Une bonne analyse. Mais je vous invite à ne pas comparer ce film avec le livre de Max Brook. Les deux ne vont absolument pas dans le même sens. Là où on peut en effet reconnaître en Hollywood l’arme culturelle du soft power américain, et le pouvoir de l’imposant lobby pro-israélien américain -je préfère ne pas dire Juif. Il ne faut jamais mettre tous les hommes de foi et populations dans le même panier selon moi-, Max Brook est un auteur absolument flippé qui, après avoir écrit un guide pour les survivalistes américains en cas d’invasion de mangeurs de chairs, s’est lancé dans un livre absolument génial -génial pour le genre Invasion mort-vivante, j’entends, qui est, il faut le dire, usé jusqu’au bout de la corde.
En effet, le livre est en fait la partie rejetée d’un rapport de l’ONU après la fin de la menace de "Zack", ou Zombie. Portant sur les témoignages nombreux qu’un employé de l’ONU avait recueillit pendant des années en parcourant les pays fraîchement libérés. Trop humain pour être intégré dans un rapport.
On n’y retrouve pas la vision qui est prônée dans le film. On y retrouve une analyse assez amusante de ce que le monde serait après un menace globale ayant ramenée la population à son niveau du début du 13ème siècle.
Bref, je ne m’étale pas, le livre est sympathique pour ceux qui aiment le genre.
Toujours pour vous, je vous conseille de voir le gouffre qui sépare le livre "Je suis une légende", du film, qui détruit toute la réflexion du livre (je vous laisse la découvrir) au profit d’une réunion morale sous les gracieuses ailes de l’armée américaines et de l’église -l’action est américano-centrée, il n’y a guère d’information que ce soit dans le livre ou dans le film sur la situation mondiale-.