Si, il y a une cohérence pour celui qui veut se donner la peine de la voir : reprendre son destin en main. On peut tout à fait trouver un discours de vérité par exemple chez Nigel Farage, quand bien même il est un libéral convaincu, et vouloir un état centralisé, et non gangrené par une oligarchie, ou une démocratie directe, pour la France. Ce qui compte est d’avoir la possibilité de choisir, et surtout d’avoir débat. Et non subir le Camp du Bien, qui à la moindre occasion veut verrouiller toute discussion par les anathèmes et place tout ce qui ne va pas dans son sens dans le camp du mal. C’est tout bête.
Les libéraux sont très amusants. Ils sont exactement comme les soviétiques : "C’est pas nous, c’est les autres ; c’est qu’il n’y a pas assez de libéralisme". Toujours à faire un salto arrière pour justifier leur philosophie pour une situation identique. La JP Morgan spécule sur les matières premières ? "Ah non, eux ne sont pas libéraux". Les libéraux ont tout fait pour spéculer sur le blé aux 17e et 18e siècle ? "Ah non, c’était bien, les méchants c’était les autres, les famines c’était l’état." Et ils osent s’étonner que le plupart des gens, instinctivement, se défient de cette philosophie, ou se persuadent, sans jamais la moindre remise en cause, que les cons ce sont les autres et non eux.
La preuve que l’ami du lais a raison. Il suffit de voir ce que fait la JP Morgan avec les matières premières du monde entier. Ce n’est que pour le bien commun, et tout le monde trouve le bonheur.