Nous abordons la grande question de la Vie. Qu’est-ce que la Vie ? Quelle est son origine ?
La Vie est une force restée jusqu’ici inconnue, une force dont on a étudié les manifestations, observé les effets, mais dont personne encore n’a osé chercher la cause.
La science moderne, cependant, est mise en demeure de demander à la genèse son secret, elle est mise en demeure de nous dire quelle est cette force qui, dans le principe, a produit les êtres vivants, de nous dire, surtout, si cette force est encore agissante. Et si la science affirme que la création première est arrêtée, elle est mise en demeure, en nous donnant la démonstration de cette force, de nous expliquer comment son action génératrice s’est ralentie, pourquoi elle ne s’exerce plus.
Ceux qui se contentent de constater que les êtres vivants ne proviennent que d’êtres semblables à eux ne font qu’affirmer un fait actuel, un fait concernant l’état présent de la terre, (et qui est loin d’être certain), ils ne remontent pas dans le passé. Etendre cette affirmation à tous les âges de notre planète c’est nier tout commencement. C’est le système de ceux dont les vues bornées font de l’état actuel de l’humanité l’image d’un état constant, méconnaissant ainsi la grande loi de l’évolution qui régit les mondes comme elle régit les êtres.
Mais quiconque a des vues un peu plus larges reconnait que la vie n’est pas une manifestation nécessaire et éternelle et qu’elle a eu un commencement sur notre planète puisque les premiers étages de sa formation cosmologique nous montrent des couches de terrain absolument dépourvues de débris organisés.
LA VIE
Une vie extraterrestre « concevable » : Dans tous les Livres sacrés, on expliquait la Cosmogonie. L’Inde antique nous a laissé une Cosmogonie grandiose, mais qui est en opposition avec les conceptions mesquines de la science moderne. Nous y trouvons d’abord l’Espace qui n’est pas contenu, mais contient tout. Dans cet Espace est une substance primordiale, universelle, qui le remplit, et qu’en sanscrit on appelle « Akâsha » (c’est l’Azote ou Æther-Azote). Au sein de cette substance s’agite et rayonne l’Upâdhi, l’élément-force ; c’est la radiation atomique émanée des soleils (étoiles) et projeté, dans tous les sens, dans l’espace immense.
C’est l’Oxygène radiant que notre Soleil projette parce qu’il est son élément comburant. Cette radiation n’est pas seulement une force, c’est aussi un principe chimique.
Cette force radiante ne vient donc pas seulement de notre soleil ; elle vient aussi des étoiles, qui sont multiples et rayonnent dans l’espace sept autres principes chimiques qui génèrent les sept couleurs du prisme. C’est l’origine du Septénaire.
Ces éléments colorés, qui possèdent les mêmes propriétés que l’oxygène, sont : le soufre, le fluor, le chlore, le brome, l’iode, le tellure, et le sélénium.
Chaque soleil a donc ses radiations qui, physiquement et chimiquement ne sont pas celles des autres soleils puisque les matières décomposées par la combustion ne sont pas les mêmes dans tous les astres incandescents. En même temps, chaque soleil a sa couleur, laquelle est déterminée par l’élément actif qui entretient la combustion. Sur une terre éclairée par un soleil rouge c’est, peut-être, le Sélénium qui est l’élément comburant, qui règne dans l’atmosphère et engendre la vie. Sur une terre éclairée par un soleil vert c’est, peut-être, le Chlore qui joue ce rôle actif et, dans ces mondes éloignés de nous, l’oxygène n’est, peut-être, connu que comme un élément secondaire aussi insignifiant, aussi peu utile à la vie que l’est par exemple, l’Iode sur terre.
Ainsi, c’est l’élément comburant d’un soleil qui régit toute l’organisation physique du système, toute l’organisation physiologique des êtres qui y vivent.
Si le « monde » qui recouvre la surface terrestre a, aujourd’hui, une structure déterminée qui, pour nous, est normale, c’est parce que les forces qui agissent aujourd’hui sur notre globe engendrent cette structure. Mais à la surface d’une autre planète, les forces différentes doivent engendrer des formes différentes.
L’homme cherche partout son image ou sa ressemblance, méconnaissant ainsi la grande loi de l’évolution, qui change incessamment les formes, les organes, les tissus. Cependant, aux différents âges d’un même monde on ne trouve pas de différences morphologiques fondamentales, la direction des forces étant toujours la même, mais seulement des différences d’intensité.
Ainsi, après la période azoïque (sans vie), la Terre s’était couverte d’une subite végétation. Mais les espèces apparues dans cette primitive période de vie (époque de transition) ne ressemblaient en rien à celles que nous connaissons actuellement. C’était une végétation bizarre, des Lycopodes, des Fougères arborescentes et bien d’autres perdues aujourd’hui, qui allait être suivie d’une animalité ayant aussi des caractères extraordinaires (de grands sauriens, des chauves-souris gigantesques, etc.). Puis arrive l’époque tertiaire, et toutes les conditions de la vie organique changent encore, une végétation nouvelle surgit et, après eux, issus d’eux, les grands mammifères.
Rappelons que l’Oxygène est un élément récent pour la terre, il l’enveloppe, il règne dans toutes ses couches superficielles, mais pas dans ses couches profondes ; il n’existe pas dans les terrains primitifs. Il est probable même que son arrivée à la terre coïncide avec l’apparition de l’eau et de la vie à la surface de notre planète. Aussi, en étudiant la constitution géologique de la terre, nous constatons que le grand rôle que joue actuellement l’oxygène, pour nous, a été, en partie, rempli par le soufre à une autre époque. En effet, à l’époque crétacée ou tertiaire, le soufre abondait sur la terre.
COSMOGONIE