première fois depuis quarante ans, [...] et qu’il y avait des gens qui, parce qu’il y avait la montée du chômage, qu’il y avait des problèmes dans les quartiers d’habitats social, disaient que le problème ce n’est pas les difficultés économiques, ce sont les étrangers ».

        Il y a un mensonge parfaitement évident dans cette affirmation. Il est prétendu que l’immigration était un thème uniquement présent dans le discours de l’extrême droite. Or, c’est faux, la volonté politique de poser les problèmes de l’immigration était également présent à droite, et à l’extrême gauche, quand Georges Marchais posait le problème de l’immigration (exemple dans son discours de Montigny lès Cormeilles, en 1981 pour la présidentielle).

        Dans un pays qui possède de nombreux acquis sociaux et où le chômage monte, il peut être légitime de faire remarquer que, en faisant perdurer une immigration essentiellement économique, faite de gens sans aucune qualification, parlant souvent peu ou pas le français, qui fuient la misère plus qu’il ne courent vers les principes républicains, il y a un risque mécanique de faire augmenter le nombre de pauvres et d’exclus. Il n’est nullement question ici de dire que les Blancs sont tous intelligents et doués en math tandis que les Noirs seraient surtout voués au basket ball et au rap. On peut aussi très bien ne pas être d’accord avec l’existence de cette mécanique (même si les taux de chômage record qu’on obtient aujourd’hui dans les quartiers d’habitats sociaux tendent à corroborer cette analyse), mais on ne peut pas accuser ceux qui l’énonce d’être forcément raciste. Cependant, le Front National lui, a toujours mêlé le débat sur l’immigration avec celui sur le racisme, et son leader a toujours surfé sur des lourdes ambiguités, affirmant notamment qu’il croyait à l’inégalité des races. Pourtant, Harlem Désir "oublie" spontanément que ce thème était aussi dans les discours de la droite classique, ou de Georges Marchais, et ne retient que son usage démagogique par le Front National. Pourquoi est-ce que donc ?

        Parce qu’en présentant l’argumentation économique comme étant raciste, SOS racisme a interdit le débat, et permis :

        1- de casser le parti communiste ouvrier d’un Georges Marchais, en rabattant ses membres plus humaniste qu’ouvrier qui ne voulaient surtout pas qu’on puisse les taxer de racisme, vers le PS, tout en poussant ses membres plus ouvrier qu’humaniste, qui voulaient surtout protéger leurs acquis sociaux, vers le FN.

        2- de faire gonfler le score du FN, de lui donner artificiellement plus d’importance qu’il n’en a jamais eu, pour faire apparaitre tout débat sur l’identité française chère à la droite, le centre (et jadis la gauche républicaine et patriote de Jaurès) comme « fasciste ! fasciste ! », permettant ainsi à la gauche libérale de Mitterand de s’installer durablement dans le fauteuil du pouvoir

        3- le développement de ghettos d’immigrés, où le chômage dépasse aujourd’hui fréquemment les 25%, et pour cause, dans un système où le travaille se raréfie, les gens les moins qualifiés seront toujours excluent en premier, surtout quand il y a déjà suffisamment de personnes pour les emplois à pourvoir. Sur le même mouvement, on a permis aux patrons du secteur privé de maintenir les salaires et revendications sociales au plus bas, puisque qu’en cas de « rébellion », il n’y a pas à chercher bien loin pour trouver de la main d’œuvre capable de travailler plus pour gagner moins. Il n’y a plus aujourd’hui que les salariés de secteurs protégés (pas forcément privilégié mais très protégé en terme de conservation d’emploi) comme les transports publics pour oser encore faire grève dans ce pays. La préservation de quelques acquis sociaux français étant du fait que beaucoup d’entre eux reposent sur l’ensemble de la population des travailleurs, car a y regarder de plus près, il y a, entre salaire minimal et salaire minimal, des écarts très impressionnant. Par exemple, entre un salaire minimal de simple employé sans qualification à la RATP (http://www.ratp.fr/recrutement_w/metiers_transport/offres_transport/2979.sh tml), et un salaire minimal au SMIC horaire stricte, un écart non négligeable.

        4- Ce faisant, le PS a créé une classe prolétarienne, composée d’immigrés voués à devenir chomeurs/sous travailleurs vivants aujourd’hui dans les quartiers HLM des banlieues, qui ne sont rien. Ils ne sont pas considérés comme français par la France, qui n’a jamais voulu d’eux, mais dans leur pays d’origines, ils sont considérés comme étrangers, car français. Pour pallier à cela, ils épousent des causes, qui leur ressemble de loin sans leur ressembler de près, comme la Palestine.


        • 1 vote
          idyllique 17 janvier 2009 15:09

          J’aime pas Zemmour hélas ce qu’il dit n’est pas un scoop ! Le phénomène Le Pen a confisqué le débat sur l’immigration qui est un tabou absolu en France ! Pourtant va bien falloir s’y pencher sérieusement ! L’impasse dans laquelle nous avons enfermé les issus d’ailleurs va se transformer en poudrière ! D’autant qu’on continue à accueillir toute la misère du monde aux frais de moins en moins de contribuables qui en ont ras-le-bol de voir leurs impôts augmenter avec les chiffres du chômage !!!

          Avec 2 millions de chômeurs en âge de bosser, tous métiers confondus, est-il normal de laisser entrer des dizaines de milliers d’étrangers chaque année dont les 3/4 n’ont pas de papier et fraudent ainsi nos lois ???????


          • 0 vote
            3.14 3.14 17 janvier 2009 18:19

            Oui bien sûr...et en 29, la crise c’était la faute des juifs...qu’elle est facile la cible de la minorité par les temps difficiles, et surtout, qu’elle est bien utile pour éviter de faire face au vrais problèmes (inégale répartition des richesses, absences de souveraineté financière, non représentation du peuple par ses dirigeants qui ne cherchent qu’à amasser plus de pouvoir et à le perpétuer, comme les classes dirigeantes l’ont toujours fait).



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