Guillon n’est pas vraiment subversif.
Il ne donne que l’illusion de la subversion, appliquant scrupuleusement ici une dialectique propre aux faux rebelles -voir les Johnny-sans-l’idée et autre Mike Jagger milliardaire proprio sur une île Moustique, pourtant tous deux antisystème dans l’âme.
Il n’est pas interdit d’imaginer d’ailleurs que ce Stéphane-là finisse un jour par rallier la cause sarkozyste, ses attaques n’ayant jamais, contrairement à celles de Dieudonné, eu une réelle portée politique.
Non, ne s’inscrivent-elles pas plutôt dans un humour conventionnel et admis, celui des Coluche ou des Bedos, humour qui n’est vraiment, mais alors... vraiment pas dérangeant ?
Quant à Bayrou, moins il est aimé de tous, plus, curieusement, il m’est sympathique... face à cette désastreuse Conne-de-Bendit, par exemple !