À propos de la mythologie « soucoupiste » naissante du XXème siècle, c’est-à-dire « l’interplanétarisme » par l’entremise du phénomène OVNI/UFO et ses « Aliens » (ou « EBE » : Entité Biologique Extra-terrestre) si chers aux anglo-saxons (phénomène basé sur la « théorie des Anciens Astronautes », appelée « contact du paléolithique » en Russie), et qui allait connaître un grand succès, René Guénon, dans « L’erreur Spirite » (en 1923), déjà, écrivait « combien il y a de naïveté dans les illusions que se font certains savants à l’égard des communications interplanétaires », et précisait que « ces illusions procèdent de l’erreur qui consiste à transporter partout des représentations purement terrestres, anthropomorphe… qu’il vaut mieux n’avoir aucune représentation que d’en avoir de fausses… que ce dont il s’agit n’est pas imaginable mais qu’il ne faut pas en conclure que cela n’est pas concevable, car cela l’est au contraire très facilement », et concluait que « une des grandes erreurs des philosophes modernes (…) et qui est elle-même un trait général de la mentalité occidentale (…) consiste à confondre le concevable et l’imaginable ».
Une vie extraterrestre « concevable » : Dans tous les Livres sacrés, on expliquait la Cosmogonie. L’Inde antique nous a laissé une Cosmogonie grandiose, mais qui est en opposition avec les conceptions mesquines de la science moderne. Nous y trouvons d’abord l’Espace qui n’est pas contenu, mais contient tout. Dans cet Espace est une substance primordiale, universelle, qui le remplit, et qu’en sanscrit on appelle « Akâsha » (c’est l’Azote ou Æther-Azote). Au sein de cette substance s’agite et rayonne l’Upâdhi, l’élément-force ; c’est la radiation atomique émanée des soleils (étoiles) et projeté, dans tous les sens, dans l’espace immense.
C’est l’Oxygène radiant que notre Soleil projette parce qu’il est son élément comburant. Cette radiation n’est pas seulement une force, c’est aussi un principe chimique.
Cette force radiante ne vient donc pas seulement de notre soleil ; elle vient aussi des étoiles, qui sont multiples et rayonnent dans l’espace sept autres principes chimiques qui génèrent les sept couleurs du prisme. C’est l’origine du Septénaire.
Ces éléments colorés, qui possèdent les mêmes propriétés que l’oxygène, sont : le soufre, le fluor, le chlore, le brome, l’iode, le tellure, et le sélénium.
Chaque soleil a donc ses radiations qui, physiquement et chimiquement ne sont pas celles des autres soleils puisque les matières décomposées par la combustion ne sont pas les mêmes dans tous les astres incandescents. En même temps, chaque soleil a sa couleur, laquelle est déterminée par l’élément actif qui entretient la combustion. Sur une terre éclairée par un soleil rouge c’est, peut-être, le Sélénium qui est l’élément comburant, qui règne dans l’atmosphère et engendre la vie. Sur une terre éclairée par un soleil vert c’est, peut-être, le Chlore qui joue ce rôle actif et, dans ces mondes éloignés de nous, l’oxygène n’est, peut-être, connu que comme un élément secondaire aussi insignifiant, aussi peu utile à la vie que l’est par exemple, l’Iode sur terre.
Ainsi, c’est l’élément comburant d’un soleil qui régit toute l’organisation physique du système, toute l’organisation physiologique des êtres qui y vivent.
Si le « monde » qui recouvre la surface terrestre a, aujourd’hui, une structure déterminée qui, pour nous, est normale, c’est parce que les forces qui agissent aujourd’hui sur notre globe engendrent cette structure. Mais à la surface d’une autre planète, les forces différentes doivent engendrer des formes différentes.
L’homme cherche partout son image ou sa ressemblance, méconnaissant ainsi la grande loi de l’évolution, qui change incessamment les formes, les organes, les tissus. Cependant, aux différents âges d’un même monde on ne trouve pas de différences morphologiques fondamentales, la direction des forces étant toujours la même, mais seulement des différences d’intensité.
Ainsi, après la période azoïque (sans vie), la Terre s’était couverte d’une subite végétation. Mais les espèces apparues dans cette primitive période de vie (époque de transition) ne ressemblaient en rien à celles que nous connaissons actuellement. C’était une végétation bizarre, des Lycopodes, des Fougères arborescentes et bien d’autres perdues aujourd’hui, qui allait être suivie d’une animalité ayant aussi des caractères extraordinaires (de grands sauriens, des chauves-souris gigantesques, etc.). Puis arrive l’époque tertiaire, et toutes les conditions de la vie organique changent encore, une végétation nouvelle surgit et, après eux, issus d’eux, les grands mammifères.
Rappelons que l’Oxygène est un élément récent pour la terre, il l’enveloppe, il règne dans toutes ses couches superficielles, mais pas dans ses couches profondes ; il n’existe pas dans les terrains primitifs. Il est probable même que son arrivée à la terre coïncide avec l’apparition de l’eau et de la vie à la surface de notre planète. Aussi, en étudiant la constitution géologique de la terre, nous constatons que le grand rôle que joue actuellement l’oxygène, pour nous, a été, en partie, rempli par le soufre à une autre époque. En effet, à l’époque crétacée ou tertiaire, le soufre abondait sur la terre.
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