Giordano-Bruno

C’était déjà pathétique depuis un certain moment.

Il faudrait songer à revoir la façon de diffuser et modérer les vidéos. Agoravox est trop souvent spammé par des loosers essayant d’exister.

De nombreux empires se sont écroulés parce qu’ils ont voulu aller trop loin. Aveuglés par l’hybris, incapables de s’arrêter au bon moment, leurs ambitions babéliennes ont créé les conditions de leur chute.

Je viens d’acquérir d’occasion le Que sais-je ? n° 399. Son sujet ? La Biologie des sols. C’est-à-dire la spécialité des Bourguignon.
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Le livre que j’ai en main est la deuxième édition de 1962. Je me suis demandé s’il existait une édition plus récente. Je n’en ai pas trouvé. Ce numéro ne semble plus être au catalogue.
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Désintérêt ? Voici quelques extraits de la préface à la deuxième édition de ce livre :
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En 1949, devant un désintéressement général des problèmes posés par l’action du monde vivant contenu dans les sols et ses conséquences multiples, le grand biologiste A. Mayer me demanda d’’écrire un petit ouvrage de vulgarisation sur La biologie des sols...
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... La Biologie des Sols progresse lentement. Alors qu’une grande partie du monde scientifique attache, depuis ces dernières années, une grande importance à son développement, les Pouvoirs publics, dispensateurs de crédits, s’en désintéressent...
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... Ceci nécessite des chercheurs et du matériel, donc des crédits ; or, ceux-ci manquent, d’où cette progression lente...
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... Il faut que la recherche aboutisse rapidement à des applications immédiatement rentables. Ce n’est que par ce biais que la Biologie des sols se développera.
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Ceci étaye le constat de Claude Bourguignon sur sa profession : elle se meurt. Sa femme et lui, affirmait-il, sont des fossiles vivants.

J’ai échoué. Bonne chance aux autres.