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Accueil du site > Actualités > Technologies > Que se passe-t-il (vraiment) dans les fils électriques ?

Que se passe-t-il (vraiment) dans les fils électriques ?

Comment fonctionne vraiment l'électricité au niveau microscopique ? Comment les circuits électriques savent-ils quelles tensions et intensités appliquer ?
Détails et compléments dans le billet de blog qui accompagne la vidéo :
https://scienceetonnante.com/2024/11/03/electricite-microscopique/

01:22 : Les métaux conducteurs
05:13 : La force électrostatique
12:20 : Le courant dans un métal
18:48 : Tension et puissance
25:32 : Le cas d'une vraie pile

Tags : Prospective et futur Philosophie Science et techno Electricité




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13 réactions à cet article    


  • vote
    Étirév 13 novembre 07:22

    L’ELECTRICITÉ
    L’électricité, cette force qui agit sans cesse autour de nous, cette force qui engendre des phénomènes si intéressants, qui peut être utilisée de tant de manières diverses, qui multiplie le temps, qui réduit l’espace, qui transporte la pensée, la parole, le son, le mouvement, qui fait la lumière, qui recule les limites de la vie et qui est appelée, peut-être, lorsque nous la connaîtrons mieux à faire sous nos yeux d’autres miracles encore, cette force est restée un mystère jusqu’à ce jour. Sa Nature intime n’a pas encore été déterminée, on n’a étudié l’électricité que dans ses effets, on est resté dans l’ignorance de sa cause.
    La connaissance de cette cause, était, cependant, pour la science, une conquête de la plus haute importance car, lorsqu’on a la cause d’une force on est maître de cette force.
    ESSENCE DE L’ELECTRICITÉ
    L’électricité, c’est la force engendrée par le mouvement de l’atome. Un courant électrique, c’est un régiment d’atomes en marche allant de son foyer de départ à l’obstacle qui lui sert de point d’arrivée.
    Le foyer de départ est toujours une décomposition moléculaire.
    Cette décomposition peut être opérée par la combustion, par l’affinité chimique ou par une action mécanique.
    Le point d’arrivée est un obstacle matériel qui arrête le courant.
    L’arrêt peut être aussi déterminé par la rencontre d’un autre courant ; c’est alors un choc d’où jaillit une étincelle, ou par la rencontre d’un corps sympathique avec lequel les atomes se combinent.
    Dans ces trois cas, les atomes perdent leurs propriétés actives, ils perdent donc leur mouvement, c’est-à-dire leur force.
    Dans le premier cas, lorsqu’ils rencontrent un obstacle matériel qui les arrête, ils se combinent entre eux ; le mouvement arrêté détermine une élévation de température : c’est l’origine de la chaleur.
    Dans le deuxième cas, lorsqu’ils rencontrent un autre courant lancé en sens inverse, comme deux trains venant sur la même voie, il y a choc, explosion et apparition d’étincelles : c’est l’origine de la lumière.
    Dans le troisième cas, lorsqu’ils rencontrent des atomes sympathiques avec lesquels ils entrent en combinaison, ils perdent leurs propriétés actives en passant à l’état moléculaire : c’est l’origine de toutes les combinaisons chimiques.
    L’ÉLECTRICITÉ MOTEUR UNIVERSEL
    La principale manifestation de l’atome, c’est le mouvement.
    Toutes les autres manifestations dont nous aurons à parler plus loin, telles que la lumière, la chaleur, l’action chimique, sont des conséquences de l’arrêt du mouvement.
    Mais, considéré dans sa liberté, c’est-à-dire en marche, l’atome est « la Force ». Il engendre toutes les actions dynamiques qui gouvernent la mécanique céleste ; c’est lui qui meut les astres et les guide dans leur course incessante.
    Lancé dans les champs célestes, il repousse devant lui tout ce qu’il rencontre, il n’y a pas d’obstacle qui l’arrête, il est maître de l’espace. Roi de l’Univers, qu’il gouverne en souverain, nulle puissance n’est égale à la sienne, nulle force n’existe en dehors de la sienne, si ce n’est celle d’un autre atome tout-puissant comme lui. Parti des foyers de radiation, il s’étend dans une aire immense qu’il régit mécaniquement, physiquement, chimiquement et physiologiquement.
    C’est ainsi que les atomes que notre soleil radiant nous envoie gouvernent toute notre organisation terrestre. Si nous ne nous apercevons pas de leur présence et de leur action dynamique, c’est parce que l’état de chose qui en résulte, et qui existait avant le commencement de notre formation organique, constitue un équilibre général au sein duquel nous avons été créés et avec lequel tous nos organes sont en harmonie.
    Il est donc, pour nous, l’état normal.
    Mais lorsque la marche des phénomènes réguliers est interrompue, troublée ou arrêtée subitement, les nouveaux effets produits par le dérangement nous révèlent l’existence et la puissance de la force dont nous n’avons pas conscience dans l’état normal des choses. Telle une locomotive lancée sur la voie ferrée emporte les voyageurs sans qu’ils se rendent compte de la vitesse avec laquelle ils franchissent l’espace, tant que le train suit sa course sans obstacle, tant que la voie est libre, mais qui s’aperçoivent de cette vitesse lorsqu’un accident vient la leur révéler en arrêtant brusquement le train. Nous sommes, dans la vie, des voyageurs du même genre. Nous ne nous apercevons pas de la puissance des forces qui règnent autour de nous, tant que l’harmonie qui résulte de l’équilibre de ces forces est maintenue.
    Mais, si cette harmonie vient à se déranger, les troubles qui en résultent nous font comprendre la puissance de la force qui n’agit plus régulièrement.
    ÉLECTRICITÉ ATMOSPHÉRIQUE…
    ÉLECTRICITÉ TERRESTRE…
    LIEN


    • vote
      nono le simplet ( Jean Desmaison ) nono le simplet 13 novembre 08:40

      @Étirév
      lorsqu’ils rencontrent un autre courant lancé en sens inverse, comme deux trains venant sur la même voie, il y a choc, explosion et apparition d’étincelles : c’est l’origine de la lumière

      quand c’est bien expliqué on comprend tout smiley


    • 1 vote
      Gollum Gollum 13 novembre 08:55

      @Étirév

      Ouais ben si j’ai besoin d’un électricien c’est clair que c’est pas vers Menteuse que je me tournerais hein... smiley Mais quelle branque cette déjantée new-âge !..


    • vote
      yoananda2 13 novembre 09:12

      @Gollum
      c’est du baratin pseudo-profond


    • 1 vote
      Gollum Gollum 13 novembre 09:20

      @yoananda2

      On a l’impression d’un raisonnement argumenté et logique mais c’est juste une impression. smiley En fait c’est de la bouillie pour chats destinés à des gogos aussi écervelés qu’elle peut l’être.


    • vote
      yoananda2 13 novembre 09:27

      @Gollum
      on retrouve beaucoup cette attitude dans le nouillage en effet. L’idée de base n’est pas forcément mauvaise, il s’agit d’utiliser des analogies pour essayer d’en déduire des choses intéressantes.
      cependant, quand c’est fait de manère sauvage pour justifier des pseudo-intuition qui "sonnent bien" ou des idéologies du genre "le féminin sacré" alors, là, ça devient du gros nawak.
      mais les analogies sont utiles, les intuitions traduisent une vérité plus ou moins subjective... faut pas tout mettre à la poubelle à priori.
      par contre dans le cas présent, à postériori, oui, c’est poubelle !


    • vote
      Gollum Gollum 13 novembre 09:41

      @yoananda2

      les analogies sont utiles

      Oui absolument. Récemment j’ai parlé des 4 éléments grecs qui correspondent à une réalité : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_de_la_mati%C3%A8re

      Mais le drame des amateurs d’analogie, c’est que la plupart du temps ils n’ont pas une mentalité scientifique adéquate les empêchant de délirer.. 

      En fait on peut très bien concilier les deux. 


    • 1 vote
      yoananda2 13 novembre 10:00

      @Gollum

      Récemment j’ai parlé des 4 éléments grecs qui correspondent à une réalité : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_de_la_mati%C3%A8re

      oui je m’en souviens et d’ailleurs, on n’a que ça à disposition pour se figurer les lois de la physique.

      quand on veut expliquer ce qu’est la gravitation selon Enstein et la pliure de l’espace temps, on fait quoi ? on fait une analogie : on prends un tissu que l’on tends, on met un poids au milieu, ça déforme le tissu : bim ! c’est une analogie de la déformation de l’espace temps.

      donc l’analogie des 4 éléments était l’une des tentatives de l’époque, quand on avait accumulé moins de connaissances et d’outils mathématiques et de mesure.

      quand l’ezezchiel nous explique que les anciens grecs ne pouvaient pas faire de science parce qu’ils n’étaient pas dualiste, c’est du plus haut ridicule, et ça ne prouve qu’une seule chose : qu’il ne pipe rien a la science.

      le moyen age à vu la naissance de la science MODERNE, ça, tout le monde est d’accord la dessus. La méthode scientifique établie par Bacon, qui était loin d’être un jambon, a permis de repousser les limites et de formaliser la fabrication des connaissances.

      mais on a au moins Aristote comme précurseur, entre autre.

      notons d’ailleurs qu’on ne s’est pas arrêté à Bacon non plus, la méthode scientifique est sans cesse améliorée, aujourd’hui encore. La crise de réplicabilité oblige à pousser le bouchon toujours plus loin.

      Donc même si Bacon a été une sorte de rupture, il y a continuité depuis les anciens grecs jusuq’à aujourdhui...

      Enfin, quand je dis continuité... justement, il y a eu regression du temps des chrétiens. Il a fallu retrouver l’héritage grec.

      Ce qui est totalement incompatible avec la théorie d’ezechiel, puisque les chrétiens étaiant dualiste (selon lui) depuis à minima l’officialisation du christianisme comme religion de l’empire en 300 et quelque, et que, pendant 1000 ans, ils n’ont strictement rien produit en terme scientifique, et comme par hasard, dès qu’ils redécouvrent les écrits grec, bim bam boum, c’est la révolution, qui se fait explicitement contre les "savoirs de l’église".

      bref, un niveau de contre-vérité pareil, c’est juste incroyable à notre époque.


    • 1 vote
      Gollum Gollum 13 novembre 10:12

      @yoananda2

      bref, un niveau de contre-vérité pareil, c’est juste incroyable à notre époque.


      C’est typique de ces milieux chrétiens réactionnaires ils sont incapables de réalisme, tant ils sont obsédés par la gloire de leur façon de penser, leur foi. Y a pas qu’en sciences et en histoire qu’ils délirent mais au niveau politique aussi, tant les présupposés pullulent. 

      Au passage les chinois devraient être incapables de faire des sciences, n’étant pas chrétiens. Or ils en font et commencent à se débrouiller plutôt pas mal..


    • vote
      Jean Keim Jean Keim 13 novembre 16:12

      @Étirév

      << lorsqu’ils (les électrons) rencontrent un obstacle matériel qui les arrête, ils se combinent entre eux ; le mouvement arrêté détermine une élévation de température : c’est l’origine de la chaleur. >>

      En fait la chaleur (et la lumière c’est la même chose question de longueur d’onde), sont dues à la plus ou moins bonne conductibilité du milieu qui contrarie leur liberté de mouvement, sans cette résistance pas de chaleur (pas de lumière), il ne se passerait rien d’exploitable par simplement le passage du courant électrique.


    • vote
      Equus zebra Equus zebra 13 novembre 09:23

      Si claude François avait pu voir cette vidéo... Son histoire est une fake death pour cacher quelque chose de grave.


      • 1 vote
        Jean Keim Jean Keim 13 novembre 15:22

        Des savants géniaux ont étudié les phénomènes électromagnétiques, ils en ont déduit des formules algorithmiques – loi d’Ohm, loi de Joule, équations de Maxwell-Lorentz-Ampère..., depuis Œrsted la liste est longue.

        Les équations sont pertinentes, elles sont prédictives, mais restons modestes, nous ne savons pas plus ce qu’est la matière que l’électricité ; pour celle-ci une image parlante est d’imaginer les électrons comme des boules de billard en ligne et en touche à touche, si on pousse une boule à une extrémité dans le sens de l’alignement, instantanément la boule à l’autre extrémité bougera également...


        • 1 vote
          pierrot19 14 novembre 09:46

          Le fait est que chez nous, l’apprentissage de l’électricité est limité ou tardif, et que les jeunes qui nourrissent quelque curiosité sur son utilisation et la compréhension de ses phénomènes sont obligés d’aller chercher par eux-mêmes les informations nécessaires. Et c’est bien dommage, car même si le sujet est bien trop complexe pour être d’emblée abordé dans son entièreté, il y a certainement moyen d’améliorer son enseignement.

           

          Quoi qu’il en soit, il ne faut pas s’attendre à parvenir à voir et comprendre ce qui se passe « réellement » dans les phénomènes électriques en dehors de leurs effets visibles.

          D’une part, l’électricité existe essentiellement à des échelles très petites qui nous sont peu ou pas accessibles et qui sont régies par des lois qui défient nos habitudes et nos intuitions.

          D’autre part, la science n’a pas pour but de dire la nature profonde des choses (ça, c’est plutôt le domaine de la métaphysique), mais seulement de modéliser ce qui est observable, directement ou indirectement, afin d’en dégager des règles exploitables.

          Les différents modèles issus de la science sont limités à ce qui est connu, mais surtout à ce qui est nécessaire, de sorte qu’ils s’avèrent généralement faux ou inadaptés dans les situations pour lesquels ils n’ont pas été conçus. Ainsi, on n’aura pas recours aux mêmes modèles quand on allume une lampe avec une pile électrique, quand on alimente une usine à partir d’une centrale nucléaire, quand on transmet un signal dans un câble coaxial, quand on exploite un dispositif à semi-conducteur ou quand on cherche à se prémunir de la foudre.

          Quant aux analogies explicatives (à base de conduites d’eau, de billes, etc.), si ces modèles paraissent les plus accessibles à la compréhension, ce sont aussi probablement les plus limités et donc les plus faux qu’on puisse imaginer.



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