On s’en cogne de Cahuzac qui va retourner à Villeneuve-sur-Lot tâter de l’occitan entre deux visites au tribunal et un non-lieu ou une condamnation de principe dans 1 an... Ainsi va la Vème...
Par contre on peut on remettre une couche sur ce bon vieux Edwy "moustache" Plenel, infatigable chien de garde et donneurs de leçons en rappelant son amateurisme sur une affiare de prétendu financement du PS (au passage faut pas s’inquiéter, ils ont d’autres sources au PS, surtout avec Hollande président maintenant) : ...le régime du général Noriega (comprendre l’argent de la drogue) aurait financé le Parti socialiste français notamment dans le cadre de la campagne de élection présidentielle de 1988. Des lettres sont produites, à en-tête de l’Ambassade de France à Panama, datées de 1987. Dans les heures qui suivent la parution du Monde de ce 27 août 1991,
le PS dément formellement les allégations de cet article mais le
rectificatif du journal n’apparaîtra que le 5 septembre suivant : Le Monde
y exprime son "regret" auprès "des lecteurs et des divers intéressés"
d’avoir publié des "informations non vérifiées". Et pour cause : les
fameuses lettres se sont révélées être des faux très grossiers, Plenel
n’ayant pas vérifié que le signataire de celles-ci n’était, depuis
longtemps, déjà plus en poste à l’Ambassade de France du Panama."
Soirée "n’oubliez jamais" ce soir sur France2 : après l’antisémite Drumont, c’est la collaboration des entreprises françaises dans la construction du Mur de l’Atlantique entre 40 et 44... Mea Maxima Culpa.
Cahuzac est un plomb qui saute pour laisser perdurer la V ème République... Y’en a eu d’autres (affaires Gaymard, Fabius, Juppé, Emmanueli, rétro-commissions.. etc...) et y’en aura encore avant la chute du régime.
Bien vu Gaspard, l’utilisation de ce qualificatif illustre bien la jonction entre le dogme de l’époque et la manipulation du langage. A vrai dire, c’est encore plus efficace et flippant que dans "1984", "la guerre c’est la paix" etc...
C’est pour cela qu’en tant qu’admirateurs des derniers journalistes sérieux qui font leur job d’investigation, je dis, un brin provocateur (si si quand même) : nous sommes tous des révisionnistes.