Cet exposé est d’un courage tout à fait gigantesque. On imagine pas les contraintes idéologiques du milieu de l’architecture et de l’urbanisme. Heureusement, cela commence un peu à bouger et on peut enfin commencer à avouer sa haine d’un architecture affreuse, qui cherche à casser constamment les repéres et traditions populaires et historiques. Cela dit, on peut tout à fait apprécier ceertaines initiatives "contemportaines", hélas, ce qui aurait du être une belle architecture du 21e siècle, continuité de la tradition volontairement interrompue entre 1920 et 1940, est devenue une architecture largement terrifiante et souvent assez laide.
En tant que franc-maçon élevé au 12e degré, je sais de source sûre que Mélanchon est un entubeur de première.
Non, plus sérieusement, Jovanovic délire un peu sur ce coup là, Mélanchon est avant tout un arriviste politique, un amuseur tout à fait lucide du jeu. Jean Paul Huchon (PS) le qualifiait de "plus fayot de tous les ministres de Jospin" ,Jospin vous savez, cet ancien lambertiste qui mena une politique tellement anti libérale durant son mandat de 1er ministre.
C’est très interessant, et d’ailleurs, ce couple là semble correspondre à des modèles de plus en plus répandus. Effectivement, le nouveau rêve paysan n’est pas sans frais, et il faut bien différencier les nombreux modèles :
- Ici, il s’agit d’un couple qui vit dans une vielle ferme et possèdes quelques lopins et quelques animaux, tout en exercant à coté une profession socialement elevée (cadre, libéral, technicien, ingé,etc.). Petits bourgeois aisés ou populos ruraux, tous entretiennent plus ou moins ce style de vie, avec des niveaux de salaires très variables.
- Mais se lancer réellement dans l’agriculture est bien différent, et c’est là qu’un certain antagonisme peut être perçu avec les agriculteurs professionels actuels, qui sont issus des 3 générations d’après guerre (grand-père, père, fils ou fille) qui eux, notamment pour les pères nés entre 1950 et 1969, ont une vision naturellement bien plus stréssée de la campagne, puisqu’ils savent bien la tragique direction que prend actuellement l’agriculture, donc la ruralité française.
Si il y’a des strasbourgeois dans la salle, je conseille aux passionnés d’assister aux plénières, qui sont ouvertes aux citoyens à titre individuel. Les séances avec farrage sont incroyables.