La Parole Argentée

@ Powers D : tu dis "le geste de la quenelle à le mérite d’être à la fois simple et vite compris, la preuve des footballeur s’y essayent". Merci pour ce sourire du matin ! Bien sûr, quand on s’y penche, quand on est dans le "compris", il paraît simple. Mais concrètement, il ne l’est pas tant que ça. La preuve, des gens intellectuellement avancés ne l’avaient pas forcément bien capté (je ne parle pas des chiens de garde et des faux intellos), je parle de personnes qui ont un cerveau et qui s’en servent, comme moi (lol). Dans mon cas, il y a encore quelques semaines : je me tamponnais de la quenelle comme de ma première paire de chaussettes. Ce geste était même à mes yeux ridiculus et sans intérêt, préférant le bon vieux bras d’honneur. D’ailleurs même aujourd’hui, je reste fidèle à ce geste classique et sans équivoque, même si je connais la quenelle et que j’en comprends sa portée et son sens. J’emmerde le système. Je suis dans le ras le bol et non pour moi la quenelle... n’était pas évidente.
Quant aux footballeurs, j’imagine et j’espère que c’était de l’humour ? parce que je ne suis pas convaincue du haut niveau de compréhension de ces personnes, qui doivent être plus dans une idée "branchouilles" malheureusement que dans le vrai sens et le principe révolutionnaire.
Powers D, j’aimerai que votre analyse soit juste, que la révolution soit déjà en marche, mais concrètement pour moi, aucun signe ne va dans ce sens. On irait même plutôt selon moi vers un durcissement idéologique.
Merci Citoylien pour ton lien et ton compliment.
Lord Volde : tu vas te taire vaurien !!!

@ Funambule : nous nous rejoignons et au delà de cela, je dirai qu’il ne s’agit pas de milieu mais de la zone d’influence dans laquelle nous évoluons.
D’ailleurs, et là je m’adresse à Powers D : je crois que "l’effet mouton" va dans les 2 sens. Imaginez que dans votre cercle pro, il y ait quelqu’un qui n’ait pas le regard éveillé que nous espérons et attendons. Si la majorité dit : Dieudo a raison, la minorité se taira et se ralliera sans forcément avoir compris "pourquoi" ils approuvaient.
C’est là pour moi le danger de notre société et toute la perversion des relations en matière d’idéologie, 90% des gens restent dans le politiquement correct que leur impose leur environnement. L’opposition reste silencieuse et ne s’exprime que par petites touches.Cela les manipulateurs des médias l’ont bien compris : ils assènent leurs pseudos vérités pour formater les cerveaux et savent que même si certains n’approuvent pas, ils se tairont... et au final resteront tous loin de la vérité et de la tolérance.

Oh combien j’ai envie de partager la belle utopie de Kurtis et Lord Volde.
Qu’il serait bon et bien que cette affaire ait réveillé un peuple mouton plus habitué à ânnoner des "oui missié, bien missié" qu’à lancer des "non ! je me lève et je refuse", mais hélas, je crois que ça n’est pas le cas.
Toute à ma colère anti "anti-quenelle" moi qui ne quenellait point du tout et qui n’en avait au demeurant rien à battre il y a quelques jours, je demandais aujourd’hui leur avis sur l’affaire à quelques personnes que je pensais véritablement de bonne foi, avec des idées vraiment ouvertes et tolérantes. Des personnes pour qui j’avais une belle estime et dont je respectais les idées. Stupéfaite du résultat.
Pardonnez leur amis révolutionnaires, ils ne sont point prêts ! mais alors pas du tout ! les "mais tu comprends, il a dépassé les bornes des limites" sont tombés comme des couperets. Je tentais (maladroitement je l’avoue car je ne suis quand même pas tombée sous le charme quenellien en quelques heures !) de leur expliquer le pourquoi du comment. Brutalement, je vis à leur regard que je devenais un danger, une horreur. Pire : UNE REVOLUTIONNAIRE. Tant pis pour la caméra qui se trouve devant la machine à café, je capitulais en me disant : "c’est pas gagné si on veut ouvrir les yeux au peuple mouton". Fichtre.

Exactement ! Toutafé !
Il y a encore quelques semaines, je pensais encore avec gourmandise que les quenelles étaient des plats délicieux en provenance de notre bonne ville de Lyon. Depuis quelques jours, avec les couenneries des medias (menteurs et "exagérateurs"), ça me prend tellement le chou que j’en ai une indigestion, au point de me surprendre ce matin à faire une quenelle devant ma téloche en me disant de manière subliminale : "j’emmerde cette vierge effarouchée de Valls et la ministre des sports dont j’ai déjà oublié le nom même si l’article est au dessus et me le rappelle".
Et même si perso, je trouve ces gestes moutonniers stupides et passablement inutiles, avec les hurlements des politicards et des médias contre Dieudonné et ses partisans, je finis par avoir envie de faire des quenelles, et de flanquer des coups de pieds au derche de tous ceux qui crachent sur la liberté de penser et de dire. Oui, on peut rire de tout. Oui, on a le droit de tout dire. Et je ferai mienne cette phrase "Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire."
Et au final, j’emmerde les peigne-culs !

Du passé faisons table rase : justement !

La perception de l’histoire et de certaines périodes (particulièrement avant l’an Mil où peu de sources existent) évolue. Ce que Deutsch et le pavé concernant Charles Martel nous racontent c’est quelque chose qui était appris dans les écoles il y a plusieurs années. Depuis, on est beaucoup plus prudents sur ces faits.

Amateur Deutsch ? oui. Erudit ? non car il ne va pas au delà des idées préconçues. On peut être amateur en cherchant la source et surtout ,comme un vrai chercheur en étant prudent. Il affirme et méconnait totalement son sujet flirtant avec facilité avec la mode de "retour aux racines". L’histoire de Deutsch c’est l’histoire Louis Philipparde que l’on se traine encore depuis des générations : nos ancêtres les gaulois, Vercingétorix, Charlemagne a inventé l’école et j’en passe et des meilleurs. On saupoudre le tout de petits extraits d’archives, histoire d’y mettre un peu de crédibilité et on arrive à des absurdités totales. ça n’est pas réactionnaire : c’est stupide !

L’Histoire (la vraie, pas celle des livres d’écoliers truffés d’âneries) évolue par les chercheurs et non par des faux intellos qui se font mousser sur les plateaux télé.