Joshuana

Certes, il parle peut-être de ce qu’il vit maintenant et encore l’un d’un des "best" titres de sn dernier album est " caramel" " JDOIS FAIRE DU BIFF DE LA MOULA DU CARAMEL " ça désigne ce qu’il fait mtn ? Est ce que même l’image est adéquat au propos tenu ? Je ne le pense guère . On a compris aujourd’hui il est bien mais est ce vraiment ce qui ressort dans ses sons ? On a plutôt l’image d’un personnage arrogant, prétentieux et vantard. Ce qui est important dans la chanson est le fait de pouvoir s’identifier à une histoire, un personnage et / ou un vécu. Et c’est pour cela que le rap de Booba d’aujourd’hui n’attire désormais plus les mêmes classes sociales. Le jeune qui grandit dans la merde va plus s’intéresser à un rappeur qui a un vécu, qui vit les mêmes choses que lui. L’histoire de Booba reste tout de même surréaliste, qui peut monter aussi haut aujourd’hui ? En + de cela, il n’a pas démarrer au plus bas. Attention, je ne dis pas qu’il faut forcément avoir vécu dans la misère et le revendiquer pour toucher un public de classe populaire .J’essaie simplement de démontrer que le coté prétentieux du personnage est lourd est renforce le fait que ces sons sont moins intéressants qu’autre fois voir même plus du tout. En plus de cela, c’est pas comme si les thématiques qu’il abordait aujourd’hui étaient différentes dans chacune de ces chansons. CEST TOUJOURS LA MEME CHOSE ! Et là je rejoins ce que tu disais sur le thématiques récurrentes de Kerry james, je trouve quand même que son style est bp plus variès et bp moins pompeux. D’autant + que si tu regardes les thématiques d’aujourd’hui c’est toujours les mêmes dans tous les genres musicaux. Forcément on parle de la crise, de l’amour..., on parle de ce qui se passe en ce moment même et c’est la vie qui veut cela. Je comprend que le coté moralisateur et un peu " ancien " de K. James lasse mais on ne pourra jamais dire qu’il est tombé bas ou que ces textes ne veulent plus rien dire. Alors certes, je te rejoins , le rap conscient ce n’est pas plus mon délire que ça. Disons qu’il y a des pèriodes, des états d’esprits pour ça. ( : Revenons en maintenant à b2o. On a compris Booba a tout , il est " bling bling " , il veut faire comme les américains et après ? Il ya quoi derrière ça ? Au final plus aucune personnalité, plus aucun enjeux et un personnage vide et creux. C’est cela que je reproche. C’est bien beau de vouloir "pomper" le style ricain mais il devrait plutôt représenter le rap français qu’essayer de le transformer en rap américain. Sinon à quoi bon se prétendre rappeur français ? D’autant plus que son niveau est loin d’égaler celui des américains. ; Parlons des nouvels mc’s. Je le connais le guiz et je l’adore, en revanche ce que je lui reproche et ce que je reproche aux nouvels mc d’aujourd’hui est de passer trop rapidement au commercial... On peut parler d’ hayce lemsi, 1995 ( je pense que ce sont les + rapides ) et pleins d’autres. Le problème reste le public, les gens ont envie d’entendre certaines choses si ils ne les disent pas ils ne sont guère entendus et c’est ce qui est vraiment dommage. Pour le coup, cela désigne en fin de compte la mentalité des gens ... Ils préfèrent entendre un Booba bling bling, une Rihanna qui se drogue et suivre Nabilla sur twitter et au final ça décrit parfaitement la nouvelle génération qui arrive : ils ont rien dans la tête car on ne leur met rien ou alors rien qui ne leur permettent de penser ... Triste réalité mais c’est celle d’aujourd’hui.

• Alors tout d’abord je dirais une chose. Booba, je l’ai écouté, je l’ai même adoré. Si on écoute l’album LUNATIC on voit clairement ce qu’il dénonce, ce qu’il soutient. On y découvre des enjeux, une portée : le retour aux sources avec les allusions à la terre africaine et l’injustice qu’il dénonce par exemple. Le coté gangsta rappeur ressort due en partie à son séjour dans les ghettos noirs américains ce qui souligne son charme et son histoire, mais pas seulement. Comme je l’ai dit précédemment il y a des enjeux derrière ces textes. Comme tout texte de bon rap selon moi. Il ne faut pas définir le rap comme des textes aux paroles incohérentes, violentes, misogynes ect..

• Poétiquement, on retrouve des sonorités imagées et métaphoriques. De nombreux littéraires souligneront les procédés intéressant qui se développent dans les textes de rap tel que les allitérations, paronomases très fréquentes. N’oublions pas que les rapeurs sont avant tout des littéraires, je vous parles des véritables rappeurs bien entendus.

•  Car pour ma part, le rap, c’est ça : faire comprendre quelque chose, vouloir changer le monde à travers quelque part un récit que l’on pourrait presque désignait comme une œuvre poétique moderne. Booba a tout de même réussi à écrire sur une instru de Renaud. Il était un véritable parolier à part entière. Il ne faut pas confondre les ptits jeunots n’ayant aucune éducation censé et les bobos formaté à n’écouter que des paroles incensés croyant écouter du rap. La plupart d’entre vous ne connaissent guère la définition du rap et pensent que les " nique ta mère " s’y trouvent partout. Et je déteste qu’on fiche, qu’on catalogue. Maintenant comme je l’ai dis j’ai adoré Booba mais il se trouve que c’est du passé. Effectivement les ajouts artificielles de type " autotunes " me déplaisent. Et je ne comprend plus bien les enjeux de ces chansons. Il le dit, il l’affirme : " JE FAIS CA POUR LES TUNES "

• C’est le personnage qui est dégueulasse, qui l’es devenu à cause de toute cette société matèrialiste et sans opinion, formaté jusqu’ à la moelle. Alors certes, Booba est peut-être toujours numéro 1. Mais c’est le public qui a changé. Aujourd’hui ces textes ne touchent que des jeunes sans esprits, qui l’écoute pour le "fun" ou alors des gamines de 12-13ans dont l’idole est Nabila et adorent se pavaner sur " t’es pas bonne si t’as pas de fesses ta walou " .

• Alors je le dis et je l’assume, Booba ne vaut plus ce qu’il été et s’il se rabaissent à ce niveau simplement pour être encore + blindés, il représente totalement la société d’aujourd’hui. Ce n’est pas les titres et la gloire qui définissent quelqu’un et encore moins un bon rappeur. Si il a changé c’est qu’il a été acheté par la société, on peut donc le considérer comme vendus. Ce n’est pas le seul et je ne le blâme pas. La fouine et d’autres sont dans le même lot.

• En revanche lorsque l’on entend des paroliers tels que Despo rutti ou encore Kerry James on peut les désigner comme père du rap. On y trouve la présence d’un vécu, d’un idéal et la dénonciation de cette société. Le rap est certes un genre musicale mais comme tout genre qui se distingue on y trouve différentes thématiques. Le rap conscient illustre parfaitement ce que j’avance et vous, détestant le rap ou plutôt ce qui en ressort je vous invite à aller écouter ces artistes car pour le coup, ils méritent ce tire. Contrairement à certains nouveaux de la chanson française qui eux aussi salissent nos gouts et n’ont que des textes dénués de sens.

• Et je tiens à mettre un grand point d’interrogation sur ceux qui écoutent du rap américains car certes la technique est peut-être différente mais les enjeux sont les mêmes et comme en rap français, il y a des textes consciencieux mais d’autres totalement illogiques et sans intérêt que bp écoutent sans même y avoir entendu qquelque chose, au sens littéral, il ne prennent pas le tps de comprendre ces textes et c’est ça qui est décevant dans la société d’aujourd’hui. Écouter les sons à l’ancienne, vous verrez la différence.

• Je ne dis pas qu’il ne faut pas vivre dans son temps mais simplement que l’évolution va parfois en régressant malheureusement.